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communiqué de presse du 22 août 06
24/08/2006 18:32
Date : mardi 22 août 2006
Qui va payer ?
Les Français doivent savoir :
1 – Que le squat de Cachan n’est pas une exception. Depuis des années, partout en France, des étrangers en situation irrégulière s’entassent de plus en plus nombreux dans des milliers de squats.
2 – Que Nicolas Sarkozy malgré les promesses dont il les abreuve depuis 2002 est incapable de faire appliquer les lois de la République qui imposent le renvoi des clandestins dans leurs pays d’origine.
3 – Ils apprennent aujourd’hui que les centaines de clandestins de Cachan comme d’autres avant eux, vont être en priorité relogés dans des hôtels ou des logements sociaux, aux frais des contribuables français qui n’en peuvent plus d’assumer la politique d’immigration ruineuse du gouvernement UMP.
Le Front National propose donc que ces clandestins soient relogés dans les résidences secondaires de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
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Le danger du communautarisme menace la france
22/08/2006 20:27
Asnières : laboratoire du communautarisme pour la «France d'Après»
Par Ariel Weinberg, juillet 2006
A Asnières, le maire Manuel Aeschlimann, Sarko Boy activiste revendiquant le statut de "laboratoire du sarkozysme" pour sa ville, développe des approches étonnantes sur le thème du communautarisme, outillées par des pratiques agressives de marketing politique. Il n'est donc pas inutile d'y faire un tour pour qui voudrait se faire une idée s'il fera bon ou mal vivre dans la "France d'Après" promise par Nicolas Sarkozy.
source : u-m-p.org
Examinons le tract, glané sur un site d'opposition à la majorité municipale UMP d'Asnières, de la campagne électorale pour les cantonales 2004, dans les quartiers nord d'Asnières à forte population immigrée ou d'origine maghrébine :
- Titre : "Algérie, Maroc, Tunisie, et les autres… avec Patricia Chavinier" : le tract s'adresse à des électeurs – donc de la nationalité française et majeurs. Mais il les identifie avant tout par leur appartenance à une communauté extra-nationale, qu'il entend flatter.
- Suit une litanie des actions de la municipalité en faveur de la "communauté" : "La future rénovation de la mosquée d'Asnières, la création d'un carré musulman au cimetière d'Asnières, … c'est à Manuel Aeschlimann que nous le devons".
- Au verso, les témoignages d'allégeance et de reconnaissance fusent, signés "Amar", "Tarik", "Naima"…
- Accompagné d'un tract supplémentaire d'allégeance de M. Bentebra, président du club de football local et intronisé en quelque sorte en "chef de la tribu" des électeurs de la "communauté".
A lui seul, il résume l'approche communautariste et ses possibles dérives :
- Traitement différencié du citoyen vu comme une "cible" marketing : un discours différent est tenu selon l'appartenance ethnique, religieuse, l'âge, le sexe, etc. Gageons que ce tract ne fut pas diffusé dans les quartiers cossus d'Asnières, qui ressemblent plus à Neuilly qu'à Gennevilliers… La ville d'Asnières consacre d'ailleurs des moyens considérables à cette communication "ciblée" puisque, comme le relate Le Monde du 7 mars 2006, article "A Asnières, "il faut cibler chaque groupe"" :
""Rien de ce qui est groupe organisé sur Asnières ne m'est étranger", annonce fièrement Manuel Aeschlimann… Les critères plus classiques de l'âge et du sexe ont engendré pas moins de cinq publications mensuelles, éditées par la mairie et "envoyées nominativement" selon des "listes de diffusion propres à chaque support" : au généraliste Asnières infos s'ajoute Emploi du temps, pour les retraités, et Citadine, pour les femmes ; les jeunes reçoivent Passe l'info. Quant aux "petits Asniérois", ils peuvent lire un éditorial de leur maire dans Martin malin et Martin junior."
