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[ multimédias ] [ Marine Le Pen ] [ Jean-Marie Le Pen ] [ Sujets divers ] [ Mes reflexions ] [ Les communiqués ] [ citations ]

Portrait de Louis Alliot

01/03/2007 11:30



Aliot, trait d'union entre Marine et Le Pen Louis Aliot dit avoir décidé de rejoindre le FN un soir de 1988 où, lors d'un meeting de Le Pen, il « croisera la haine » : « celle de la gauche soi-disant humaniste et tolérante qui braillait en chantant l'Internationale. »

Tout est arrivé très vite et à la suite de « concours de circonstances » : « Jamais je n'aurais imaginé cela il y a dix ans. Je me voyais devenir tranquillement professeur d'université. Sûrement pas pris dans la tourmente politique. » En décembre 1998, au moment de la scission mégrétiste, Louis Aliot a 29 ans et est l'adjoint du secrétaire départemental du FN en Ariège. Celui-ci va chez Mégret. Le militant Aliot est, selon ses termes, « très choqué » par la « trahison » du délégué général. Il écrit à Le Pen pour l'assurer de sa fidélité.
 
Et Le Pen, qu'il connaît à peine, le convoque à son bureau. Son directeur de cabinet, Bruno Racouchot, est parti pour ne pas avoir à choisir. Il propose à Louis Aliot de le remplacer. Et c'est ainsi que le jeune provincial « monte » à Paris pour devenir le plus proche collaborateur du président du FN.
 
Il lui faut s'adapter. Il vient de la région toulousaine, vieille terre insoumise - Aliot évoque l'hérésie cathare - toujours un peu rétive à la férule parisienne. Il assume sans complexe son accent ariégeois, confesse « ne pas se sentir vraiment chez lui à Paris », car il est « de la montagne et de la mer ». Il rejoint « chaque fois qu'il peut » sa femme et ses deux enfants dans sa maison de Francon, en Haute-Garonne, d'où il voit la chaîne des Pyrénées. Et cet homme athlétique évoque avec un peu de nostalgie les sports qu'il a pratiqués assidûment, ski, tennis, rugby (dans l'équipe de Tarascon-sur-Ariège), et auxquels il a dû renoncer.
 
« Chef de bande »
 
Mais la politique l'a appelé, il s'y installe : entre les deux tours de la présidentielle de 2002, il a fait la connaissance de Marine Le Pen, au moment où la fille du président du FN commence sa percée média­tique. Et il s'associe à l'aventure : la relance de Générations Le Pen, dont il devient secrétaire général, la publication de L'Aviso, lettre d'infor­mation de cette association, et le travail de « dédiabolisation » auquel s'attachent Marine Le Pen et ses amis. Il a éprouvé de la sympathie pour l'étoile montante du FN « parce qu'elle était méchamment attaquée à l'intérieur du mouvement »... «Je me disais : elle passe très bien dans les médias, elle a une nouvelle manière de nous présenter, c'est une chance pour le FN, et certains s'acharnent à la décrier... » Ces « cer­tains » se trouvant dans l'en­tourage de Bruno Gollnisch et de Carl Lang.
 
S'il s'est rapproché de Marine, il jouit plus que jamais de la confiance de son père, qui le nomme en 2001 coordinateur de la campagne présidentielle aux côtés de Bruno Gollnisch et qui lui emprunte l'un des axes de sa campagne : la « République référendaire ». En 2005, c'est encore à lui que fait appel Jean-Marie Le Pen pour devenir le secrétaire général du mouvement en remplacement de Carl Lang : en réalité pour rééquilibrer l'appareil au profit des amis de Marine. Le petit provincial d'origine modeste est maintenant le numéro trois d'un parti qui rassemble cinq millions d'électeurs.
 
Le voilà pris dans « la tour­mente », et, finalement, il ne s'y trouve pas mal, car sous son apparence tranquille il ne répugne pas à la bagarre. Même quand il s'agit de bataille de clans à l'intérieur du mouvement lepéniste. Il cumule les responsabilités : secrétaire général, membre du bureau politique, mais aussi directeur adjoint de la cam­pagne présidentielle de Le Pen, chargé de centraliser les signatures, président du groupe FN au conseil régional de Midi-Pyrénées. Au point que certains responsables du FN trouvent que « cela fait beaucoup ». Il a été appelé par Le Pen au centre de l'appareil pour réactiver les fédérations, redonner du nerf au militantisme. Y parvient-il ? Les avis sont partagés.
 
