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J.M. Le Pen raille Sarkosy
11/09/2006 20:05
Jean-Marie Le Pen raille Sarkozy
 NOUVELOBS.COM | 04.09.06 | 09:26
 Dans son discours de clôture de l'université d'été du FN, le frontiste a vivement critiqué la politique du numéro un de l'UMP, mais aussi Nicolas Sarkozy.
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 Jean-Marie Le Pen (AP) |
J ean-Marie Le Pen a réservé dimanche 3 septembre ses piques les plus acérées aux deux chouchous des sondages, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, qualifiés de "bulles médiatiques". Le président du Front national a raillé la politique de "rupture" prônée par le président de l'UMP et présenté l'élue socialiste comme "la madone des cabinets ministériels". Dans son discours de clôture de l'université d'été du FN à Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône), le chef de file de l'extrême droite s'en est surtout pris à Nicolas Sarkozy. "C'est lui qui ose venir nous dire aujourd'hui: 'je suis partisan de la rupture'. Alors, écoutez monsieur, dans la situation où vous êtes, il y a deux solutions: si vous êtes vraiment radical, vous devez vous tirer un balle dans la tête, et si vous êtes croyant, vous devez revêtir la bure et vous retirer dans une abbaye pour prier longuement sur les pêchés que vous ne cessez de commettre", a lancé M. Le Pen à l'attention du ministre de l'Intérieur.
Grande marche verte
Appelant les électeurs à préférer l"'option franche, loyale, résolue" qu'il défend depuis toujours, le leader frontiste a prédit qu'il se retrouverait au second tour de la présidentielle en 2007, comme en 2002, et que ce ne serait pas le cas de M. Sarkozy et de Mme Royal dont "depuis six mois nous sommes bassinés matin, midi, soir". "Je suis convaincu que ni l'un ni l'autre ne seront au second tour", a-t-il assuré. Dans un beau lapsus, M. Le Pen a parlé de Mme Royal comme de "Mme Sarkozy", avant de se reprendre, puis l'a réduite à un "gadget" utilisé par le Parti socialiste "pour se permettre de ne pas avoir de programme". Le président du FN a également pris pour cible la Commission européenne, accusée de brader l'agriculture européenne sur l'autel de la mondialisation, et a annoncé à cette occasion le lancement d'une "grande marche verte du Front national, de villes en villages, de départements en régions, des terres du Sud aux marches de Lorraine". Et d'ajouter que cette "caravane présidentielle au label France va partir dès cet automne pour vous soulever, ou vous mobiliser, et quand an printemps 2007 elle arrivera avec vous, rassemblée, alors paysans vous serez sauvés".
Immigration "planétaire"
Protégé du chaud soleil camargais par une casquette, Jean-Marie Le Pen s'est également exprimé longuement sur son principal cheval de bataille, l'immigration. Il a critiqué la régularisation des parents d'élèves clandestins, "probablement 10.000", décidée par Nicolas Sarkozy. Et d'affirmer: "l'immigration n'est plus seulement nord-africaine, elle est planétaire, on vient en France de tous les pays du monde". Pour lui, "dans tous ces pays, la jeunesse sans travail, sans espoir, n'en a qu'un seul, c'est venir en France gagner, sans travailler, cent fois plus qu'ils ont pu gagner en travaillant". Après avoir dénoncé la situation économique "désastreuse" de la France et notamment les délocalisations, le patron du FN a parlé de son âge pour dire qu'il ne se sentait pas trop vieux à 78 ans pour se présenter une nouvelle fois à la présidentielle: "Je ne suis pas en chariot, je ne suis pas en béquilles..."
Source : le nouvel observateur
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Conférence de presse à Toulon sur le thème de la Défense
07/09/2006 19:46
Auteur : Jean-Marie LE PEN
Date : lundi 04 septembre 2006
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier de votre présence pour cette Conférence de presse, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle permanence du Front National à Toulon.
J’éprouve toujours un petit pincement au cœur lorsque je me rends ici même dans cette vieille ville de tradition militaire, haut lieu de faits d’armes qui ont marqué la patrie, dans les victoires et dans les défaites.
Je voudrais d’ailleurs profiter de mon passage ici pour évoquer la situation de nos forces armées, à l’heure de l’aggravation des tensions au Moyen-Orient et de la montée générale des risques et des menaces.
I – La situation au Moyen-Orient est, en cette fin d’été 2006, particulièrement préoccupante.
