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arkosy le chauffeur de salle
19/11/2006 16:12
Le conseiller régional Rhône-Alpes frontiste Dominique Martin nous fait gentiment parvenir un excellent argumentaire sur notre esbrouffeur agité ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. A diffuser à volonté sur les forums de discussion !
Un agent de l'établissement
• Il adhère à l’UDR en 1973. • Maire de Neuilly en 1983. • Député des Hauts de Seine depuis 1988. • Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Balladur en 1993. • 1995 : il soutient Balladur contre Chirac à la présidentielle. • 1998 : Secrétaire général du RPR. • 1999 : il conduit la liste de l’opposition avec Alain Madelin aux européennes (12,82%). • 2002 : Ministre d’État, Ministre des Finances de M. Raffarin. • 2004 : Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur de M. Villepin. • 2004 : Président de l’UMP.
Quant Sarkosy parle de « rupture » dans son programme présidentiel : • Soit il ment depuis 20 ans. • Soit il ment sur ses véritables intentions.
Comment fera-t-il demain, ce qu’il n’a pas su, pas pu, ou pas voulu faire depuis 20 ans ?
Sarkozy, c'est Chirac en pire !
Un bilan désastreux : Monsieur Fiscalité
En 2002, comme Ministre des Finances, Sarkozy s’engage sur les promesses du candidat Chirac :
• TVA à 5,5 % pour les CHR (Cafés-Hôtels-Restaurants). • Baisse de l’IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) de 5 % par an.
4 ans plus tard, le résultat est là : • La TVA est toujours à 19,60 %. • L’IRPP n’a pas baissée d’un pouce.
Un bilan déstastreux : Monsieur Insécurité
L’échec de Nicolas Sarkozy dans la lutte contre l’insécurité a été enregistré à la mi-octobre 2006 par l'Observatoire national de la délinquance (OND), dont le président de son « Conseil d’orientation » est un des hommes de confiance du ministre-président de l’UMP, l’ex-grand sachem du Grand Orient Alain Bauer. Au bout d’un moment, il est décidément très dur de pouvoir faire dire aux chiffres l’inverse de ce qu’ils démontrent… Selon le bilan publié par l’OND : • les violences contre les personnes ont encore augmenté de 6,2 % entre octobre 2005 et septembre 2006. • Les « violences liées à des vols » augmentent de 5,6 %. • les « violences gratuites » qui progressent : + 9,3 %. Dans cette catégorie, celles commises « contre les dépositaires de l'autorité » (policiers, gendarmes, pompiers et enseignants) augmentent de 9,7 %. • En revanche, l'OND relève une diminution des violences sexuelles de 6,1 %. Les infractions économiques et financières progressent de 4 %.
Relevons également que les dernières statistiques qui soulignent l’envolée de l’insécurité ces derniers mois légitiment en effet les avertissements et le programme défendu par le président du FN. Ainsi Le Figaro publiait le 23 octobre 2006 un rapport des RG sur l’Etat des banlieues, • « les violences urbaines ont été multipliées par dix en dix ans ». • 110 206 actes de violences urbaines ont été recensés en 2005, contre environ 50 000 en 2001. • 79 898 cas de violences urbaines ont été relevés au cours des neuf premiers mois de l’année 2006. • tandis que les agressions de policiers augmentaient de 15 %.
À l’évidence, Jean-Marie Le Pen observe à bon droit dans Le Parisien que « les électeurs ne voudront pas [en 2007] d'un président aux mains molles. Quand on annonce force 8, ce n'est pas le commandant Royal qu'on appelle à la barre ».
8 bonnes raisons de ne pas voter Sarkozy
1. Sarkozy : « Je suis contre l’immigration zéro », « pour l’immigration choisie »
« Le mythe de l’immigration zéro n’a aucun sens. Il est contraire à l’intérêt de notre pays qui s’est construit à partir de vagues d’immigrations successives » (Assemblée nationale, 3 juillet 2003).
