amarine

VIP-Blog de amarine

amarine
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

108 articles publiés
dans cette catégorie
33 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 03/08/2006 16:39
Modifié : 17/01/2012 21:22

(0 ans)
Origine :
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Décembre  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
01020304050607
08091011121314
15161718192021
22232425262728
293001020304


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ multimédias ] [ Marine Le Pen ] [ Jean-Marie Le Pen ] [ Sujets divers ] [ Mes reflexions ] [ Les communiqués ] [ citations ]

L'âge du capitaine, un atout pour Le Pen

13/12/2006 20:58



"A mon âge, Clemenceau Premier ministre menait la guerre de 14/18 et la gagnait ". Voilà la question de ses 78 ans balayée lorsqu'on interroge Jean-Marie Le Pen. Et pourtant, la réussite de sa campagne va fortement dépendre de l'homme lui-même, de sa santé, et de son image. Ce vieux combattant le sait. Et il s'y prépare. Il y a un an, le président du Front national apparaissait en public fatigué, appuyé sur une canne après une opération de la hanche. Cette année-là, lors de la fête de Jeanne d'Arc, il rejoignait la place de l'Opéra en voiture, après avoir quitté prématurément le cortège. Il n'en fallait pas plus pour que la presse se penche sur l'âge du chef et au sein même de son parti, des voix s'élevaient contre le patron qui ne voulait pas raccrocher. Et si c'était le combat de trop, murmurait-on au Paquebot, le siège du FN ?

Cette image,
sur laquelle veille précieusement
son épouse Jany


Un an plus tard, Jean-Marie Le Pen a fait mentir ses détracteurs. Il est là et bien là, abordant sa cinquième bataille présidentielle comme toujours sous le signe de la providence : "Si Dieu me prête vie ", glisse-t-il dans chacun de ses discours. Mieux, ce vétéran de la vie politique entré à l'Assemblée comme plus jeune député en 1956 peut espérer capitaliser sur son âge. A une condition : y penser toujours, n'en parler jamais.

Ne pas faire vieux, c'est sur le plan physique s'astreindre depuis la rentrée à un régime alimentaire strict accompagné de séances de gym quotidiennes dans sa villa de Saint-Cloud. C'est également travailler son image, sur laquelle veille précieusement son épouse Jany. Choix de costumes clairs, une nouvelle coiffure pour masquer une calvitie de septuagénaire et une allure de patriarche fringant dans des reportages photos minutieusement préparés.

"Les tabous sont tombés"

Une carte à abattre pour cette dernière bataille : ne plus être à 78 ans celui qui effraie mais celui qui rassure, en persuadant les Français d'avoir posé en premier le bon diagnostic sur leurs problèmes. Sur le plan politique, c'est sa fille Marine à qui il a confié la direction stratégique de sa campagne, qui travaille depuis longtemps à ce repositionnement. " L'âge de Jean-Marie Le Pen est un atout car il est aujourd'hui un personnage familier des Français. Les tabous sont tombés et ses adversaires évoquent continuellement ses thèmes, l'insécurité, l'immigration. Lui porte une ligne politique identifiée et jamais appliquée alors que Sarkozy et Royal jouent de leur jeunesse mais sont des nouveaux contenants sans contenu " analyse-t-elle.

Les enquêtes d'opinion dessinent un électeur du FN qui ne se détermine pas selon les mêmes critères que les autres. L'arrivée d'une nouvelle génération de quinquagénaires lui importe peu. L'intuition de Jean-Marie Le Pen, c'est d'avoir construit une offre inchangée depuis trente ans. C'est toujours la même promesse : perturber le ‘‘système'' et provoquer un séisme politique. Le directeur du département Opinion de l'Ifop, Frédéric Dabi, évoque ainsi " une marque Le Pen ". " Son discours sur l'immigration a été maintes fois répété, il n'a même pas besoin d'en rajouter. Et son âge n'entre pas en ligne de compte dans l'adhésion ou non à ses idées ".

