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Le Pen veut élargir son électorat
20/02/2007 17:53
Arrivé au second tour de l'élection de 2002, le leader du Front national entend rééditer sa performance en s'appuyant sur de nouveaux électorats.
Aller au même rythme qu'il y a cinq ans. Et tenter d'élargir l'éventail de son électorat potentiel. Ce vendredi, une centaine de personnes se pressent devant le cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer dans la baie de Somme et attend Jean-Marie Le Pen. Il vient rendre hommage aux 849 coolies enterrés là, débarqués avec les troupes anglaises lors de la Première Guerre mondiale. Les militants se mêlent aux habitants du bourg, dans un vent cinglant. De banquets patriotiques en déplacements sur des thèmes choisis, Le Pen reste persuadé que tout se jouera dans la dernière ligne droite. Convaincu également que les électeurs d'hier referont le même geste demain. Là, ce sont les 450 000 membres de la communauté chinoise qu'il courtise . «Ségolène Royal est allée sur la Muraille de Chine. Comme je ne peux pas me le permettre, j'ai tenu à leur rendre hommage dans ce petit coin de Chine en Picardie», se justifie-t-il.
S'il vient jauger sa popularité sur une terre qui ne lui fera pas défaut cette année encore, Le Pen ne néglige aucune catégorie de population. A l'heure de l'apéritif, ce vendredi, autour du chef, toute cette petite foule se retrouve au Rio, un thé dansant. Son patron, Daniel Lefebvre, juge que, «maintenant, il faut quelqu'un d'autorité. Le Pen est un homme politique respectable et responsable». Pour se hisser au second tour de la présidentielle, Le Pen doit renforcer son assise électorale. A la barre de cette manoeuvre de séduction tous azimuts, Marine Le Pen, directrice stratégique de la campagne. Désormais Le Pen se présente comme un homme de «centre droit» et joue sur la fibre républicaine. Dans son discours de Valmy, en septembre, largement inspiré par sa benjamine et par l'essayiste Alain Soral, il lance une invitation aux «Français d'origine étrangère» à le rejoindre. L'affiche avec une jeune Beurette, la visite de Dieudonné à la fête Bleu-Blanc-Rouge en novembre, les appels à voter Le Pen à destination des jeunes de banlieue lancés par des proches du fantaisiste ou encore les propos du rappeur Rost avouant que, entre Le Pen et Sarkozy, son choix se porterait sur le président du FN, tous ces coups bien orchestrés peuvent lui laisser espérer les suffrages de nouvelles catégories socioprofessionnelles. «Des jeunes diplômés ainsi que des cadres moyens manifestent aujourd'hui leur intention de voter pour Le Pen. C'est un phénomène nouveau», observe un responsable du FN. En 2002, Le Pen a conquis un électorat rural jusque-là rétif. Cette fois, ce sont les urbains, habitants des villes moyennes, les petits cadres, qu'il vise. Les électeurs de 2002 devraient, eux, répondre une nouvelle fois présents.
«Dans ce qu'il dit, il n'y a pas que des bêtises. Beaucoup qui ont critiqué ses slogans reprennent aujourd'hui ses idées», explique Claude Lemaire, adjoint au maire de Noyelles qui dissimule à peine son intention de rééditer son vote de 2002. Il y a cinq ans, au premier tour de la présidentielle, ce petit village rural de 280 habitants avait accordé plus de 20 % de ses voix au leader d'extrême droite. Au second tour, conforté par le vote des chasseurs, Le Pen a recueilli près de 22 % des suffrages dans la Somme. «J'ai voté le Pen pour la première fois en 2002 pour dire aux autres d'arrêter de se foutre de notre gueule. Visiblement, ils n'ont toujours rien compris alors je vais remettre ça parce que les problèmes, eux, ils restent les mêmes», s'emporte Jacques, ouvrier au chômage, chasseur et simple électeur lepéniste. Tranquillement, sans tambours ni trompettes, Le Pen engrange.
source : liberation.fr
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Toujours pas les 500 signatures pour le FN
19/02/2007 19:12
Auteur : Jean-Marie LE PEN
Date : lundi 19 février 2007
Sujet : Conférence de presse sur le thème de la collecte des signatures
A deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, et, à quelques jours de l’envoi des formulaires officiels par le Conseil Constitutionnel et ce, malgré une série de démarches qui durent depuis cinq mois, je n’ai pas encore réuni 500 promesses de signatures.