« Depuis quatre ans, j’ai porté des débats qui, dans nombre de cas, étaient en opposition frontale avec le Front national. Le FN, par exemple, se bat sur le thème de l’immigration zéro. J’ai défendu les quotas d’immigrés, c'est-à-dire une immigration positive » (Interview à Libération, 23 décembre 2005).
Sarkozy préfère « l’immigration choisie » à « l’immigration zéro ». Pourtant, selon un rapport récent de l’Inspection générale de l’administration (IGA), cette immigration choisie « risque de créer une vague supplémentaire d'entrée d'immigrés qui ne seront pas à l'abri du chômage », alors que « la France n’a plus dans l’état actuel de son économie, les moyens d’accueillir des immigrants (…). Les capacités d’accueil des populations immigrées sont totalement saturées » (Le Monde, 18 mars 2006).
2. Sarkozy : « Je suis contre l’expulsion des délinquants étrangers qui ont fait leur peine de prison » (double peine)
« Je suis le ministre qui a fait voter la suppression de la double peine à l’unanimité » (Interview à Libération, 23 décembre 2005).
Effectivement, à la demande de Sarkozy, les députés UMP et UDF ont joint leurs voix à celles des parlementaires socialistes et communistes pour interdire l’expulsion des délinquants immigrés « ayant des attaches avec la France », même quand ils sont trafiquants de drogue (articles 22 à 27 de la loi du 26 novembre 2003).
Grâce à Sarkozy, « la Racaille » sortie de prison peut continuer à abuser de notre hospitalité.
Commentaire du Figaro : « Certaines catégories d’étrangers qui vivent depuis plus de dix ou vingt ans sur le territoire français – selon leur statut familial : conjoint français, enfants…, ou qui sont arrivés en France avant l’âge de 13 ans, bénéficient depuis la réforme de la double peine d’une protection quasi absolue » (Le Figaro, 24 mai 2004).
Quant aux clandestins, leur expulsion est rarement appliquée. « Sur les 64 000 arrêtés de reconduite à la frontière, seuls 20 % ont été exécutés. Pour ceux envoyés par voie postale, soit la moitié, le taux descend à... 1 %. En outre, 18 % des décisions de reconduite et 14 % des expulsions sont annulées par les tribunaux » (Le Monde, 12 novembre 2005).
3. Sarkozy : « Je suis pour le droit de vote des étrangers aux élections municipales »
« Je ne trouve pas anormal qu'un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter lors des élections municipales. J'ouvre un débat en faveur d'une mesure que je pense juste » (Interview au journal Le Monde, 24 octobre 2005).
« J’ai écrit dès 2001, dans mon livre Libre, que j’étais favorable au droit de vote des étrangers aux municipales. Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen soit d’accord pour donner le droit de vote aux immigrés » (Interview à Libération, 23 décembre 2005).
Cette position de Sarkozy concerne les étrangers non-européens. Un de ses proches, le député UMP Yves Jégo, avait déjà formulé la même revendication en octobre 2002 (Le Monde, 11 octobre 2002), tout comme Philippe Douste-Blazy (Radio J, dimanche 20 octobre 2002). Les ministres Borloo et Gilles de Robien vont même plus loin puisqu’ils réclament depuis 7 ans le droit de vote pour les étrangers extra-communautaires, non seulement pour les municipales, mais aussi pour les cantonales et les régionales (Le Figaro,1er décembre 1999 et Valeurs actuelles,11 décembre 1999).
4. Sarkozy : « Je suis pour la construction de mosquées et la formation d’imams par l’Etat »
« J’ai été celui qui a porté la question de l’islam en France. J’ai dit que l’islam était une grande religion de France, qu’elle devait être représentée dans le cadre des institutions de la République » (Interview à Libération, 23 décembre 2005).
« C’est parce qu’il n’y a pas assez de lieux de cultes musulmans publics qu’il y a une progression de l’intégrisme » (Nicolas Sarkozy, La République, les religions l’espérance, Le Cerf).
