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Toujours pas les 500 signatures pour le FN
19/02/2007 19:12
Auteur : Jean-Marie LE PEN
Date : lundi 19 février 2007
Sujet : Conférence de presse sur le thème de la collecte des signatures
A deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, et, à quelques jours de l’envoi des formulaires officiels par le Conseil Constitutionnel et ce, malgré une série de démarches qui durent depuis cinq mois, je n’ai pas encore réuni 500 promesses de signatures.
30 000 maires ont été joints par téléphone, et, ceux qui ne donnaient pas une réponse carrément négative, ont été visités par des élus et des responsables du Front National.
Jamais cette formalité, voulue par le législateur dans le but exclusif d’écarter les candidats fantaisistes, n’a été aussi difficile à remplir.
Les élus sont pour la plupart rattachés aux formations politiques du système PS-PC-UMP-UDF.
Les élus indépendants de moins en moins nombreux, isolés, craignent, à tort ou à raison, d’être victimes de représailles et le sont parfois, de pressions même imaginaires, parfois réelles sous la forme de ce que Cambadelis, appelait en le recommandant, le harcèlement démocratique.
Beaucoup de maires se concertent pour refuser tout parrainage à quiconque, pratiquant ainsi une abstention que pourtant ils déplorent quand elle est le fait des électeurs. Ou encore font une grève du même type que celle qu’ils condamnent quand elle est celle des agents des services publics.
Alors que c’est le législateur qui les a mis en charge de cette fonction, absurde et contraire à la Constitution, mais exigée par l’élection présidentielle.
Le pays est dans une situation difficile qui exige une campagne électorale qui informe, par un large débat démocratique, les électeurs qui vont décider de leur destin.
Pour l’heure, ce débat s’est pratiquement limité à l’alternance de deux candidats qui monopolisent l’espace médiatique.
Mais Monsieur Sarkozy et Madame Royal se trouvent être les porte-parole des deux partis qui se sont partagés les responsabilités du pouvoir depuis 20 ans.
Ils ont l’un et l’autre, ainsi que Monsieur Bayrou étant partisan de la Constitution Européenne, été largement désavoués à 55% par le corps électoral du référendum Constitutionnel Européen.
Les Français ont droit à un grand et vrai débat démocratique.
La clef est entre les mains des maires de France. Ce sont eux qui sont, de par la loi, en charge de l’accomplissement de cette formalité.
Il est vrai que l’Etat a tendance à multiplier leurs charges et leurs obligations. Mais cet excès ne les dispense pas d’accomplir leur devoir.
J’estime n’être pas un candidat fantaisiste, et donc avoir le droit de répondre au vœu de mes électeurs : 14% en 88, 15% en 95, 17% en 2002 avec sélection pour le 2ème tour.
Tout le monde, ou presque, s’accorde à dire qu’il serait scandaleux et dommageable pour la Démocratie et pour la République que je ne puisse, par défaut de parrainages, être candidat.
C’est pourquoi, je lance aux élus « sénateurs, députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et maires » un appel solennel à me donner dans les meilleurs délais, les parrainages qui me manquent.
Ce sont mes millions d’électeurs qui le demandent.
Merci d’avance.
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