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L'âge du capitaine, un atout pour Le Pen

13/12/2006 20:58



"A mon âge, Clemenceau Premier ministre menait la guerre de 14/18 et la gagnait ". Voilà la question de ses 78 ans balayée lorsqu'on interroge Jean-Marie Le Pen. Et pourtant, la réussite de sa campagne va fortement dépendre de l'homme lui-même, de sa santé, et de son image. Ce vieux combattant le sait. Et il s'y prépare. Il y a un an, le président du Front national apparaissait en public fatigué, appuyé sur une canne après une opération de la hanche. Cette année-là, lors de la fête de Jeanne d'Arc, il rejoignait la place de l'Opéra en voiture, après avoir quitté prématurément le cortège. Il n'en fallait pas plus pour que la presse se penche sur l'âge du chef et au sein même de son parti, des voix s'élevaient contre le patron qui ne voulait pas raccrocher. Et si c'était le combat de trop, murmurait-on au Paquebot, le siège du FN ?

Cette image,
sur laquelle veille précieusement
son épouse Jany


Un an plus tard, Jean-Marie Le Pen a fait mentir ses détracteurs. Il est là et bien là, abordant sa cinquième bataille présidentielle comme toujours sous le signe de la providence : "Si Dieu me prête vie ", glisse-t-il dans chacun de ses discours. Mieux, ce vétéran de la vie politique entré à l'Assemblée comme plus jeune député en 1956 peut espérer capitaliser sur son âge. A une condition : y penser toujours, n'en parler jamais.

Ne pas faire vieux, c'est sur le plan physique s'astreindre depuis la rentrée à un régime alimentaire strict accompagné de séances de gym quotidiennes dans sa villa de Saint-Cloud. C'est également travailler son image, sur laquelle veille précieusement son épouse Jany. Choix de costumes clairs, une nouvelle coiffure pour masquer une calvitie de septuagénaire et une allure de patriarche fringant dans des reportages photos minutieusement préparés.

"Les tabous sont tombés"

Une carte à abattre pour cette dernière bataille : ne plus être à 78 ans celui qui effraie mais celui qui rassure, en persuadant les Français d'avoir posé en premier le bon diagnostic sur leurs problèmes. Sur le plan politique, c'est sa fille Marine à qui il a confié la direction stratégique de sa campagne, qui travaille depuis longtemps à ce repositionnement. " L'âge de Jean-Marie Le Pen est un atout car il est aujourd'hui un personnage familier des Français. Les tabous sont tombés et ses adversaires évoquent continuellement ses thèmes, l'insécurité, l'immigration. Lui porte une ligne politique identifiée et jamais appliquée alors que Sarkozy et Royal jouent de leur jeunesse mais sont des nouveaux contenants sans contenu " analyse-t-elle.

Les enquêtes d'opinion dessinent un électeur du FN qui ne se détermine pas selon les mêmes critères que les autres. L'arrivée d'une nouvelle génération de quinquagénaires lui importe peu. L'intuition de Jean-Marie Le Pen, c'est d'avoir construit une offre inchangée depuis trente ans. C'est toujours la même promesse : perturber le ‘‘système'' et provoquer un séisme politique. Le directeur du département Opinion de l'Ifop, Frédéric Dabi, évoque ainsi " une marque Le Pen ". " Son discours sur l'immigration a été maintes fois répété, il n'a même pas besoin d'en rajouter. Et son âge n'entre pas en ligne de compte dans l'adhésion ou non à ses idées ".

"Effroyablement efficace"

En revanche, sa longévité lui a offert une normalisation médiatique qui lui permet désormais de courir les émissions politiques comme tout "grand" candidat à l'Elysée. Il y a quelques années, la plupart de ses apparitions à la télévision s'accompagnait d'un dérapage contrôlé, avec polémique à la clé. Aujourd'hui, il est appelé à s'exprimer longuement et calmement sur toutes les questions concernant l'avenir du pays, comme récemment dans l'émission Ripostes de Serge Moati.

