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Créé le : 03/08/2006 16:39
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Vous avez refusé le menu ? Hé bien vous l'aurez quand même !

22/06/2007 17:11



Vous avez refusé le menu ? Vous l'aurez quand même, à la carte, et ça sera plus cher.


A Bruxelles, la Grande-Bretagne et la Pologne résistent encore un peu, à l'heure où nous écrivons ces lignes, face aux acharnés du traité constitutionnel européen (parmi lesquels on remarque notamment le Président du pays... qui a dit "non"). Les discussions techniques autour du mode de calcul de la pondération des voix ne sont néanmoins rien d'autre qu'une bagarre entre fédéralistes. Bataille dans laquelle les négociateurs français sont d'ailleurs parmi les plus pitoyables. Mais sur le fond, l'affaire paraît pliée. Comme une boucherie de supermarché sans scrupule ferait de la remballe de viande périmée, les gouvernements européens font de la remballe de cette constitution européenne rejetée. Les "avancées" fédérales sont "indispensables" et quoique vous en pensiez, c'est l'Europe de la constitution européenne rejetée qu'il faut poursuivre, la "seule possible", car l'Union c'est le "bien total". Tenez-vous le pour dit.
Dans les différentes versions du projet de traité qui circulent actuellement entre les délégations, on retrouve, intactes : la supériorité absolue du droit européen, la personnalité juridique de l'UE, le nouveau calcul de la double majorité intégrant le poids démographique des pays, et l'extension indéfinie du champ de la majorité qualifiée. Autrement dit : vous avez refusé le menu, vous l'aurez quand même, mais à la carte, et ça vous coûtera plus cher ! D'ores et déjà, et pour prendre l'une de ces fameuses "avancées" supranationales, on peut lister les matières, domaines et compétences - au nombre de 54 - qui échapperont à la souveraineté des Etats, soit par transfert direct de compétences, soit par extension du vote à la majorité.



Les 54 prochaines matières transférées à l'UE et exercées à la majorité qualifiée

Vous avez refusé le menu ? Vous l'aurez quand même, à la carte, et ça sera plus cher.
 


Aux nombreux domaines déjà communautarisés et pour lesquels l'UE dispose d'une "compétence exclusive"  - monnaie, politique commerciale commune, union douanière, concurrence et marché intérieur, pêche etc. - s'ajoute la longue liste des compétences dites "partagées" - c'est à dire elles qui deviennent exclusives à l'UE si celle-ci décide de les exercer..., ainsi que les compétences dites de "coordination" et encore celles de "compléments". Ces nouveaux domaines traités à la majorité qualifiée sont soit des compétences nouvelles, soit des compétences anciennes traitées au niveau européen mais à l'unanimité. L'indication d'origine est fournie pour chacun d'eux.



I - Compétences explicitement transférées (par les anciennes parties I et III du traité constitutionnel)

           

1)       Les domaines non encore communautarisés de la politique commerciale (ancien art I-13)

2)       L'énergie (anciens art I-14 et III-256)

3)       L'espace (anciens art I-14 et III-254)

4)       Le sport (ancien art I-17)

5)       La protection civile (ancien art I-17)

6)       La coopération administrative générale (ancien art I-17)

7)       Le tourisme (ancien art I-17)

8)       Les "mesures" de "coordination des politiques de l'emploi" (anciens art I-12-2 et I-15)

9)       Les "initiatives" de "coordination des politiques sociales des Etats" (ancien art I-15-3)

10)   La définition des "principes et conditions" de fonctionnement des "services d'intérêt économique général" au niveau national (anciens art I-12 et III-122)

11)   L'établissement des "mesures nécessaires à l'usage de l'euro (ancien art III-191)

12)   Les mesures concernant les mouvements de capitaux dans la lutte contre le terrorisme et les activités connexes (ancien art III-160)

13)   L'uniformisation du droit de la propriété intellectuelle (ancien art III-176)

14)   Le système intégré de gestion des frontières extérieures (ancien art III-265)

15)   L'uniformisation du statut de l'asile, la protection en cas d'afflux massif de réfugiés (ancien art III-266)

16)   Les mesures d'intégration des ressortissants des pays tiers (ancien art III-267-4)

17)   La coopération judiciaire élargie en matière civile, à l'exception du droit de la famille ayant une incidence transfrontière (ancien art III-269)

18)   Les règles de procédure pénale dans plusieurs domaines (ancien art III-270-2)

19)   Les règles de définition des infractions pénales dans plusieurs domaines (ancien art III-271)

20)   Eurojust : structures, fonctionnement, domaines d'action, missions (ancien art III-273)

