"Les billes que mes principaux concurrents ont pris dans mon sac, je vais les récupérer, je le sais. Et mon sac sera plus gros. C'est la règle du jeu", a déclare le président du Front national lors d'un point de presse à Toulouse.
"En volant mes idées, en fait, mes concurrents les valident. Les électeurs vont donc me rejoindre plus nombreux encore puisque j'avais donc raison depuis longtemps", a-t-il ajouté.
Jean-Marie Le Pen a réaffirmé sa conviction d'être bien-delà des 14% dont le créditent actuellement les sondages.
"Ces sondages ne veulent rien dire, on le sait. Ce qui compte, c'est leur évolution. Si on les compare avec ce qui s'est passé en 2002, alors j'aurai plus de 20% des voix au premier tour", a-t-il dit par allusion à sa qualification au second tour il y a cinq ans face à Jacques Chirac.
Evoquant par ailleurs la crise à Airbus, le leader frontiste a estimé que "le fédéralisme européen a porté malheur à Airbus."
"La France a fait trop de concessions à l'Allemagne dans cette affaire. Il faut que tout cela change car il s'agit d'un défi stratégique pour notre pays", a-t-il dit.