30 000 maires ont été joints par téléphone, et, ceux qui ne donnaient pas une réponse carrément négative, ont été visités par des élus et des responsables du Front National.
Jamais cette formalité, voulue par le législateur dans le but exclusif d’écarter les candidats fantaisistes, n’a été aussi difficile à remplir.
Les élus sont pour la plupart rattachés aux formations politiques du système PS-PC-UMP-UDF.
Les élus indépendants de moins en moins nombreux, isolés, craignent, à tort ou à raison, d’être victimes de représailles et le sont parfois, de pressions même imaginaires, parfois réelles sous la forme de ce que Cambadelis, appelait en le recommandant, le harcèlement démocratique.
Beaucoup de maires se concertent pour refuser tout parrainage à quiconque, pratiquant ainsi une abstention que pourtant ils déplorent quand elle est le fait des électeurs. Ou encore font une grève du même type que celle qu’ils condamnent quand elle est celle des agents des services publics.
Alors que c’est le législateur qui les a mis en charge de cette fonction, absurde et contraire à la Constitution, mais exigée par l’élection présidentielle.
Le pays est dans une situation difficile qui exige une campagne électorale qui informe, par un large débat démocratique, les électeurs qui vont décider de leur destin.
Pour l’heure, ce débat s’est pratiquement limité à l’alternance de deux candidats qui monopolisent l’espace médiatique.
Mais Monsieur Sarkozy et Madame Royal se trouvent être les porte-parole des deux partis qui se sont partagés les responsabilités du pouvoir depuis 20 ans.
Ils ont l’un et l’autre, ainsi que Monsieur Bayrou étant partisan de la Constitution Européenne, été largement désavoués à 55% par le corps électoral du référendum Constitutionnel Européen.
Les Français ont droit à un grand et vrai débat démocratique.
La clef est entre les mains des maires de France. Ce sont eux qui sont, de par la loi, en charge de l’accomplissement de cette formalité.
Il est vrai que l’Etat a tendance à multiplier leurs charges et leurs obligations. Mais cet excès ne les dispense pas d’accomplir leur devoir.
J’estime n’être pas un candidat fantaisiste, et donc avoir le droit de répondre au vœu de mes électeurs : 14% en 88, 15% en 95, 17% en 2002 avec sélection pour le 2ème tour.
Tout le monde, ou presque, s’accorde à dire qu’il serait scandaleux et dommageable pour la Démocratie et pour la République que je ne puisse, par défaut de parrainages, être candidat.
C’est pourquoi, je lance aux élus « sénateurs, députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et maires » un appel solennel à me donner dans les meilleurs délais, les parrainages qui me manquent.
Ce sont mes millions d’électeurs qui le demandent.
Merci d’avance.
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Le Pen veut rallier les Français d'origine étrangère
17/02/2007 20:06
M. Le Pen veut miser sur les Français d'origine étrangère
ean-Marie Le Pen s'est rendu vendredi 16 février au cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer (Somme). Un cimetière dont peu de Français connaissent l'existence mais où sont enterrés 838 "coolies" recrutés par l'armée britannique entre 1917 et 1919. Alliée à la France pour combattre l'Allemagne, la Grande-Bretagne les avait fait venir de Chine du Nord pour s'occuper du déchargement des trains et des navires, creuser les tranchées, prendre soin des chevaux de sa cavalerie et plus tard dégager les mines. Un morceau d'histoire pour les Chinois de France auquel le président du Front national (FN) s'est adressé.