- Relation clientéliste au citoyen : le politique ne vise plus à créer un espace commun, républicain, laïc, qui rassemble, au-delà des différences, autour de valeurs communes, tout en respectant les choix individuels de chacun, mais de satisfaire chaque groupe selon ses intérêts contradictoires, avec prime au plus fort. Il n'est plus le lieu du rassemblement, autour d'idées et de valeurs mais l'arène de la division et du morcellement, avec pour seul point de rassemblement le chef autocrate qui tient pour vassaux les chefs des communautés qui lui auront fait allégeance et qu'il récompense en retour. C'est ainsi que Manuel Aeschlimann théorise, au sein de l'UMP, la manière de "récupérer" l'électorat d'extrême-droite tout en "draguant" les communautés antillaises et maghrébines, par exemple dans Le Figaro du 7 juillet 2005, "Manuel Aeschlimann : L'homme qui renseigne le président de l'UMP" :
"Dans deux notes successives, il analyse la «volatilité» de l'électorat du FN et démontre - chiffres à l'appui - que «la moitié de l'électorat de Jean-Marie Le Pen est susceptible de voter pour Nicolas Sarkozy en 2007». «Petit à petit, le vote idéologique est remplacé par le vote sur enjeux, estime Manuel Aeschlimann. Et cela touche de plein fouet le FN, renchérit-il. On peut prendre des voix à la droite dure.» Dans le même esprit, l'élu local expérimente chez lui, à Asnières, ses propres méthodes. En 2002, il lance un conseil des communautés qui permet, dit-il, d'identifier les problèmes de chaque communauté et d'y répondre. «En trois ans, on a vu les courbes électorales s'infléchir. Les trois quarts de l'électorat antillais et les deux tiers des électeurs d'origine maghrébine votent maintenant pour l'UMP», assure-t-il, validant ainsi la vision «communautariste» défendue par le président de l'UMP. Dans une de ses notes, Manuel Aeschlimann écrit «qu'un vote sur enjeux induit inévitablement une stratégie électorale adaptée qui passe par des argumentaires ciblés»."
Ces approches de la politique, fondées sur une "proximité" et un "pragmatisme" auto-proclamés, au risque de la contradiction et de la dissolution de la communauté de valeurs, sont prises en défaut, par exemple, sur les points suivants :
- L'utilisation détournée des fichiers électoraux : Manuel Aeschlimann le déclare sans détour au Figaro (cf. article ci-dessus) : "Sans état d'âme, il suggère carrément que l'UMP «récupère» les listes électorales afin de cibler les problèmes des électeurs". On imagine sans peine quelques agents municipaux de la ville d'Asnières, passant en revue les listes municipales afin d'y dénicher "Amar", "Tarik" et "Naima", supposés musulmans, en prévision d'une lettre "ciblée" annonçant le démarrage des travaux de la future mosquée en présence du Maire…
- Les brimades des associations qui ne font pas allégeance : Le site www.asnierois.org rapporte, le 26 mars 2005 ("A Asnières j'ai retrouvé l'oeil de Moscou"), que les présidents des associations d'Asnières qui reçoivent une subvention de la ville auraient été "invités", lors d'un entretien en tête-à-tête avec l'adjoint délégué aux associations à livrer à la mairie les noms de leurs adhérents : quelle est la finalité de ce procédé illégal ? Probablement, compléter la cartographie de l'électorat asniérois en vue d'affiner la "stratégie marketing" de la Mairie ? Dans le même registre, L'Humanité du 8 novembre 2003, article "Asnières Les méthodes musclées du député maire UMP - Totalitarisme municipal" rapporte :
"AC !, le MRAP, le Planning familial, la JOC, la Ligue des droits de l'homme, Asnières quartier libre, Cité d'idées... de nombreuses associations qui travaillent dans les quartiers populaires du nord de la commune sont mises au ban : suppression de toute subvention, exclusion du forum annuel des associations, non accès aux salles municipales. La Conférence Saint-Vincent-de-Paul, association caritative locale liée à la paroisse, n'est guère mieux traitée…".
- Le soutien au développement de lieux de cultes : Dans la rubrique "Mosquée" du site d'opposition www.asnierois.org, le feuilleton de l'aide de la Mairie à l'association al-Hidayah al-Islamya pour la construction d'une mosquée est relaté : l'opposition reproche à Manuel Aeschlimann :
1) de n'avoir communiqué sur le sujet que vis-à-vis des Asniérois d'origine musulmane au lieu d'une concertation avec tous (cf. le tract analysé en introduction) 2) d'avoir laissé outrepasser les règles d'urbanisme pour la construction de la mosquée en question (modification du POS) 3) d'aider financièrement cette association afin de contribuer, de manière détournée (car interdite par la loi de 1905 sur la laïcité), à la construction/agrandissement de la mosquée 4) et surtout, de la position ambiguë de l'association concernée : elle a financé en effet la publication à des milliers d'exemplaires d'une traduction française de l'ouvrage de Sayeb Qutb, "A l'ombre du Coran" - inspirateur des mouvements salafistes les plus radicaux et prônant des moyens de lutte tels que : terreur, martyre et propagande, pour une purification de l'islam... Dans un registre très différent, les conditions suspectes voire subreptices d'attribution d'un permis de construire pour une salle du royaume à destination de la communauté des témoins de Jehovah d'Asnières (cf. article "les trois miracles des témoins de Jehovah d'Asnières") sont rapportées : aucune communication aux habitants ou aux élus sur le sujet (sujet découvert, par hasard, un an après le dépôt du permis, par un élu d'opposition), apparente illégalité de certaines dispositions du permis, ...
