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Créé le : 03/08/2006 16:39
Modifié : 17/01/2012 21:22

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Parrainages : la nouvelle configuration

03/11/2006 10:34



Les parrainages datent de l'instauration de l'élection du président de la République au suffrage universel. Référendum d'octobre 1962 et loi organique du 6 novembre de la même année. Il s'agissait alors, de prévenir les candidatures fantaisistes par un filtrage : pour être admis à participer au premier tour, un candidat devait avoir la signature d'au moins 100 élus. Une formule qui résista à trois élections, pour être ensuite révisée.

La multiplication des postulants posant des problèmes d'organisation, le Conseil constitutionnel décida de proposer un filtrage plus strict. Une loi fut votée en juin 1976. Et c'est depuis cette date qu'il faut, pour être candidat, 500 signatures émanant d'au moins 30 départements ou territoires d'outre-mer, sans que plus du dixième de ces signatures, soit 50, proviennent d'un même département, les Français de l'étranger constituant, eux-même, un département fictif.

Résultat : en utilisant une règle à calcul, on comprendra que 43 000 élus peuvent aujourd'hui offrir une signature. Ce qui nous donne un maximum théorique de 86 candidats possibles dans la pire des configurations, c'est-à-dire, 500 signatures chacun, ce qui n'est jamais arrivé. En 2002, ils étaient 16 à franchir l'obstacle. Pour 2007, ils sont déjà 35 à prétendre au poste suprême, mais tous ne sont pas assurés de participer, même si le Conseil constitutionnel vient de prendre une décision qui devrait faciliter les choses pour certains d'entre eux. En effet, la liste des noms des élus signataires ne sera plus intégralement publiée comme c'était l'usage depuis 1988.

Retour au texte de loi. Seuls les 500 parrainages nécessaires le seront après tirage au sort, ce qui forcément, redonne un peu d'oxygène aux petits candidats et tout particulièrement à ceux qui ont du mal parce que la publicité autour de leur nom a un effet dissuasif, nous voulons parler de Jean-Marie Le Pen qui s'était plaint d'être empêché par le président de l'UMP, lequel aurait donné, selon lui, des consignes à ses élus afin de réduire le choix à droite.

L'application stricte du texte, l'abandon de l'usage en vigueur depuis 1988, a donc également un avantage pour le gouvernement. C'est qu'il gomme cette accusation, même si le jeu du tirage au sort pour être couché ou non sur la liste des parrainages publiés, ressemble à s'y méprendre à une sorte de roulette russe pour tous ceux qui signeront pour Jean-Marie Le Pen ou Philippe de Villiers avec l'espoir que leur geste reste secret.

Bien évidemment cela enlève de la transparence à notre organisation politique, mais nous pouvons nous demander si un parti qui a obtenu 17% des voix en 2002, et qui participe au débat démocratique, peut-être exclu sans péril de l'élection présidentielle. Pour Jean-Marie Le Pen, et pour d'autres, la réponse est non.
Source : RFI.fr





La iste intégrale des parrainages ne sera plus publiée

02/11/2006 10:21



Le Conseil constitutionnel a décidé de ne plus publier l’intégralité des noms des élus ayant apporté leur signature à un candidat à la présidentielle. Il se contentera d’afficher les 500 parrainages requis, qui seront tirés au sort.

 
Il ne sera désormais plus possible de savoir dans le détail qui soutient un candidat à la présidentielle. Le Conseil Constitutionnel annonce mercredi qu’il « revient à une stricte application de la loi », et qu’il n’affichera désormais qu’une liste de 500 noms d’élus ayant « parrainé » un candidat. Ces noms seront tirés au sort parmi la totalité des parrainages reçus.
 
Cette décision du Conseil est un pis-aller. L’instance affichait depuis 1988, durant deux jours, l’intégralité des parrainages d’élus pour chaque candidat sur la façade de son bâtiment. Une pratique illégale, puisque la loi du 6 novembre 1962, qui régit l’élection du président au suffrage universel, n’impose que la publication au Journal Officiel de 500 noms tirés au sort.
 
A plusieurs reprises, le Conseil a demandé une modification de ce texte. En vain. Depuis 1988, les Sages se mettaient donc hors-la-loi au nom de la « transparence de la vie démocratique »,. Une situation à laquelle le Conseil a décidé de mettre fin, en « prenant acte du refus du législateur d’avaliser une pratique en vigueur » depuis 18 ans.
 