21)   La création d'un Parquet européen aux compétences élargies (ancien art III-274)

22)   Les "enjeux communs de sécurité en matière de santé publique", comme les médicaments et les "dispositifs à usage médical" (anciens art I-14 et III-278)





II - Compétences implicitement transférées par le passage de l'unanimité à la majorité



23)   L'élection du président du Conseil européen (ancien art I-22)

24)   La définition des formations du Conseil et du système de rotation des présidences (ancien art I-24 § 4 et 7)

25)   La nomination du ministre des affaires étrangères de l'Union (ancien art I-28)

26)   Les révisions des règles de composition du Comité des régions et du Comité économique et social (ancien art I-32-5)

27)   Les autorisations données à la Commission de prendre des règlements délégués (ancien art I-36)

28)   Les règles de la "comitologie" (ancien art I-37-3)

29)   Le rapprochement des lois nationales dans le domaine de "l'Espace de liberté, de sécurité et de justice" (ancien art I-42-1)

30)   Les procédures et conditions du droit de pétition (ancien art I-47-4)

31)   Le vote de l'ensemble des dépenses budgétaires et leurs bases juridiques (ancien art I-52 et III-412)

32)   La conclusion avec un pays membre d'un accord de retrait volontaire de l'Union (ancien art I-60-2)

33)   Les mesures dans le domaine de la sécurité sociale, pour la libre circulation des travailleurs (ancien art III-136)

34)   L'accès et l'exercice des professions non-salariées (ancien art III-141)

35)   Les mouvements de capitaux en provenance ou à destination des pays tiers (ancien art III-157-2)

36)   La politique des transports affectant le niveau de vie, l'emploi et l'exploitation des équipements (ancien art III-236-2)

37)   Les conditions d'entrée et de séjour des ressortissants de pays tiers, définition de leurs droits, immigration clandestine, accords de réadmission (ancien art III-267-2 et 3)

38)   Les actions de prévention du crime (ancien art III-272)

39)   La coopération policière (ancien art III-275)

40)   Europol : structures, fonctionnement, domaines d'action, missions (ancien art III-276)

41)   La culture (ancien art III-280)

42)   La Politique étrangère et de Sécurité : actions et positions de l'Union (ancien art III-300-2-b)

43)   Les statut, siège et fonctionnement de l'Agence européenne de défense (ancien art III-311-3)

44)   La défense (ancien art III-312-3)

45)   Les négociations internationales dans le domaine des services culturels et audiovisuels, services d'éducation, services sociaux et de santé humaine (ancien art III-315)

46)   Les accords de coopération économique financière et technique avec les pays tiers (ancien art III-319-3)

47)   L'assistance financière urgente au pays tiers (ancien art III-320)

48)   L'aide humanitaire (ancien art III-321)

49)   La mise en oeuvre de la clause de solidarité au cas où un Etat fait l'objet d'une attaque terroriste ou d'une catastrophe écologique (anciens art I-43 et III-329)

50)   La Cour de justice : modification du statut (ancien art III-381), du comité chargé de donner avis sur le choix des juges (ancien art III-357), création règle et composition de tribunaux spécialisés (ancien art III-359)

51)   La Banque centrale européenne : nomination du président, vice président, membres du directoire (ancien art III-382)

52)   La fonction publique européenne (ancien art III-398)

53)   La prévention de la fraude aux intérêts financiers de l'UE (ancien art III-415)





III - Compétences "droits de l'homme et libertés" implicitement transférées via la Charte des droits fondamentaux



54)   L'impressionnante liste des droits et libertés mentionnés dans la "Charte des droits fondamentaux", qui évolueront désormais selon l'orientation souveraine de la jurisprudence de la Cour de Justice (droit à la dignité humaine, droit à la vie, intégrité, torture et traitements inhumains, esclavage et travail forcé, liberté et sûreté, vie privée et familiale, protections des données personnelles, droit de se marier et fonder une famille, liberté de pensée, de conscience et de religion, liberté d'expression et d'information, liberté de réunion et d'association, liberté des arts et des sciences, droit à l'éducation, liberté professionnelle et droit au travail, liberté d'entreprise, droit de propriété, droit d'asile, protection en cas d'éloignement d'expulsion et d'extradition, égalité et non-discrimination, diversité culturelle, religieuse et linguistique, égalité hommes-femmes, droits de l'enfant, droits des personnes âgées, intégration des personnes handicapées, information et consultation des travailleurs, négociation et actions collectives, accès aux services de placement dans l'emploi, protection en cas de licenciement, conditions de travail, vie familiale et vie professionnelle, sécurité sociale et aide sociale, protection de la santé, accès au services publics, environnement, consommateurs, droit de vote et l'éligibilité au Parlement européen et aux élections municipales, droit à une bonne administration, d'accès aux documents, médiateur européen, droit de pétition, liberté de circulation et de séjour, droit au recours effectif, à la présomption d'innocence, droits de la défense, légalité et proportionnalité des délits et des peines, règle "non bis in idem"). 