"Effroyablement efficace"

En revanche, sa longévité lui a offert une normalisation médiatique qui lui permet désormais de courir les émissions politiques comme tout "grand" candidat à l'Elysée. Il y a quelques années, la plupart de ses apparitions à la télévision s'accompagnait d'un dérapage contrôlé, avec polémique à la clé. Aujourd'hui, il est appelé à s'exprimer longuement et calmement sur toutes les questions concernant l'avenir du pays, comme récemment dans l'émission Ripostes de Serge Moati.

Le vieux chef
a pour l'instant réussi à ne pas
se ringardiser


"Effroyablement efficace" commentait le lendemain le chroniqueur télé du Monde, un Jean-Marie Le Pen souriant et agile qu'aucun de ses adversaires ne parvint effectivement à réellement déstabiliser. L'historien Alain Gérard Slama compare sa posture à celle d'un Pétain. " La stratégie du maréchal républicain, c'était tenir les deux bouts de la chaîne. Rassurer les modérés, et mordre sur l'électorat de gauche, en ayant plus de preuves à fournir à sa clientèle traditionnelle ".

Sa stratégie d'atténuation sur le terrain de l'invective porte ses fruits en termes de popularité. Au-delà d'intentions de vote qui oscillent entre 12% et 17%, jamais sa cote de bonnes opinions n'a été aussi élevée, cinq mois avant le scrutin présidentiel. Elle s'élevait à 25% dans le dernier baromètre Ifop/Paris-Match. L'effet Marine Le Pen ? " On ne dicte pas à Jean-Marie Le Pen ce qu'il doit faire, nuance sa fille. Cela ne marche pas comme ça avec lui... Mon rôle et celui de la nouvelle génération de cadres qui l'entourent est de lui expliquer le bénéfice qu'il peut tirer d'un discours moderne et pragmatique ".

En l'absence de rivaux de sa génération, le vieux chef a pour l'instant réussi à ne pas se ringardiser dans la campagne qui s'amorce. Et si son âge peut lui permettre de moissonner plus de voix dans un électoral vieillissant, il en aura fait une arme inattendue. D'ici le printemps, il ménagera ses forces, attendant seulement le mois de mars pour déployer sa gouaille lors de quelques meetings.

source : tf1.ici






Le Pen avait encore raison !

07/12/2006 17:45

Le Pen avait encore raison !


Cela fait bien longtemps que le Conseil Economique et Social (CES) aurait dû consulter l'excellent programme du Front National. Il semble en effet qu'il vient seulement de prendre connaissance du projet présidentiel de Jean-Marie Le Pen qui énonce : « En libérant le monde économique des contraintes absurdes d’un Etat qui n’a plus rien de providentiel, je donnerai parallèlement aux salariés la liberté de voir émerger des syndicats réellement représentatifs en supprimant le monopole-fromage des syndicats issus de la résistance ».

Dans une consultation à la demande du gouvernement, le Conseil Economique et Social vient ainsi d'émettre un avis prônant une réforme de la représentativité syndicale, qui, s'il est repris par le gouvernement, mettra fin au monopole des cinq grandes confédérations (CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC) dans le secteur privé, qui prévaut depuis 1966. « Cette situation [de monopole imposé par la loi] qui pouvait avoir sa justification dans le contexte historique de l'après-guerre apparaît aujourd'hui largement obsolète » (AP, 29.11.06), juge avec perspicacité le Conseil, 40 ans après. Même si sa lepénisation est beaucoup trop superficielle pour redresser la France, on ne peut que se féliciter qu'après des dizaines d'années de non représentation du monde du travail, de paralysie des services publics, de régression économique, d'emplois fictifs et autres détournements de l'argent public à cause des syndicats totalitaires (voir notre article), le système UMPS soit subitement traversé par une lueur de bon sens et de courage. Mais il reste encore au Parlement (pas représentatif celui-là non plus) à convertir cet avis en acte...

Chômage, immigration, émeutes, insécurité, faillite de l'Etat, SIDA, monopole des syndicats, etc... Le Pen avait raison !