Dans le même ouvrage, Sarkozy propose donc d’autoriser l’Etat et les collectivités locales à participer à la construction de mosquées (par des garanties d’emprunts et la prise en charge des gros travaux), d’instaurer des avantages fiscaux plus importants pour les fidèles musulmans qui participent au denier du culte, d’aider les institutions musulmanes à former leurs imams !
C’est pour cette raison que Nicolas Sarkosy veut remettre en cause la loi de 1905, instituant la séparation de l’Église et de l’État, et fondant les principes d’un État laïc.
5. Sarkozy : « Je suis pour accorder une priorité aux immigrés afin de mieux les intégrer » (discrimination positive)
« Pour rétablir l’égalité des chances, la discrimination positive est une nécessité » (Tribune libre parue dans Le Monde du 2 mai 2003).
« Les musulmans de France sont capables d’avoir des hauts fonctionnaires, des médecins, des professeurs si on leur donne plus que les autres » (France 2, Emission « 100 minutes pour convaincre », 20 novembre 2003).
« Je suis l’homme politique en France qui s’est le plus battu pour la discrimination positive. C’est une idée nouvelle qui est exactement le contraire de l’idéologie véhiculée non seulement par l’extrême droite mais aussi par une partie de la droite » (Interview à Libération, 23 décembre 2005).
Cette discrimination positive n’est effectivement que la priorité accordée aux personnes issues de l’immigration, dans l’éducation, le logement, l’emploi public, les aides sociales.
Elle est synonyme de préférence étrangère, et, par conséquent de racisme anti-français.
Cette discrimination positive légitime la politique des quotas voulue par Sarkosy au détriment des Français qualifié au mérite et par leurs seuls efforts.
6. Sarkozy : « Les étrangers qui s’installent en France ont vocation à devenir Français »
« Nous voulons que les étrangers qui s’installent en France aient vocation à devenir Français » (France 2 « Emission « 100 minutes pour convaincre », 20 novembre 2003).
PARIS (Reuters) octobre 2006 - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy est favorable à l'intégration de la population issue de l'immigration par l'accès à la propriété. « Je crois profondément que la possession d'une parcelle de France, à travers la propriété d'un appartement ou d'un pavillon, peut favoriser l'identification à la France d'une partie des populations issues de l'immigration, donc constituer un puissant levier de l'intégration », a-t-il déclaré. Il s'exprimait lors de la remise d'un rapport du Président du directoire de la Caisse nationale des Caisses d'Épargne, Charles Milhaud, sur l'intégration économique des migrants. « L'accès des migrants à la propriété, voilà un grand chantier qui doit s'ouvrir le plus tôt possible. Voilà une grande ambition pour l'avenir », a-t-il ajouté, selon le texte de son discours diffusé par le ministère de l'Intérieur. Nicolas Sarkozy est parti du constat que seuls 10% des migrants originaires d'Afrique subsaharienne étaient propriétaires de leur logement en France « alors que 43% d'entre eux manifestent leur désir d'accéder à la propriété ». « Ce constat (...) doit nous ouvrir des horizons nouveaux », a-t-il dit, tout en admettant que la situation budgétaire de la France ne lui permet « sans doute pas aujourd'hui » de consacrer à ce chantier « autant d'argent qu'il le faudrait ». Dans son rapport, Charles Milhaud propose de faire jouer aux pouvoirs publics un rôle de levier pour faciliter l'accès de la population issue de l'immigration à l'acquisition d'un logement et s'appuie notamment sur des expériences menées dans l'agglomération lyonnaise. Le rapport Milhaud « ouvre des perspectives innovantes et audacieuses pour mobiliser les ressources des migrants en faveur de l'acquisition d'un logement », a estimé Nicolas Sarkozy. « J'ai l'intention de suivre personnellement, dans l'avenir, la mise en oeuvre de ces actions », a ajouté le président de l'UMP, qui brigue la succession du président Jacques Chirac à la faveur de l'élection présidentielle.