Telle est donc l'étendue du basculement de pouvoir, des gouvernements nationaux vers Bruxelles, qui est en train de s'opérer avec le traité européen tel qu'il s'annonce. Cette liste signifie très concrètement que, ayant élu la droite ou la gauche, la réforme ou le statu quo, le dynamisme ou le laxisme, le yin ou le yang, dans toutes ces nouvelles matières (qui s'ajoutent aux nombreuses déjà communautarisées), la France pourra et donc sera régulièrement mise en minorité.


Que l'on nous comprenne bien : nous ne disons nullement qu'aucune de ces compétences, qu'elles soient institutionnelles ou matérielles, ne pourrait être mieux exercée au niveau européen, même à la majorité qualifiée.


Ce que nous refusons, c'est cette idéologie de l'européisme, qui s'abstient d'évaluer objectivement l'efficience de l'Union, compétence par compétence, dans les domaines déjà transférés, afin de déterminer ce qu'il convient de laisser dans le champ communautaire, de ce qu'il est plus logique de rapatrier dans les capitales. Au lieu de suivre cette voie pragmatique, elle veut poursuivre aveuglément cette absorption sans fin et irraisonnée du pouvoir des Etats, et le pire, avec leur consentement. Nous refusons ce glissement supranational vers une sorte de super-Etat (amorcé depuis l'Acte unique et surtout Maästricht), tout aussi inefficace à protéger les intérêts des européens, à relever les défis contemporains, que porteur de graves conflits.


A quel dogme inavoué obéit-on en pensant que le gonflement perpétuel de la machinerie fédérale finira par créer un véritable demos européen, comme Marx postulait que l'infrastructure commande l'hyperstructure ? Conçue comme un grand projet économique et politique pour le continent, la "construction européenne" est devenue une quasi religion, de substitution pourrait-on dire. Et d'une foi, on ne discute pas.


Christophe BEAUDOUIN

L'Observatoire de l'Europe après le Non






Incorrigible Parlement européen !

17/06/2007 11:46



Le 7 juin, le Parlement européen s'est une fois de plus distingué en adoptant une de ces résolutions dont il a seul le secret : par 469 voix pour (141 contre et 32 abstention), l'auguste assemblée, « considérant qu'une large part des réserves exprimées lors des référendums français et néerlandais étaient liés au contexte plutôt qu'au contenu », « réaffirme son soutien au contenu du traité constitutionnel … et demande la conclusion du processus de ratification du nouveau traité d'ici à la fin 2008… ».
Quant aux « préoccupations exprimées par la France et les Pays-Bas et au débat qui s'est tenu dans ces deux pays », le PE en « prend note », pour aussitôt souligner que « deux tiers des Etats membres ont déjà ratifié le traité et que quatre autres ont clairement exprimé leur engagement en faveur des dispositions qu'il contient. »

par Nicolas Dupont-Aignan*

Incorrigible Parlement européen !
 

Pour les non-initiés au langage alambiqué de l’assemblée de Bruxelles, cela signifie tout simplement que le PE appelle les négociateurs à reprendre l’intégralité des dispositions neuves de la Constitution européenne, au mépris total de la voix démocratique qu’ont fait entendre les Français et les Hollandais. Mais, attention, le Parlement européen sera disposé à une concession de taille : dans sa magnanimité, il serait prêt à renoncer au nom de « Constitution ». Voilà qui rassurera sans aucun doute les citoyens des deux pays !

Bien entendu, les résolutions de ce type n’ont aucune valeur contraignante pour les Etats. Elles sont simplement des pétitions de principe au moyen desquelles le PE entend influencer les gouvernements nationaux et tracer la route de la prétendue démocratie supranationale à venir.

Purement incantatoires, ces résolutions n’en sont pas moins odieuses, puisqu’elles contestent une fois de plus, au nom d’une conception de la démocratie prétendument supérieure à la démocratie nationale, le droit fondamental individuel et collectif des citoyens à disposer d’eux-mêmes.