Jean-Marie Le Pen le décrit ­comme « un garçon courageux, intelligent, dévoué », « quelquefois assez vif ». Thibault de La Tocnaye le dit « concret, pratique, super efficace ». Jean-Lin La Capelle voit en lui « un homme de poigne, qui sait rechercher le consensus ».
 
Ces appréciations ne font pas l'unanimité : on retrouve dans les jugements portés sur Aliot la ligne de fracture qui traverse actuellement le FN, entre les partisans de Marine Le Pen et ceux qui contestent sa montée en puissance. Ceux-là, sous couvert d'anonymat, mettent en doute les qualités d'orga­nisateur du secrétaire général, parlent de « cos­tume trop grand pour lui », de tempérament de « chef de bande ».
 
Ardeur militante
 
C'est que Louis Aliot s'engage. Il prend, par exemple, fermement position contre le rapprochement du FN avec le MNR, dont il n'attend rien, critique vertement Bruno Mé­gret, car « qui a trahi trahira », freine des quatre fers toute mise en marche concrète de l'« union des patriotes », à laquelle une partie de l'appareil est attachée, et refuse avec la dernière énergie que la moindre circons­cription soit accordée au MNR pour les législatives, au risque de réduire à néant les effets du rapprochement. Ce qui lui vaut évidemment des ­inimitiés dans le mouvement.
 
Mais son ardeur militante le protège. Sans doute s'explique-elle par ses racines familiales : ses parents ont adhéré au comité Tixier-Vignancour en 1964. Venant tous deux du socialisme, qui est une seconde nature en Ariège. Son grand-père était « en­carté ». Mais il s'agit du socialisme d'au­trefois, explique-t-il, un socia­lisme de bon sens, patriote et absolument réfractaire au marxisme. Son père, plâtrier, appelé dans les paras pendant la guerre d'Algérie, rompt avec la SFIO à son retour. Sa mère est pied-noir, originaire de Bab-el-Oued, elle a un frère, lieu­tenant au treizième bataillon de tirailleurs sénégalais, qui était passé dans la clandestinité après le putsch des généraux, un autre qui a servi de ­garde du corps à Challe.
 
Il a décidé de rejoindre le FN, explique-t-il, un soir de 1988 où, à Lavelanet, dans l'Ariège, lors d'un meeting de Jean-Marie Le Pen, il « croisera la haine » : « celle de la gauche soi-disant humaniste et tolérante qui braillait dans les rues en chantant l'Internationale. » Il adhère en 1990, milite chez les jeunes du FN. Il est major de l'université d'été du FNJ en 1991. Car il décroche sans difficulté les parchemins.
 
Il a emprunté très naturellement cet ascenseur social que pouvait être naguère encore l'école de la République. École et collège d'Ax-les-Termes (Ariège), lycée à Tarascon-sur-Ariège, faculté de droit de Toulouse, licence en droit, DEA de sciences politiques, et, à partir de 1998, enseignement en droit public et droit constitutionnel à l'université de Toulouse-I. Et finalement, doctorat en droit avec une ­thèse sur l'élection du président de la République, soutenue en 2002, dans laquelle il pourfend la cohabitation, coupable d'avoir « neutralisé la fonction présidentielle gaullienne » : ce qui lui vaut les félicitations d'un jury auquel participe le très gaulliste Jean Foyer. Sa thèse est publiée aux Éditions de Guibert.
 
Et sans doute l'autorité intellectuelle que lui vaut cette consécration n'est-elle pas pour rien dans la place que Jean-Marie Le Pen lui a faite au sein du FN.
 
source : Le figaro.
fr





Un programme clair et chiffré

28/02/2007 11:17



 

JAMAIS le FN et Jean-Marie Le Pen n'avaient mis autant d'application à élaborer un projet qui se veut crédible et chiffré. Le « programme de gouvernement de Jean-Marie Le Pen » a été préparé par vingt « commissions d'action présidentielle », confiées à autant de cadre du FN, et coordonnées par le chef d'entreprise Thibaut de la Tocnaye, sous l'impulsion de Marine Le Pen. Il se présente sous la forme d'une plaquette de soixante-dix pages, préfacée par le président du mouvement.
 
Dans cette préface, Jean-Marie Le Pen se réfère à la « crise économique et sociale » à la « crise institutionnelle » et à la « crise de civilisation ». Il annonce, s'il est élu, qu'il engagera par voie référendaire « les grandes réformes indispensables ». Et de citer les « priorités suivantes » : « l'arrêt de l'immigration avec l'application du principe de pré­férence nationale et de codévelop­pement, le renforcement de la justice avec des moyens ac­crus, la relance économique et le retour à la croissance par la suppression des contraintes qui pèsent sur les entreprises, particulièrement les PME, et une grande politique de la fa­mille ». Le FN prône une réforme institutionnelle avec « la mise en place du scrutin proportionnel à toutes les élections ». La durée du mandat présidentiel serait ra­menée à sept ans et il serait non renouvelable.
 