Enfin, on ne peut clore cette visite du communautarisme de la "France d'Après" sans s'attarder sur les relations privilégiées qui semblent lier la mairie d'Asnières à la République Islamique d'Iran - dans la lignée des relations obscures qui semblent avoir existé de tout temps entre la droite dure française et les dictatures moyen-orientales (charles pasqua ou jean-marie le pen et l'Irak, par exemple). Le site Iran-resist avait déjà écrit sur le "lobbying pro-mollah à la mairie d'Asnières" en retraçant le parcours du directeur de cabinet d'origine iranienne de Manuel Aeschlimann, et l'organisation d'une manifestation à l'Hotel-de-Ville d'Asnières, en janvier 2005, lors de laquelle Manuel Aeschlimann remit la médaille d'or de la ville à l'ambassadeur de la république islamique d'Iran.
Francis Ramine Pourbagher, ancien président de la chambre de commerce France-Iran, est le directeur de cabinet et attaché parlementaire de Manuel Aeschlimann, lui-même membre du groupe d'amitié France-Iran à l'Assemblée Nationale. Jusque-là tout va bien. L'affaire n'aurait pas fait grand bruit si Francis Pourbagher n'avait pas - en pleine crise sur le nucléaire iranien sur fond de discours révisionniste et antisémite du président Ahmadinejad - manifesté son allégeance au régime iranien à la télévision publique iranienne en août 2005. Le fait que son frère soutienne officiellement la politique nucléaire du Président Ahmadinejad (cf. article paru fin 2005 dans la presse iranienne, tendance intégriste, "les français mettent à l'écart un directeur pour délit de soutien à Ahmadinejad") et que sa mère, résidant en Iran, écrive un article dans laquelle elle explique attendre "l'Holocauste de l'Occident" (cf. article paru fin 2005 dans la presse iranienne, tendance intégriste, "le sens de la démocratie occidentale, c'est l'holocauste") ajoutent certainement quelques piments au profil peu modéré de ce collaborateur. L'ironie de l'affaire, c'est que le député Aeschlimann a déclaré récemment sur France 3 (domaine public du 4 février) :
"J'ai
[Manuel Aeschlimann] été le premier à les condamner publiquement [les mollahs au pouvoir en Iran] ... C'est une espèce de polémique lancée par une opposition en mal d'idée, qui considère que mon directeur de cabinet [Francis Pourbagher], sur le principe qu'il est iranien, est nécessairement en phase avec le système, ce qui n'est pas le cas puisque lui et sa famille se sont sauvés justement de l'Iran quand les mollahs sont arrivés".
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Elections 2007 : Un tapis rouge pour M. Le Pen...
12/08/2006 09:26
Alors que la presse française s’empresse déjà de pronostiquer un duel "sarko-ségo" pour 2007, oubliant déjà l’absence de la gauche au 2ème tour il y a cinq ans, elle semble volontairement nier un adversaire redoutable: le leader du Front National, Jean-Marie Le Pen. Pourquoi, alors que depuis plus de 20 ans, son électorat ne cesse d’augmenter jusqu’à en faire le candidat du second tour en 2002, la presse s’obstine t-elle à l’ignorer alors que cette mise au placard semble, de toutes évidences, le servir plutôt que l’handicaper? Tentatives d’explications.
Jean-Marie Le Pen, depuis des années, se plaint d’un boycott évident de la presse et des médias sur tout ce qui concerne son parti. Arguant de temps de paroles très limités par rapport aux partis en place, on pourrait lui rétorquer que ces calculs d’apothicaires, en somme inutiles et surtout très fastidieux à vérifier pour un citoyen lambda, ne représentent pas là son meilleur argument. Le boycott se situe surtout sur la nature de ses paroles, qui, bien souvent, sont balayées d’un geste de mépris par ses adversaires, et jugées tout bonnement indiscutables.