La question de la publication des parrainages avait rebondi après 2002, plusieurs élus ayant choisi d’apporter leur signature à Jean-Marie Le Pen s’étant fait réprimander, parfois violemment, par leurs administrés. Mais la décision du Haut Conseil ne changera pas la donne. Les « petits » candidats, comme le leader du Front National, mais également le représentant de la LCR ou de Lutte Ouvrière, n’ont souvent que quelques signatures de plus que le minimum requis, ce qui permet de connaître lamajorité de leurs parrains.
 
En 2002, Bruno Mégret (MNR) avait ainsi dû se contenter de 525 voix, Daniel Gluckstein (Parti des travailleurs) de 533, et Olivier Besancenot de 543. Quant à Jean-Marie Le Pen (FN), dont on se souvient des plaintes sur ses difficultés à franchir le seuil fatidique des 500, il avait fini à 533 signatures.
 
Dans sa déclaration de mercredi, le Conseil Constitutionnel rappelle que pour qu'une candidature à la présidentielle soit valable, elle doit être « présentée par au moins 500 citoyens habilités, élus d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer » sans qu'aucun département ne recueille plus de 50 signatures. Il ajoute qu'il ne donnera plus le score obtenu par les candidats n'ayant pas obtenu suffisamment de signatures.
Source : lefigaro.fr







Violences urbaines

01/11/2006 19:24



77 000 actes de violences urbaines
entre le 1er janvier et le 30 septembre 2006

C'est suite aux émeutes de banlieues d'octobre-novembre 2005 qu'est créé le 1er janvier 2006 un "indicateur national des actes de violences". Celui-ci permet de visualiser immédiatement l'évolution des dites violences urbaines.

Les chiffres qui en ressortent ne sont pas vraiment à l'avantage du ministre de l'Intérieur. Et bien qu'il soit difficile d'en apprécier l'évolution par rapport aux années précédentes, par manque de chiffres équivalents, les données brutes sont suffisamment explicites.

76 898 actes de violences urbaines sont donc recensés entre le 1er janvier et le 30 septembre 2006 (derniers chiffres disponibles) dont :

  1. Incendies de véhicules : 31.514 (soit 40,98% du total)
  2. Feux de poubelles : 20.080 (26,11% du total)
  3. Jets de projectiles : 6113
  4. Dégradations de mobilier urbain : 5959
  5. Incendies de biens publics : 4396
  6. Violences collectives contre les sevices de sécurité, de secours et de santé : 4244
  7. Rodéos automobiles : 4149
  8. Occupations de halls d'immeubles : 228
  9. Affrontements entre bandes : 215

Ces chiffres nécessitent quelques commentaires.

  1. Incendies de véhicules : tout type de véhicule. Cela va du scooter volé (qu'on brûle pour effacer des traces incriminantes) au bus de transport urbain (avec ou sans passager).
  2. Feux de poubelles : souvent des provocations pour attirer les pompiers ou la police (voir catégories 3 et 6) dans un guet-apens.
  3. Jets de projectiles : cela va du banal caillou, des boules de pétanque ("Je tire ou je pointe ?") aux cocktails molotov en passant par le frigo jeté d'un toit (authentique, en novembre 2005) sur des voitures de police (quand ce n'est pas sur les policiers eux-mêmes).
  4. Dégradations de mobilier urbain : abribus, cabines téléphoniques, etc...
  5. Incendies de biens publics : écoles, mairie, services sociaux, etc... Tout ce qui évoque de près ou de loin l'autorité de l'Etat !
  6. Violences collectives : ce qui est de plus en plus annoncé aux JT tellement c'est spectaculaire. (Voir la vidéo de l'agression des Mureaux)
  7. Rodéos automobiles : on vole un véhicule (de préférence celui du voisin qu'on n'aime pas) et on s'amuse avec !
  8. Occupations de halls d'immeubles : 228, ça a l'air peu mais il ne s'agit que de faits constatés. Et ça n'a pas l'air bien grave ! Mais essayez de rentrer chez vous en traversant un hall occupé par une bande de types à l'air agressif, le crachat ou l'insulte au bord des lèvres...
  9. Affrontements entre bandes : de plus en plus comme aux Etats-Unis, les bandes se battent pour contrôler un bout de "territoire", pour venger une insulte ou tout simplement pour montrer "aux autres" qu'on en a "dans le pantalon" !
    Notre société "s'américanise" dans le plus mauvais sens du terme. Et dire que Sarkozy préfère le modèle américain ! Il doit savoir de quoi il parle puisqu'il en a des exemples quotidiens sous les yeux ?!

Cela dit, allez donc jeter un oeil sur les chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur sur son site internet. Et plus particulièrement sur la page consacrée aux chiffres entre octobre 2005 et septembre 2006.
Le résultat est édifiant et laisse un goût amer dans la bouche après la lecture.

 

Vu sur le site FN06 : http://www.fn06.net/actes_vu.html






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