Souvenez-vous, c’est exactement le même argument qu’invoquaient les idéologues de la constitution soviétique de 1936 : « Face aux démocraties bourgeoises formelles, l’URSS incarne une démocratie en devenir d’une qualité bien supérieure, ce qui justifie bien sûr quelques petites entorses aux principes fondamentaux. La démocratie radieuse de demain mérite bien qu’on bafoue celle, pourrie, d’aujourd’hui ! » Discours combien de fois entendu dans la bouche de dictatures en mal de légitimité…

Mais le vrai scandale, c’est l’indifférence polie que suscite, au mieux, ce genre de discours dans une classe politique et médiatique complaisante ou paresseuse. Lors d’un débat à la radio au moment de l’adoption de la directive Bolkestein soi-disant expurgée de ses défauts les plus criants (le principe du pays d’origine, notamment), un journaliste en vue m’avait confié en « off » qu’il n’avait « naturellement » pas lu le projet de résolution et qu’il en ignorait jusqu’au contenu, se bornant à faire confiance aux rapporteurs du projet ! Drôle de quatrième pouvoir, à en faire se retourner dans sa tombe celui qui fut l’inventeur de ce concept.

Quant aux eurodéputés français, lorsqu’ils siègent à Bruxelles, c’est la plupart du temps pour prêter main forte à des résolutions scandaleuses comme celle du 7 juin. D’ailleurs, à l’heure où je vous écris, les minutes du Parlement européen semblent préciser qu’aucun d’entre eux n’était présent dans l’hémicycle lors de ce vote.

De ce bal d’hypocrites provient une grande part du flou démocratique européen, dont ceux qui s’en lamentent le plus bruyamment sont bien souvent les premiers à l’entretenir !
En se battant pied à pied ces prochains mois contre tout nouveau traité qui aggraverait les dérives européennes actuelles au lieu de les corriger, c’est cette comédie parlementaire que j’entends dénoncer auprès de nos concitoyens. Mais aussi son danger !

L’abstention massive et presque narquoise que les Français réservent à chaque élection européenne, montre bien qu’ils n’accordent aucun crédit au Parlement de Bruxelles. Mais ils n’ont qu’à moitié raison, car ce dernier joue un rôle réel, et de plus en plus grand, dans des décisions économiques et sociales majeures pour leur vie quotidienne.

J’espère ainsi que ce vote, après ceux sur l’Irak, la directive Bolkestein, la disparition du siège permanent de la France au Conseil de Sécurité des Nations Unies, contribuera à faire prendre conscience aux Français de l’importance réelle des futures élections européennes de 2009 : pour faire valoir vos aspirations et défendre la démocratie, aux urnes citoyens !

*Nicolas Dupont-Aignan, Député de l'Essonne, est Président de "Debout la République !"


Vendredi 15 Juin 2007
source : Observatoire de l'Europe.com





Aucune excuse si Sarkozy échoue !!

14/06/2007 19:21



Aucune excuse si Sarkozy échoue
Le Front National sera le seul recours !

C'est fait, il a une majorité " tsunami " (confirmée bientôt au second tour) et tous les pouvoirs pour agir. L'heure de vérité est venue ! Il est en place et dispose, pour réaliser les promesses de la campagne électorale, de plus de députés (et sénateurs) que n'en ont disposé ses prédécesseurs.

En conséquence, il lui sera impossible d'invoquer la moindre excuse ou le moindre prétexte s'il ne réalise pas ou ne peut réaliser ses promesses.

Le sarkozysme est en route. Mais qu'est-ce que le sarkozysme ?

Pour l'instant, on demande à voir ! Aucune définition n'est actuellement possible puisqu'il n'a encore rien fait de vraiment sérieux. Tout au plus peut-on avoir une vague idée au vu de ses expériences précédentes et de son " action " actuelle.

Il y a quelques années, il pensait à la présidence et "pas seulement en se rasant". Depuis qu'il est devenu ministre en 2002, il a été présent partout, hyper-actif, se mêlant de tout et ayant un avis sur tout, Nicolas Sarkozy s'est donné l'image de celui qui veut à tout prix le pouvoir. Pas pour sauver le pays des actions et inconséquences de ses propres collègues, de Jacques Chirac ou de la Gauche mais bel et bien pour le Pouvoir. Juste pour le fait d'être sur la plus haute marche. Et de pouvoir (enfin) contempler les autres de haut .

Les pouvoirs dont il dispose maintenant sont ceux que lui confère la Constitution de la Vème République, en qualité de Président de la République, mais la pratique qu'il en a déjà montre à quel point nous sommes entrés dans l'ère d'un pouvoir personnel, où toutes les décisions se prennent à l'Élysée, où c'est moins que jamais le gouvernement qui " détermine et conduit la politique de la Nation ", où le premier ministre a moins de puissance que le directeur de cabinet du chef de l'État et où les ministres n'ont aucune autonomie sauf à être remerciés par le big boss si, d'aventure, il leur vient à l'idée de prendre une initiative malheureuse.