Or, si apparemment, cette méthode d’exclusion systématique des propos de M. Le Pen, a eu pour but de décrédibiliser le Front National, ce parti, depuis 20 ans, a connu une montée absolument vertigineuse, jusqu’à en faire un égal face à l’ UMP et au PS. Sans parler de 2002 qui aura marqué les esprits de tous, je rappelle qu’en 1995, son score était déjà de plus de 15%, ce qui, visiblement n’a inquiété personne.
Aujourd’hui, en 2006, alors que le bilan du gouvernement en place est absolument catastrophique, que le PS, depuis 4 ans, cherche péniblement à élaborer un programme et surtout à trouver un candidat, que la future élection présidentielle voit une fois encore se profiler des candidatures multiples et donc un éparpillement des voix, on continue à nier le front national. Comme avant. On ne se décide pas à l’affronter.
En ignorant le FN, en choisissant la carte du mépris, en pensant que le peuple français, docile, suivra cette attitude sans même prendre la peine de se faire une opinion par lui-même ...Bref, sous couvert de vouloir préserver notre socle démocratique, les hommes politiques, en restant immobiles, ne nous font-ils pas là l’aveu de leur faiblesse, ou pire, de leur mensonge ?
L’absence de débat en 2002, entre les deux tours, a été déplorable, mais éloquente. Déplorable, tant d’un point de vue démocratique que d’un point de vue idéologique. Le FN est un parti comme un autre, que cela plaise ou non, élu démocratiquement et je gage que si le Parti communiste avait été à la place du FN, le débat se serait fait. C’est objectivement injuste, le communisme et le fascisme, ayant tous deux prouvé dans l’histoire, leur même passé sanguinaire.
Le FN, qui, selon ses détracteurs, n’aurait aucun programme crédible, serait alors très facile à démonter. Pourquoi donc ce silence alors ? A part la peur, je ne vois hélas pas d’autre explication à la réaction de M. Chirac. On y verra, à défaut du courage, une habile stratégie de sa part, puisqu’en refusant le débat, il a bien sûr insinué qu’il y avait là une quasi-aberration à discuter même avec un tel parti et les Français ont bien compris le message. Ca ne pourra pas toujours marcher aussi impunément, la patience des Français a des limites, la confiance aussi, et il va falloir mettre le nez dans la M..., messieurs les politiques, si vous ne voulez pas voir un jour débarquer le FN à l’élysée.
Parmi la soupe politique, les débats houleux, les paroles proférées dans les débats à la télévision -hélas trop rares !-, quelque chose ne ment pas :
le regard
Quand un des membres du parti de Le Pen prend la parole, il y a dans le regard de jack Lang, de Bayrou, de toute la classe politique dominante, un regard brusquement inquiet, beaucoup moins assuré, un regard de considération aussi, de peur, une de ces peurs d’enfant qui se fait prendre pour une bêtise, un regard qui dit - qu’est ce qu’il va dire, dénoncer comme vérité qu’on n’a pas osé dire... ? Pourvu qu’il ne parle pas trop, qu’il ne déterre pas trop la M..."...Que mes lecteurs ne se méprennent pas, je ne défends pas M.Le Pen. Je déplore la lâcheté de ses adversaires, c’est bien différent. Mais ce qui se passe dans ces regards est très révélateur, très inquiétant. Il nous laisse présager des secrets d’état, bien gardés, que pauvres ignorants que nous sommes, nous ne saurons jamais, des chiffres aussi, bref l’étendue des catastrophes que l’on nous cache soigneusement.
J’ai récemment vu une émission politique où Marine Le Pen parlait d’un recenseur -de gauche, en plus. C’est à souligner- qui avait voulu s’attaquer à l’étude des chiffres aussi précis que possible, des sans papiers étant rentrés en France depuis quelques années. Le chiffre-qui s’évaluait en millions- était faramineux. Si faramineux que l’on a ni plus ni moins verrouillé ce dossier. Censure. De prime abord, j’ai douté. Après tout, ces chiffres étaient-ils vrais ? Savez vous ce qui m’a fait croire immédiatement que c’était la vérité ? La gueule du député du PS et celui de l’UMP. Ils sont devenus livides, blancs comme des linges. Ils auraient pu se planquer sous leur siège, ils l’auraient fait. Il y aurait des dizaines pour ne pas dire des centaines d’anecdotes comme celles-là, que j’ai relevées dans les débats, notamment sur l’INA. Pour terminer sur cette anecdote, le sujet, très vite éludé, avec l’aide du présentateur d’ailleurs, s’est fini sur une réflexion du député PS qui a taxé Marine Le Pen de racisme et de sa constante hantise de l’étranger...