Le programme économique évalue par exemple à 18,5 milliards le gain de la suppression des « pompes aspirantes » (en réservant les aides sociales et allocations familiales aux seuls Français). Il attend aussi une économie fiscale de 6 milliards de la suppression des subventions aux entreprises. Celle-ci accompagnerait la « libération du travail de l'éta­tisme, du fiscalisme et du réglementarisme ».
 
Quatre tranches
 
Parmi les dépenses, la création du revenu parental aurait un coût net de 7 milliards, 3 milliards se­raient consacrés à l'amélioration du niveau scolaire dans les écoles. La défense de la francophonie et la politique de « codéveloppement » coûteraient 3,1 milliards d'euros ; 10,8 milliards supplémentaires seraient affectés à la défense afin de financer l'augmentation des effectifs de 70 000 soldats engagés et les dépenses d'équipement, lesquelles entraîneraient en contrepartie 3,5 milliards de recettes fiscales induites. La « modernisation et l'humanisation de l'univers carcéral » coûteraient 3,45 milliards.
 
Sur le plan fiscal, le projet prévoit d'abaisser le taux d'imposition des plus-values de cession d'entreprise (10 % ou 15 % selon la valeur de l'entreprise). L'impôt sur le revenu serait ramené à quatre tranches taxées à 0 %, 10 %, 15 % et 20 %. Il y aurait également quatre tranches taxées aux mêmes taux pour l'impôt sur les sociétés et pour les droits de succession en ligne directe. Quant à l'ISF, la résidence principale en serait exonérée. Si le coût immédiat de ces mesures est estimé à 29 milliards, les rédacteurs du projet en attendent « un effet de relance sur la consommation et l'investissement » qui provoquerait un gain net de recettes de 9 milliards.

 

source : Le Figaro.fr







Le programme du FN at-il changé ?

28/02/2007 11:07



En l'espace de cinq ans, le programme du FN a perdu en densité et en précision. Sur les 300 mesures de 2002, quelques-unes des plus radicales ont disparu, un renouveau insufflé notamment par Marine Le Pen. Un lissage à l'écrit, car à l'oral, les responsables ne les excluent pas.

Emploi

Le programme reste ultralibéral, il s'agit de « libérer au maximum l'entreprise des contraintes de toute nature » avec « un desserrement de l'étau fiscal », une renégociation du temps de travail par branche, un « plan Marshall » pour créer 15000 emplois d'agriculteurs par an. La loi sur les 35 h n'est plus abrogée.

Famille

Les recettes sont identiques: création d'un revenu parental, d'un statut juridique pour la mère, défense des familles nombreuses, refus de l'euthanasie. Un référendum sur le caractère sacré de la vie remplace l'abrogation de l'avortement prévue en 2002. La suppression du pacs n'est plus mentionnée.

Immigration

La préférence nationale reste le socle de la politique du Front, elle serait exercée pour le logement et les aides, la carte de séjour passerait de dix à trois ans, le regroupement familial serait supprimé. Mais exit « le démantèlement des ghettos ethniques », programmé en 2002.

Sécurité

Le programme n'a presque pas bougé, le retour de la peine de mort est maintenu, les quartiers de haute sécurité dans les prisons aussi, la police a plus de moyens et les tribunaux, plus de magistrats. Entre les deux campagnes, le nombre de places supplémentaires pour les prisons passe en revanche de 13 000 à 75 000.

Défense

Le budget passe de 4 % du PIB en 2002 à 2,6 % en 2007. La mention de la création d'une Garde nationale disparaît, mais un service militaire volontaire de six mois est institué.

Fiscalité

Le FN veut toujours supprimer l'impôt sur le revenu, il le baisse dans un premier temps drastiquement (20% d'imposition au maximum). L'inscription dans la Constitution du taux maximum des prélèvements obligatoires n'est plus à l'ordre du jour.

Europe

Le retour du franc est désormais conjugué au conditionnel. Est maintenue la sortie de l'espace de Schengen et de l'Otan. Un référendum sur une indépendance française vis-à-vis de Bruxelles est prévu.

Enseignement

Suppression de 20 000 postes administratifs et des IUFM, création de bourses au mérite, priorité à l'apprentissage. Les « cours de morale » deviennent des cours d'instruction civique.

 

source : 20 minutes.fr






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