De même, la centaine d’immigrés roumains et bulgares qui squattaient début octobre 2006 des locaux municipaux à Toulouse, après une nuit à la belle étoile, ont obtenu de l’Etat UMP d'être relogés dans des hôtels jusqu'au début de la période hivernale (novembre), a précisé la préfecture de Haute-Garonne. Ce qui leur assure de ne pas être renvoyés dans leurs pays d’origine puisqu’ils seront officiellement « européens » le 1er janvier 2007, Bucarest et Sofia ayant gagné leur ticket d’entrée dans l’UE. Roumains et Bulgares en question, issus principalement en France de la communauté dite « des gens du voyage », auront donc toute latitude pour venir profiter de la générosité des contribuables Français, à qui il est vrai on ne demande pas leur avis, puisqu’ils auront un droit de libre circulation en vertu des accords de Schengen actant la suppression des frontières.
7. Sarkozy : un pro européen atlantiste et anti-démocrate.
Nicolas Sarkozy n’a jamais caché son admiration pour les États-Unis d’Amérique. Il est persuadé que l’Union européenne n’a pas de salut sans les USA. Et pour mieux les servir, il a déclaré, qu’une fois élu, il ferait revoter une mini constitution européenne, mais par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat. Ainsi il s’assoit sur le résultat du référendum de mai 2005 : bel exemple de démocratie !
8. Sarkozy est contre la préférence nationale
Dernier exemple en date (octobre 2006) : 4 milliards du transilien
La SNCF, entreprise publique, subventionnée à grands frais par l’Etat, et donc par le contribuable français s’apprête à accorder à un fournisseur canadien le contrat des Transiliens au détriment de la grande entreprise française Alstom.
En cédant aux principes de l’ultralibéralisme mondial qui considère la France comme un simple espace économique dans un ensemble mondialisé, de surcroît au profit d’un pays dont le marché est relativement fermé, l’Etat se rend coupable d’une trahison : en choisissant un fournisseur étranger, l’entreprise d’Etat jette un injuste discrédit sur la production nationale en suggérant aux clients potentiels du monde entier, une meilleure qualité des équipements canadiens.
Loin des postures nationalistes du gouvernement, le vrai « patriotisme économique » aurait imposé d’appliquer le principe de préférence nationale notamment s’agissant de commandes payées par une entreprise publique avec de l’argent public. Si le conseil d’administration de la SNCF devait prendre cette funeste décision, elle montrerait qu’il ne conçoit la SNCF comme « entreprise nationale » que lorsqu’il s’agit de subventions ou de privilèges. Le FN demanderait alors le limogeage de Mme Idrac.
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Ce que dit Dieudonné
14/11/2006 19:05
Ce que dit Dieudonné Le billet d’Yves Daoudal (http://www.national-hebdo.com)
Au-delà de l’anecdote médiatique, voici les principaux extraits de ce que dit Dieudonné sur sa visite samedi aux BBR, dans une vidéo diffusée sur le site La Banlieue s’exprime (www.labanlieuesexprime.org). Il est intéressant de l’entendre dans son intégralité. On aura aussi des surprises en entendant ce qu’il dit des sans-papiers ou de la colonisation… A la fin de cet entretien, il évoque ” la grande réconciliation nationale qui et en train de se mettre en place “… Je n’ai pas les moyens d’obtenir les 500 signatures. Je vais me déplacer pour aller voir tous les mouvements politiques, les grands rassemblements. Nous ne sommes pas des moutons, on n’a pas à nous dire ce qui est bien et ce qui est mal, la dernière fois j’ai voté Jacques Chirac, je pense que, avec le recul, nous avons un peu voté dans la hâte, nous nous sommes un peu laissé emporter, on n’a pas eu le droit à un débat au second tour, cette année je voudrais au moins que l’on puisse poser des questions aux différents candidats. Il y a de grandes chances que Jean-Marie Le Pen soit présent au