C’est affligeant et révoltant. Affligeant car si l’on continue d’éviter certains sujets que le FN dénonce et qui, je pense, sont certainement des facteurs réels dans le déséquilibre de notre société, les gens ne penseront pas aux SOLUTIONS que le FN adopterait, en cas d’élection. Ils ne verront, à travers leur vote, que la dénonciation d’une vérité que les lâchetés des gouvernements successifs n’ont pas voulu voir. Enfin, c’est révoltant humainement. Qu’il s’agisse de Marine Le Pen ou de n’importe qui, je trouve absolument minable de taxer quelqu’un de racisme uniquement parce qu’on ose aborder le thème de l’immigration. La majorité des pays européens ont pris ce problème à bras le corps, comme un autre problème, et si les partis politiques refusent de parler de la gestion des courants migratoires, ils ne feront que dévoiler leur incompétence ou leur impuissance.
Le Pen, oui, sans même lever le petit doigt, se voit dérouler un véritable tapis rouge pour 2007...
Depuis quatre ans, tout le monde, sans exception, voit la situation de la France s’aggraver, s’embourber encore davantage, on arrive à la faillite d’un système qui dure depuis plus de vingt ans, et qui, avec ce dernier gouvernement, exsangue, marque clairement la fin de quelque chose. Depuis un an, les sonnettes d’alarmes retentissent. Le CPE, contrat jetable, reflet de notre économie de marché soumise à la mondialisation, rejeté en bloc.
Faut-il rappeler que seules l’extrême gauche et l’extrême droite rejettent cette économie ? Les émeutes en banlieues, qui, si elles révèlent un immense malaise social, nous révèlent aussi l’échec total de la politique d’intégration menée depuis plus de 20 ans par la droite comme par la gauche. Gageons aussi, il faut être lucide, que beaucoup de gens retiendront surtout, avant la révolte des quartiers dits "difficiles", les actes affreusement barbares de certains désaxés, comme cette handicapée brûlée vive à l’essence dans un car.
Retenons aussi la révolte des PME, impossibles à développer, incapables de générer de l’emploi car trop taxées pour certaines, et la révolte des chômeurs, des RMIstes, qui, faute de boulot, se voient contraints de vivre à la charge de l’état. Immobilisme. Pour couronner le tout, l’affaire des sans
papiers scolarisés où l’on place le débat partout où il n’est pas. Il est inhumain de chasser des enfants qu’on a accueillis, même par négligence. Après tout, on assume. Mais il est absolument anormal que l’éducation nationale puisse accepter n’importe quel enfant sans même vérifier que sa famille soit en règle avec les lois....et cette question-là a été assez peu soulevée alors que c’était la première question à se poser !
A part cela, M. Jack Lang, entre une invitation chez Fogiel et chez Ardisson, affirme, très paternel, que "les Français ont retenu la leçon de 2002", infantilisant là le peuple qu’il se croit capable d’éduquer comme des gamins de 5 ans... On croit rêver... Mais c’est à qui de se remettre en question ?
Que ce soit un danger pour certains, une libération pour d’autres, l’irruption de M. Le Pen, au second tour en 2007, me paraît plus que probable...La participation active de sa fille, "lissée" pour certains, porteuse d’espoir pour d’autres, ne voit, en tout cas, aucun dérapage flagrant, ce qui, pour le FN, est un atout plus que favorable....
Alors, je pose la question et tant pis si elle choque :
Est-ce que le FN dit donc tant de vérités pour que la classe politique l’évite purement et simplement ??
Source : Agora vox.fr
J'apprécie cet article bien que je pense que M. Le Pen a les moyens de faire un programme crédible pour 2007 et que c'est bien pour cela que ses adversaires ont peur de lui. On ne peut pas juger la politique de M. Le Pen puisqu'elle n'a jamais été appliquée, notamment, au niveau présidentielle. Nous n'avons eu - comme le souligne cet article - que des mesurettes, des pansements sur une jambe de bois. Seul le front national parle de la nécessité de réformer "en profondeur" le système !
Mais pour faire cela, il faut avoir les yeux ouverts sur les réalités et beaucoup de courage. Or, ce n'est pas avec des politiciens qui évitent les problèmes ou qui deviennent livides lorsqu'on dit des vérités que la France va être gouvernée. Ces messieurs préfèrent sans doute rester dans le confort de leurs illusions...
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