Depuis plusieurs mois, M. Le Pen n'en finit plus de faire des clins d'œil aux Français d'origine étrangère. Son premier grand geste remonte au 20 septembre à Valmy. Ce jour-là, il s'était tourné vers cet électorat pour lui demander de le rallier : "Français d'origine étrangère, je vous invite à nous rejoindre. Vous que nous avions si bien su assimiler par le passé, quand notre beau pays suscitait désir et respect, avant que les ravages de Mai 68 n'aient répandu partout la haine de ce qui est français, la détestation de l'autre et de soi", leur avait-il lancé en posant comme principe à ce ralliement l'assimilation et non l'intégration.
"Dans la mesure où vous respectez nos coutumes et nos lois, dans la mesure où vous n'aspirez qu'à vous élever dans ce pays par le travail, nous sommes prêts (...) à vous fondre dans le creuset national et républicain, avec les mêmes droits, mais aussi les mêmes devoirs", avait-il insisté.
Il a par la suite donné son aval à une campagne d'affiches mettant en scène une jeune fille martiniquaise mais dont le look évoque autant une beurette qu'une jeune métisse africaine. Et avait donné son accord à la visite de Dieudonné à la fête des Bleu-Blanc-Rouge le 11 novembre. On pouvait d'ailleurs remarquer la présence à cette même fête d'un chanteur camerounais, Patrice Nouma, venu promouvoir son disque intitulé Si tu n'aimes pas la France, sors de la France. Une première pour les frontistes, qui n'ont pas tous été séduits comme le montrait un autocollant de Terre et Peuple, une association ethniciste proche du FN qui clamait : "La terre des peuples africains, c'est l'Afrique... L'Europe, c'est la terre des Européens."
"CANDIDAT DES AFRO-EUROPÉENS"
Cela fait plusieurs années, explique Marine Le Pen, la directrice stratégique de la campagne, que le FN note l'existence d'un vote de Français issus de l'immigration en sa faveur. Mais, selon Olivier Martinelli, le directeur de cabinet de M. Le Pen, c'est depuis les révoltes des banlieues de 2005 que ce dernier est persuadé de l'existence d'un vrai potentiel électoral. Et que s'y intéresser entraînerait de toutes les façons, par ricochet, une dédiabolisation. A cette époque, il avait été frappé par un reportage dans les cités montrant une Française d'origine maghrébine se plaignant des "voyous" et affirmant qu'elle "voterait Le Pen". Depuis, l'essayiste Alain Soral, ami de Dieudonné, aujourd'hui conseiller des Le Pen père et fille, l'a également convaincu d'un vote "révolutionnaire" en sa faveur en cas de face-à-face avec Nicolas Sarkozy au second tour.
Une analyse confortée par différentes déclarations, dont celle en octobre sur France 5 du rappeur noir Rost, animateur de Banlieues actives, selon laquelle "si un second tour oppose Sarkozy à Le Pen, moi ce coup-ci, je vote Le Pen !". Ce même Rost qui, accompagné d'une équipe de son association, a rencontré, jeudi 15 février, dans le cadre d'une tournée auprès des candidats à la présidentielle Jean-Marie Le Pen. Reste toutefois pour le président du FN à transformer ce vote de "rupture avec le système" en vote d'adhésion.
Une tâche à laquelle participe Ahmed Moualek sur son site Internet La Banlieue, ainsi que Dieudonné qui ne cesse d'inviter ses fans à lire le discours de Valmy. Ce dernier s'est également fait récemment le porte-voix du président du FN auprès de la communauté antillaise en reprenant abondamment dans des conférences de presse une déclaration de M. Le Pen sur France 5 sur le fait que "depuis la révolution""appartient encore pratiquement totalement aux Békés". Des mots qui, aux yeux de Dieudonné, font de M. Le Pen "le candidat des Afro-Européens". en Martinique, rien n'avait changé, elle
source : Le Monde.fr
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