second tour de ces élections présidentielles, je suis pour un grand rassemblement, et pour que nous arrêtions aujourd’hui avec toutes ces tensions communautaires, et que nous fassions la paix. On est obligé de faire la paix avec les gens qui a priori sont à l’opposé de ce qu’on représente. Ce n’était pas un appel à voter Jean-Marie Le Pen, mais une première étape, je veux prendre contact avec ces différents mouvements politiques, pour voir exactement ce que chacun nous propose. Moi évidemment j’ai lutté contre le Front national quasiment toute ma vie, ça a commencé à Dreux… C’est vrai que j’ai été longtemps manipulé par les mouvements antiracistes comme SOS Racisme, les mouvements à la Julien Dray, qui selon moi n’ont fait qu’entretenir le racisme dans ce pays. J’ai grandi dans cet univers-là, et j’y ai cru, je viens de la gauche, de l’extrême gauche, et naturellement nous avions toujours cet argument, l’épouvantail du racisme a toujours très bien fonctionné sur la population dont j’étais issu, que je représente, aujourd’hui je pense que si on veut faire évoluer les choses, il faut se débarrasser de ces vieux réflexes et que l’on puisse enfin trouver par nous-mêmes en écoutant les projets politiques, des perspectives politiques. La notion de nationalisme pour moi ça a toujours été extrêmement lointain. Hier j’ai entendu, j’ai discuté avec pas mal de gens… Autour de la francophonie en tout cas, je ressens… ça peut rassembler un peu plus largement les gens qui communiquent en français… En tout cas c’était un premier contact. C’était une initiative personnelle, et nous irons à l’UMP, au PS, chez Chevènement, voir tous ceux qui ont une chance d’être présent au second tour. On va aller voir ce que chacun propose sur les différents sujets qui nous intéressent, notamment sur ce problème d’identité française. J’ai été très bien reçu. On nous avait dit que les gens allaient nous taper dessus, casser du noir, eh bien non. J’ai trouvé ça très chaleureux, j’ai été surpris car on ne nous avait pas dit ça on nous avait dit qu’ils voulaient tous tuer les noirs et les arabes. Je n’ai pas vu de sang, j’ai vu des gens tout à fait courtois… Avec Jean-Marie Le Pen, une franche poignée de mains… Là aussi, pour avoir vécu une diabolisation un peu extrême, peut-être moins que lui, ça fait quand même trente ans qu’il se fait taper dessus… je pense que c’est certainement pour cela qu’il sera présent au second tour de ces élections présidentielles : sa résistance, et sa longévité, sont spectaculaires. Je pense qu’il aura un rôle important à jouer parce qu’aujourd’hui c’est clair qu’il n’a pas les moyens des autres forces politiques, et quand on voit comment ça se passe, les sondages, je me pose quelques questions, j’écoute, il a une écoute, et je pense qu’il peut faire la surprise. On verra si nous sommes reçus de la même façon au parti socialiste, à l’UMP, chez M. Bayrou ou chez M. Chevènement… Le lien qui peut exister avec Le Pen effectivement, outre le fait que nos deux mères soient bretonnes, il y a un côté têtu chez les Bretons, j’aime bien aussi cette résistance et cette opiniâtreté. Je reconnais ce point commun. Après, sur les idées politiques, il faut analyser. Il y a le discours de Valmy qui est intéressant, j’ai découvert un discours qui est très différent de ce que l’on a pu entendre et qui m’apparaît comme extrêmement important, parce qu’il rassemble, c’est une main tendue que je n’ai pas vue depuis longtemps. Je pense que beaucoup de gens vont chercher un séisme politique. J’entends, j’écoute, et je crois qu’il y a pas mal de gens qui voteront cette fois-ci Le Pen, non pas Front national, mais Le Pen, simplement pour que le système implose. Le Pen n’a aucun député pour l’instant, donc il ne peut pas gouverner le pays, donc c’est mettre les élections législatives, ensuite, sous tension, et ouvrir des débats. Le Pen a de grandes chances