Source : veritesurlefn.org






Quelle position pour Le Pen en 2007 ?

06/12/2006 21:52




Les instituts de sondages le donnent plus haut qu'en 2002 à la même époque. Et, dans l'entourage de Le Pen, la tentation de réorienter sa stratégie politique vers la gauche et l'électorat populaire existe. Mais le président du Front national ira-t-il jusqu'au bout de cette stratégie ?


21 avril 2002 au soir. Jean-Marie Le Pen accède au second tour de l'élection présidentielle, à la surprise des médias et du personnel politique. Jean-Claude Martinez, proche conseiller du président du Front national, lui rédige alors les grandes lignes de son intervention télévisée. Devant les caméras de télévision, Jean-Marie Le Pen proclame :
« N'ayez pas peur de rêver, vous les petits, les sans-grade, les exclus. Ne vous laissez pas enfermer dans les vieilles divisions de la gauche et de la droite. Vous, qui avez supporté depuis 20 ans toutes les erreurs et les malversations des politiciens. Vous, les mineurs, les métallos, les ouvrières et les ouvriers de toutes ces industries ruinées par l'euro-mondialisme de Maastricht. Vous, les agriculteurs aux retraites de misère et acculés à la ruine et à la disparition. Vous, qui êtes les premières victimes de l'insécurité, dans les banlieues, les villes et les villages. »

Il poursuit :
« J'appelle les Françaises et les Français, quelles que soient leur race, leur religion ou leur condition sociale, à rallier à cette chance historique de redressement national. ».

Jean-Claude Martinez le défend déjà en 2002 : l'espace politique de son patron est à gauche, les catégories populaires ayant déserté pour une bonne part le vote socialiste et communiste. Contre l'essentiel des proches et conseillers de Le Pen, il préconise de s'adresser prioritairement aux laissés pour compte de la mondialisation libérale. Entendu au soir du premier tour, ce conseil sera pourtant abandonné par Le Pen entre les deux tours, rattrapé par les tropismes traditionnels du Front national (immigration, insécurité, etc.).

Mais la situation politique a évolué. Depuis 2002, bien des choses se sont passées. L'appareil du FN a pu mesurer l'importance du vote frontiste dans d'anciennes régions industrielles ou communistes comme le Nord-Pas de Calais ou le Sud-Est. Et le 29 mai 2005, Le Pen a fait partie d'une majorité politique pour la première fois de sa carrière au sein du Front national : celle du non au référendum sur le traité constitutionnel européen. Les candidats à l'élection présidentielle des deux principales formations politiques, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, ont tous deux été de fervents partisans du oui. Dans cette hypothèse, une part significative des 54% des électeurs du 29 mai pourrait ainsi vouloir faire « turbuler » à nouveau le système le 22 avril 2007, le jour du premier tour de l'élection présidentielle.

L'exemple de Chavez
Depuis la première guerre du Golfe à laquelle il s'était opposé, Jean-Marie Le Pen a envoyé des signaux aux icônes de la gauche dans le monde. Après 2002, des contacts sérieux ont été pris par Jean-Claude Martinez afin de lui faire rencontrer le symbole de l'« anti-impérialisme », Fidel Castro. Accueilli favorablement par le président cubain d'après Martinez, l'initiative aurait capoté du fait de l'opposition des anticommunistes du Front, au premier rang desquels Bernard Antony, qui a quitté la direction du FN depuis. Il a également signé un article favorable au président vénézuelien Hugo Chavez dans National Hebdo, l'organe de presse du Front national. Chavez exerce un puissant effet de fascination sur des publics très divers, des milieux marxistes à ceux de la droite nationale antiaméricaine. Il est regardé avec attention pour sa capacité à avoir fait voler en éclat les anciennes alliances politiques au Vénézuela, balayant la gauche et la droite dites « classiques ». Un modèle que Martinez reformule en un slogan politique : le « Front Alternational ».