Une Assemblée Nationale totalement aux ordres avec, il faut s'y attendre, environ 400 députés UMP. Composée essentiellement des mêmes députés que la mandature précédente, ceux-ci ne se sont jamais fait remarquer auparavant par leur empressement à présenter des projets de loi ou des réformes nécessaires, suscitant l'insatisfaction que l'on sait. Les députés vont donc devoir faire demain ce qu'ils n'ont pas osé ou voulu faire hier. Et ils seront contraints de le faire car aucun d'entre eux n'ignore à qui il doit sa réélection !

Le MEDEF et les médias non plus n'ont pas opposé de résistance à cette main-mise globale sur tous les pouvoirs.

Bref, Nicolas Sarkozy est en position de totale domination sur le pays. Il sera donc le seul et unique responsable de tout ce qui va arriver dans les cinq prochaines années.

Et il faudra bien un responsable puisque nous savons qu'il ne peut qu'échouer !

Pourquoi ? Qu'a-t-il promis en fait ?

1 - Il a affirmé sa volonté d'en finir avec l'esprit de Mai 68 : oui mais son premier geste est de nommer Bernard Kouchner ministre. Chantre de l'humanitaire-spectacle (rappelez-vous les sacs de riz somaliens), Kouchner est l'incarnation même de cet esprit 68.

2 - Il a remis le mot France à l'honneur dans tous ses discours mais à peine élu, il court participer à une cérémonie de repentance collective.

3 - Il a promis de nous redonner la fierté d'être Français mais dans les sommets internationaux, il tape sur l'épaule des autres chefs d'État comme s'il se croyait avec sa " bande de potes ".

4 - Il veut incarner la rupture mais il refait élire les mêmes députés.

5 - Il a promis le plein emploi avant cinq ans. Est-ce avec des mesures comme sa " TVA sociale " qu'il compte faire ? Ou avec de nouvelles mesures " à la Juppé " ?

6 - Il nous a assuré du retour de la prospérité. Mais comment fera-t-il puisqu'il n'a même pas la possibilité de changer le taux de TVA pour les restaurateurs ainsi que l'a démontré Chirac ?

7 - Et surtout, comment compte-t-il faire tout ça s'il laisse à l'Union européenne le droit de nous imposer ses décisions ? Quelles lois pourra-t-il faire voter dans " son " Assemblée nationale puisque 80% de nos lois sont décidées à Bruxelles ?
(ci-contre la photo officielle avec les drapeaux français et européen)

 

Quand les Français réaliseront que l'espoir qu'ils ont mis en lui était mal placé, la déception sera grande, très grande. D'autant plus grande que l'espoir fut grand !

Que restera-t-il alors comme solution ?

Les Socialo-communistes ? Allons donc ! Les Français ont au moins réalisé en mai dernier que la gauche française a toujours été à coté des solutions, qu'elle n'a jamais compris qu'un pays ne se gère pas avec le recours systématique au collectivisme et à l'impôt !

Le Centre ? Lequel ? Le Modem de François Bayrou ne décollera pas et dépendra uniquement du bon vouloir de lump pour "obtenir des places". ou le Nouveau Centre, complètement rallié à lump et composé de gens qui ont préféré assurer leur (ré)élection aux dépends de leur fidélité à Bayrou et à leur "idéal" centriste (un coup à droite, un coup à gauche) ?

A nouveau l'UMP mais avec une autre personne ? Certainement pas, chat échaudé craint l'eau froide !

Alors que reste-t-il ?

Pendant les quelques années à venir, nous allons travailler à montrer à nos compatriotes que les seules solutions qui marchent sont celles que nous défendons depuis des décennies. Que la France doit impérativement reprendre la souveraineté que Mitterand et Chirac ont bradée à l'Europe. Que c'est nous qui devons contrôler nos frontières et pas un quelconque fonctionnaire européen. Qu'il faut rétablir la Préférence nationale pour que nos compatriotes au chômage retrouvent un vrai travail.
Hors de cela, point de salut.

Oui, nous sommes et serons le seul et unique recours possible en ces temps difficiles.
Mais pour y arriver, nous allons devoir surveiller attentivement le gouvernement et ne rien laisser passer.

 

source : FN06


Article inspiré par un article de Minute (n°2312 du 13 juin 2007)
"Il n'aura aucune excuse s'il échoue" de Jean-Marie Molitor (p.2)





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