d’être l’homme de la révolution politique, mais attendons. Il y en aura peut-être d’autres, Chevènement, Bayrou… Ce n’est pas à nous de nous prononcer, mais d’observer la situation, de nous interroger comme tous les citoyens Mon rôle c’est de poser des questions et de vous apporter les réponses que j’ai peu entendre en direct, pour que vous fassiez vous-même votre propre opinion. Il faut arrêter de penser que la population que je peux représenter est une population de moutons et de débiles mentaux. C’est ce qu’on m’a dit au parti socialiste : vous, Dieudonné, vous êtes intelligent, mais vous prenez les gens pour des imbéciles. Eh bien comprenez que ces gens là ne votent pas pour vous la prochaine fois. Jean-Marie Le Pen est certainement celui qui est le plus armé, le plus structuré pour créer une surprise, et pour déstabiliser le système. Le Front national est la seule formation qui n’a jamais exercé le pouvoir et qui vit une diabolisation extrême. C’est sûr que si M. Le Pen était élu, ça mettrait la France dans une situation politique nouvelle, et il n’aurait pas pour autant la possibilité de gouverner. Ça demande de travailler à un programme d’ouverture. Les législatives, ce sera très intéressant, il y aura un grand débat qui va s’ouvrir, 2007 c’est le déclencheur. Si Le Pen est au second tour je ne suivrai pas le mot d’ordre de SOS Racisme et de tous ces imposteurs, ça c’est certain, je voudrai seulement poser des questions précises aux deux candidats. Je pense effectivement qu’il va y avoir un séisme politique. Il y aura une grande pression entre les deux tours, et à ce moment-là il faudra que la démocratie s’exprime et que le débat enfin s’ouvre. Cette visite au Front national, elle était là pour ça : fini les rumeurs, les a priori, nous nous ferons notre avis par nous-mêmes. Ce qui était formidable, c’est de voir à quel point on nous a menti. Les jeunes des banlieues, vous pouvez aller aux BBR, vous ne vous ferez pas taper dessus. Je découvre le nationalisme… moi je suis pour l’ouverture des frontières… autour de la langue française et de la francophonie j’arrive à comprendre l’unité culturelle… Je constate que la nation est une étape vers l’universel. J’écoute avec beaucoup d’attention, je n’ai jamais été tenté pas le nationalisme, mais qu’est-ce que le nationalisme d’aujourd’hui ? Après le discours de Valmy je me dis ah bon d’accord, en fait simplement aujourd’hui mettre en œuvre le projet républicain. Le Pen a de grandes chances d’être au second tour, donc c’est maintenant qu’il faut lui poser des questions. Il faut arrêter avec le ” racisme “. Le racisme est partout, il est dans toutes les communautés, pour le combattre, c’est combattre en soi le sentiment communautaire, soyons ensemble dans un projet qui nous rassemble. On est resté deux heures. On a vu aussi ce qu’ils font en Irak. J’ai été surpris de l’action de sa femme en Irak, au Cameroun aussi. Il faut arrêter avec la diabolisation. Montrer Le Pen comme l’incarnation du mal, ça a servi un discours politique à un moment donné, ce grand chantage au nazisme… C’est tellement ridicule… Quand on est là-bas on voit des gens de partout… Je n’ai pas ma carte du Front national, je n’appelle pas à voter Jean-Marie Le Pen, je ne dis pas qu’il ne faut pas voter Jean-Marie Le Pen, j’écoute…
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Nombre de passage aux JT du soir
07/11/2006 08:45
Télérama publie son baromètre annuel “Les Français et la télévision”, avec, à sept mois des élections, un gros plan sur le traitement de la politique. Une chose est très claire dans ce baromètre: la télévision, via notamment ses journaux de 20h00, favorise massivement ses "deux chouchous" : Sarkozy et Royal. Voici les chiffres de l'INA du nombre de passages dans les JT du soir des grandes chaînes de télévision entre janvier et août 2006.
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