Le vieux chef
a pour l'instant réussi à ne pas
se ringardiser


"Effroyablement efficace" commentait le lendemain le chroniqueur télé du Monde, un Jean-Marie Le Pen souriant et agile qu'aucun de ses adversaires ne parvint effectivement à réellement déstabiliser. L'historien Alain Gérard Slama compare sa posture à celle d'un Pétain. " La stratégie du maréchal républicain, c'était tenir les deux bouts de la chaîne. Rassurer les modérés, et mordre sur l'électorat de gauche, en ayant plus de preuves à fournir à sa clientèle traditionnelle ".

Sa stratégie d'atténuation sur le terrain de l'invective porte ses fruits en termes de popularité. Au-delà d'intentions de vote qui oscillent entre 12% et 17%, jamais sa cote de bonnes opinions n'a été aussi élevée, cinq mois avant le scrutin présidentiel. Elle s'élevait à 25% dans le dernier baromètre Ifop/Paris-Match. L'effet Marine Le Pen ? " On ne dicte pas à Jean-Marie Le Pen ce qu'il doit faire, nuance sa fille. Cela ne marche pas comme ça avec lui... Mon rôle et celui de la nouvelle génération de cadres qui l'entourent est de lui expliquer le bénéfice qu'il peut tirer d'un discours moderne et pragmatique ".

En l'absence de rivaux de sa génération, le vieux chef a pour l'instant réussi à ne pas se ringardiser dans la campagne qui s'amorce. Et si son âge peut lui permettre de moissonner plus de voix dans un électoral vieillissant, il en aura fait une arme inattendue. D'ici le printemps, il ménagera ses forces, attendant seulement le mois de mars pour déployer sa gouaille lors de quelques meetings.

source : tf1.ici






Le programme le Pen poussé dans ses retranchements

13/12/2006 20:53



Poussons le solide programme du FN dans ses retranchements...

... plutôt que d’essayer de disqualifier le candidat.

J’ai commencé à décortiquer les projets présidentiels de nos candidats, c’est pourquoi je cherchai le programme de celui qui devrait être de nouveau au second tour des présidentielles, à savoir J. M. Le Pen. En guise de programme, je n’ai trouvé qu’un discours du dimanche 12 novembre 2006, tenu au Bourget et intitulé sobrement « Projet présidentiel ».

Il y déploie les grands volets de son programme. Ce que j’y ai trouvé est un véritable projet nationaliste, convaincant en ce que le candidat du Front national a su parfaitement jouer sur tous les apports de la notion de Nation à la politique. En cela, il offre à l’échiquier politique la vision la plus nette parmi celles des candidats actuels. La Nation est la transcendance du Peuple qui se recoupe avec l’Etat, le creuset idéal pour l’alchimie entre Liberté, Egalité et Fraternité. C’est dans la Nation que l’on peut concevoir un Intérêt général, omniprésent en Droit administratif.

Première constatation : Le Pen a trouvé son ton de chef d’Etat. A mille lieues de celui de Sarkozy.

Là où Sarkozy emploie un vocabulaire (peut être aurais je du employer le terme de « vocabilaire », que m’indiquait mon doigt glissant sur mon clavier) agressif pour s’attaquer aux petites gens, aux délinquants, aux racistes, aux hooligans, aux profanateurs, aux islamistes (et systématiquement au « méchant » du dernier fait divers), J. M. Le Pen, lui, se montre bien plus mesuré dans ses paroles. Se mettant, comme lors de son discours du 21 avril 2002, du côté des « petits, des obscurs, des sans-grades » (et plagiant du même coup discours de Hitler de 1932 (1)), ses flèches les plus acérées, il les tire en introduction et en conclusion de son discours, et ses cibles sont claires : ce sont les autres candidats (il n’est pas à l’origine du sigle satirique UMPS pour rien) ; mais pas uniquement.

En effet, les bobos (exit les « gauchistes »), le MEDEF, les syndicats, les lobbies, et surtout l’Union européenne en prennent pour leur grade, ce dont M. Sarkozy se garde bien. On n’oubliera pas qu’il est « fort avec les faibles, et faible avec les forts » (dixit L. Fabius il me semble), et qu’il tient plus du « caméléon » que du caniche (selon Le Pen).