Premiers signaux
Le discours de Le Pen à Valmy le 20 septembre 2006, rédigé par Alain Soral, l'essayiste qui a annoncé son ralliement au candidat du Front national et qui est devenu l'un des conseillers du président du FN, a surpris les observateurs du parti. Fin du droit du sang, préférence du droit du sol, défense de l'assimilation contre le communautarisme, acceptation des « Français issus de l'immigration » : le discours fleurait davantage la gauche républicaine que l'ancien langage frontiste.
Citons Jean-Marie Le Pen dans le texte :
« Oui tous, non pas Français de souche ou de papier mais Français de cœur et d'esprit, nous pouvons constituer demain, dans un grand élan d'union nationale, cette armée hétéroclite des soldats de Valmy rassemblée autour d'une même idée - de cette France, qui est d'abord une idée - celle de la République, une et indivisible, fière de son histoire et assimilatrice, respectueuse de la liberté et soucieuse des humbles, et plus que tout éprise de justice et d'égalité , celle de la République, selon notre Constitution : Laïque, Démocratique et Sociale. »


Que décidera Le Pen et son premier cercle ?
Jean-Marie Le Pen privilégiera-t-il une stratégie « de second tour » comme le préconise Jean-Claude Martinez, qui a publié en début d'année A tous les Français qui ont déjà voté une fois Le Pen (Editions du Monde) ? C'est la stratégie que défend aussi Alain Soral, qui affirme que « beaucoup d'intellectuels, artistes, entrepreneurs avouent déjà en privé qu'ils vont voter Le Pen ».
Mais les pesanteurs idéologiques du Front national ne neutraliseront-elles pas les vélléités de ces conseillers de l'ombre d'infléchir la ligne de Jean-Marie Le Pen ? Soral prétend pour sa part que Le Pen est « convaincu » de la nécessité de se repositionner.
Du côté des candidats Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou, rien ne semble indiquer, pour le moment, la construction d'une stratégie qui serait suceptible de concurrencer Jean-Marie Le Pen, s'il optait pour un positionnement « à gauche ».

Ces médias qui ne lui sont pas défavorables
On parle beaucoup des invitations plus régulières du président du Front national dans les grands médias (Ripostes, RMC, etc.). Mais Jean-Marie Le Pen peut aussi compter sur le retour du magazine Le Choc du mois, classé dans la « droite nationale », qui avait dû cesser de paraître en 1993 après une série de condamnations judiciaires. Relancé en avril 2006, le magazine a déjà publié six numéros et accueilli de nombreuses personnalités : Dieudonné, Denis Tillinac, Philippe de Saint-Robert, Dominique Jamet, Charles Saint-Prot, Jean Sévillia, le père Michel Lelong, Sylvain Attal, Dominique Jamet, Michel Maffesoli, Jürgen Elsässer, etc. Interrogé par Marianne2007.info, son rédacteur en chef Bruno Larebière ambitionne de réunir « people et intellos ». Son casting rappelle un peu celui de feu l'émission « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson. Bruno Larebière déclare ne pas vouloir « jouer les rabatteurs pour Le Pen » et affirme n'avoir « aucun lien organique ou capitalistique avec le Front national ». Il faut noter que c'est dans Le Choc du mois que Dieudonné avait fait les premiers pas en direction de Jean-Marie Le Pen.
Sur Internet, le site Novopress et ses déclinaisons régionales ont réussi à atteindre un lectorat important. A l'inverse du site France-echos qui lorgne parfois du côté de Philippe de Villiers par anti-islamisme, les rédacteurs de Novopress voient d'un bon oeil Le Pen en 2007.
Le site Salut Public travaille quant à lui à la mise en acceptation idéologique des passerelles entre républicains de gauche et lepénistes.
Enfin, les partisans de Dieudonné donnent la parole à Jean-Marie Le Pen sur leur site labanlieuesexprime.org comme sur cet entretien-vidéo.

Source : Marianne2007






Début | Page précédente | 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact amarine ]

© VIP Blog - Signaler un abus