Dans le discours de Le Pen, point d’envolée contre le mariage forcé, contre l’excision, contre la polygamie ; autant d’attaques à peines dissimulées à l’encontre des musulmans conservant ou retournant aux coutumes du Maghreb, et que l’on retrouve dans les discours du Ministre de l’Intérieur.

En amuse bouche et en apéritif, les volées de bois vert que reçoivent les deux partis majoritaires sont particulièrement jouissives. Il faut dire que Le Pen connaît son sujet et garde sa chasse des nouveaux convertis au marketing de la rupture, et aux dragues éhontées de l’électorat frontiste. Une dernière énumération des mensonges les plus flagrants de ces dernières années (« Menti sur les bienfaits de la rigueur. Menti sur les bienfaits du passage à l’euro. Menti sur les bienfaits de la mondialisation heureuse. Menti sur l’état général du pays. »), et l’on entame la litanie de ce qu’ils ont « cassé » en 30 ans. Puis Le Pen rappelle ses diagnostiques de toujours, rappelle la disqualification systématique dont il a été l’objet, se moque de les voir reprendre ses thèmes et ses propositions. Et le voici qui balaie Ségo et Sarko, les ridiculisant tour à tour puis les amalgamant (« Sargolène ou Ségozy »). Le Pen joue sur notre émotionnel, et il le fait bien.

Deuxième constatation : Un diagnostique limpide et une solution nationaliste qui en vaut bien d’autres

Sans entrer dans les détails, insistons sur le fait que le projet politique de Le Pen montre une capacité d’analyse très perçante. Plus surprenant : la variété des conclusions trouvera l’oreille des sympathisants de Gauche, parfois au terme d’une pirouette habile.

Par exemple, sur la financiarisation de l’économie : Le Pen commence par dénoncer « Dans un monde changeant où l’accélération technologique devenait fulgurante, où la mondialisation se généralise et s’aggrave, il était fatal que le capitalisme, devenu patrimonial, privilégiât l’actionnaire sur l’entrepreneur et le salarié. Il fallait alors lutter contre l’immobilisme que favorisaient, par intérêt ou par lâcheté, gouvernants ou patrons du CAC 40 et « autres barons du MEDEF » ». Qui sera encore surpris par ses avancées dans les classes populaires, celles là mêmes qui hier votaient communiste ? Le Pen a des accents fordiens, ou pour se limiter aux hommes politiques, fait écho à Roosevelt et à De Gaulle.

S’en suit une batterie de propositions franchement libérales, qui précèdent : « Car, la liberté que je défends, n’est pas la loi de la jungle des économistes libéraux. Elle n’est pas la politique menée main dans la main par nos gouvernants, valets depuis 40 ans de la même politique économique, privilégiant la finance à la production, et qui a choisi le mondialisme contre les développements économiques de la Nation. ». Ouf ! Nous voilà rassurés ! Nous sommes prêts pour le passage sur l’impôt sur le revenu qu’il faut à terme, comme l’impôt sur les successions, supprimer.

D’aucun pourrait trouver ce programme schizophrène. Il est pourtant plus cohérent qu’il ne le parait : ce sont uniquement d’autres conceptions de nos notions que J. M. Le Pen utilise comme briques de son édifice.

Troisième constatation : Les lacunes de la dialectique Lepéniste à la fois sont préoccupantes et doivent servir de base au débat

Si Le Président du FN est l’auteur d’une synthèse des idéaux nationalistes qui convainc si bien et tant, c’est qu’il a su évacuer de son discours les définitions claires de ses concepts. S’il a volé à ses adversaires cette propension à l’esquive, son discours conserve une certaine consistance quand la soupe de l’UMP et du PS vire au brouet insipide à force de ne pas vouloir appréhender les « sujets qui fâchent ».

En définitive, les valeurs ne sont pas tant critiquable que leur concrétisation dans la politique d’un Etat totalitaire : un Etat communiste comme une démocratie libérale, une socio démocratie, ou un fascisme, pourraient tout à fait tous se prévaloir de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité, mais en donnant leurs interprétations personnelles de ces trois notions.

C’est pourquoi lorsque l’on caractérise les totalitarismes fascistes, nazis, communistes, qui ont marqué le XXème siècle, l’on se penche d’avantage sur la place de l’individu dans la société, de l’approche tout Etatique (pour le fascisme), de l’importance biologique, darwinienne de la race (la race supérieure pour le nazisme), le contrôle de l’outil de production (pour le communisme), l’inclinaison à provoquer des Guerres, de la place du meneur (petit père des peuples, Reichführer, Duce...), les libertés civiles réduites à la portion congrue.

Quelle place pour l’individu dans la France de M. Le Pen ? Peut il encore s’exprimer ? S’associer ? Se syndiquer ? S’opposer ? Choquer ? Impossible de ne pas lier cet enjeu à la problématique des libertés civiles car elles sont capitales dans le maintien de l’Etat de Droit. J. M. Le Pen a probablement une autre conception de ce que signifie « lutter contre la délinquance » ou « endiguer l’immigration illégale », deux préoccupations qui sont forcément partagés par tous (ou presque). D’abord en ce qui concerne la définition de la délinquance, qui est déterminée par la loi pénale. Ensuite dans le moyen de cette répression, qui serait probablement officieusement pour partie déléguée aux « groupes d’autodéfense » et autres milices punitives auxquelles les extrémistes ont toujours laissé les mains libres. Enfin dans les limites de cette lutte : quelle défense de la vie privée, de la liberté de conscience, de la présomption d’innocence, de l’interdiction des méthodes d’interrogation musclées. « La fin justifie les moyens » disait Machiavel.

Les libertés civiles ont été progressivement affaiblies dans notre pays. Il n’en reste plus grand-chose pour la jeune génération. Quand elle connaît ses droits, elle ne les invoque que pour esquiver ses devoirs. Il y a une disproportion manifeste entre l’hystérie suscitée par la Star Academy ou la Coupe du monde de football et les manifestations de protection des droits de la défense, le droit à un avocat dès la première heure de garde à vue, le respect de l’enfant dans la chasse à la criminalité (projet de loi de prévention de la délinquance prévoyant un fichage dès 3 ans) ou simplement le droit à ne pas rendre coupable toute la population (CF. Loi DADVSI qui rend coupable 88,7% des foyers : ceux qui ont de la musique copiée chez eux).

Après de telles atteintes aux libertés civiles qui ont mithridatisé la population (2), on peut imaginer que d’autres ne provoqueront pas beaucoup plus de tollé, au mieux quelques manifestations, quelques émeutes que nos miliciens armés se feront un plaisir de briser.

J. M. Le Pen déclare vouloir réarmer la France et « Ainsi, nous pourrons nous tourner vers le monde car nous avons aussi une responsabilité à son égard, celle d’apporter ce que notre peuple a mis 2000 ans à construire, les valeurs universelles que nous portons : Nation et République, Liberté, Egalité, Fraternité, Responsabilité, Honneur, Patrie, Valeur et discipline. Cette exception française que nous offrons comme modèle au monde et qui seule peut permettre la paix et le développement, l’équilibre du monde. (...) C’est le seul intérêt national, toujours et partout, qui dictera la position de la France porteuse dans le Monde des valeurs que je définissais tout à l’heure. ». Encore une fois, avec quelle facilité il engagerait la France dans une Guerre, et rétablirait des colonies prises de force, nous l’ignorons.

Enfin, le nationalisme repose sur la nationalité. Comment s’acquiert elle (retour au Droit du sang, retour possible sur les naturalisations des dernières années, combien de générations avant d’être français) ? Comment se transmet elle (les mariages « mixtes » donnent ils la nationalité française) ? Avec quelle facilité se perd elle (au premier délit, la première arrestation) ? Jusqu’où va la préférence nationale (attribution des aides sociales, mais quels droits civils et civiques, quelle protection sociale) ? Les critères biologiques, ethniques, religieux, politiques, entrent ils en ligne de compte (et qui en jugera (3)) ? Quels droits reste t il aux étrangers (à part celui de fermer leurs gueules) ? L’assimilation emporte t elle l’abandon de sa religion ? Quels devoirs pour eux ? Et pour l’Etat (politique de stérilisation) ?

A côté de cela, d’autres questions se soulèvent d’elles même (mais vont mieux quand on les soulève) : L’Etat a-t-il droit de vie et de mort sur ses sujets, et à partir de quel crime ? Dès que l’on aborde la peine de mort, le programme du FN est bien moins séduisant pour la jeunesse. Le Président Le Pen sera-t-il aussi laxiste avec les nostalgiques du nazisme qu’il ne l’est au sein de son propre parti ? Tolèrera t il leur brutalité arbitraire, contraire au principe de l’exclusivité de l’Etat en matière de violence légitime ?

Le programme du Front a des réalités que son discours ne reflète pas. Ces réalités sont dans l’ombre, et nul ne les en sort alors qu’elles seules permettraient de donner toutes ses dimensions au Lepénisme, et de le juger à l’aune de ce qu’il est véritablement.

Après ces différentes constatations, il me reste quatre grandes colères, et elles ne sont pas à l’encontre de M. Le Pen, qui joue sa partition avec brio.

A l’UMP et au PS : pourquoi avoir été aussi incompétent dans la gestion de la France, pourquoi avoir frustré le Peuple et l’avoir tenté avec les populismes ? Pourquoi ne s’être jamais remis en cause, et s’être réfugié derrière l’argument : « c’est nous, le communisme ou le fascisme » ? Aux candidats de ces partis : pourquoi jouer à l’oxymore de la « rupture tranquille », de « l’ordre juste » ? Pourquoi contribuer à la destruction du sens, à l’occultation de la vérité avec autant d’aplomb ? Pourquoi ne pas assumer ses positions en expliquant que « redonner de la valeur au travail » ce n’est pas assurer la situation des travailleurs, mais affaiblir celle des chômeurs et RMIstes ? Pourquoi se réfugier systématiquement derrière de grandes phrases ineptes, depuis les montagnes à gravir de Ségo aux pentes rudes et routes droites de Raffarin ? Pourquoi avoir sapé l’esprit critique des citoyens avec tant d’application ?

Aux hommes de la politique et aux médias : pourquoi traiter Le Pen en pestiféré ? Pourquoi lui ressortir ses sempiternels dérapages aujourd’hui maîtrisés, ou se reprocher de ne pas les avoir dépoussiérés (4) ? Le Pen a un programme solide, qu’il faut contrer sans peur du débat. Plutôt qu’une disqualification, plutôt qu’une contradiction, il convient d’exiger de lui qu’il précise sa pensée. Lui qui est déjà sur la ligne jaune et qui se prétend seul gardien de la vérité, il convient de l’abattre avec ses propres armes, simplement en faisant tomber le masque, et il n’est possible de ne le vaincre qu’ainsi.

Ma dernière colère, elle est envers nous tous. Alain écrivit que « Tout peuple qui s’endort en liberté se réveille en servitude ». S’il est temps (et même plus que temps) de relever la tête, ne nous jetons pas, comme lors de tellement de nos soulèvements, dans la gueule du loup pour mieux semer les renards !

Soyons intraitables et critiques : nous aurons les dirigeants que nous mériterons.

(1) « Notre National-Socialisme est le futur de l’Allemagne. Bien que ce futur soit économiquement résolument à droite, nos coeurs resteront à gauche. Mais par dessus tout, jamais nous n’oublierons que nous sommes Allemands », A.Hitler, 29 novembre 1932, discours de clôture du congrès annuel du NSDAP (National Sozialistisches Demokratisches Partei)

« Je suis économiquement de droite, socialement de gauche et surtout nationalement de France », Jean Marie Le Pen, au soir du premier tour des élections présidentielles 2002, et depuis sur toutes les télévisions françaises. http://www.liberte-cherie.com/msg984-Demandez_le_programme_Don_Quichotte.html

(2) Le roi Mithridate ingérait quotidiennement une dose de poison croissante pour y habituer son corps, pensant ainsi se prémunir de l’empoisonnement d’un ennemi.

(3) Allez, que l’on m’attribue un point Godwin : Göring n’a-t-il pas dit « Je suis celui qui décide qui est Juif et qui ne l’est pas. »

(4) Ainsi Moati serait coupable selon ses pairs de ne pas être « rentré dans le lard » du président frontiste, et de ne pas lui avoir ressorti les squelettes du placard, quant à Bayrou il n’aurait pas du débattre cordialement avec lui.


Source : Agoravox






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