En effet, au moins quatre foyers de tension apparaissent, tous susceptibles de déstabiliser gravement la région.
Le premier facteur d’inquiétude est incontestablement la situation au Liban.
Le sud du pays est en effet en proie à un conflit permanent entre les milices du Hezbollah et l’Etat d’Israël voisin.
Au début de l’été, celui-ci a engagé une opération militaire de grande ampleur pour répondre, dit-on, à l’enlèvement de deux soldats de Tsahal et aux attaques par missile du Hezbollah sur le nord d’Israël.
La disproportion de la riposte israélienne fut particulièrement manifeste : bombardements du nord du pays, du mont Liban, de la capitale Beyrouth et des villes du sud, destruction systématique des infrastructures routières, ferroviaires et énergétiques, entraînant le déplacement de plus de 500 000 personnes.
Il s’agissait, c’est sûr, de punir le Liban. Mais en quoi la population libanaise est-elle collectivement responsable des agissements d’une minorité ?
J’observe également la dissymétrie des réactions de la communauté internationale face à cette agression : d’ordinaire très prompte à mettre en cause la puissance attaquante, la communauté mondiale des Etats a été très lente à condamner, d’ailleurs du bout des lèvres, l’opération militaire israélienne.
Alors même qu’elle frappait un état souverain, qu’elle ne respectait aucune des règles du Droit International de la guerre, un silence pesant a entouré cette affaire.
En France comme ailleurs, peu d’hommes politiques se sont élevés pour dénoncer le scandale.
Quasiment aucun pour tout dire, et surtout pas les fameux « quadra » des années 80 qui, Philippe de Villiers en tête, avaient manifesté il y a 20 ans, très bruyamment, au Liban, leur solidarité avec ce pays, en défilant dans les rues dévastées des villes libanaises.
Je dois dire que je n’approuve pas la réaction officielle de la France dans cette crise internationale. Je suis personnellement d’avis qu’il ne faut pas s’engager dans cette bataille où notre pays, qui n’a déjà plus de moyens militaires, a tout à perdre.
D’abord, je ne vois pas comment la France pourrait ramener la paix et le droit dans la région, sachant que deux protagonistes principaux de la crise, les Etats-Unis et Israël, ne respectent aucune des décisions de l’Organisation des Nations-Unies dans ce dossier.
Ensuite, en envoyant des moyens militaires supplémentaires pour la FINUL, Jacques Chirac condamne les soldats français à être entre le marteau et l’enclume, à servir de tampon entre les israéliens et le Hezbollah.
Nos soldats auront-ils le droit de tirer s’ils sont attaqués ou mis en danger ? Vont-ils déclarer la guerre à l’armée israélienne ou vont-ils se trouver en conflit avec le Hezbollah ? A la vérité, nos troupes serviront de plastron, de cible, et je dois dire que j’en ai marre de voir les Français mourir sous les balles des autres.
Comment pourront-ils contrôler plus de 110 kilomètres de frontière entre le Liban et Israel, sans compter la frontière syrienne tout proche ?
Enfin, j’observe qu’en envoyant 2 000 soldats français, en fait 6 000 compte tenu des rotations que nécessite notre intervention dans ce pays, nous n’avons plus aucune masse de manœuvre, plus aucune troupes disponibles, plus aucun matériel opérationnel.
Tout cela, le Président Chirac le sait.
Pourquoi donc a-t-il éprouvé le besoin de mettre la France dans ce nouveau guêpier ?
A la vérité, c’est une opération de politique intérieure à laquelle se livre Chirac. Complètement décrédibilisé au plan de ses résultats en matière économique, sociale, migratoire ou de sécurité, il tente de se remettre en selle pour une nouvelle candidature à l’élection présidentielle par le biais de grandes gesticulations au plan international.
En effet, chacun sait qu’en cas de crise grave, le réflexe de légitimité naturel de l’opinion la pousse naturellement dans les bras des sortants.
Jacques Chirac cherche donc à se refaire une santé politique.
Est-ce que la vie de nos hommes vaut les ambitions personnelles de Jacques Chirac ? Je ne le crois pas et je m’insurge contre cette utilisation cynique des vies françaises.
Outre le Liban, la question du nucléaire iranien devient de plus en plus épineuse.
Les Etats-Unis d’Amérique sont, je le crois, décidés à la guerre contre l’Iran. Les diplomates américains ont d’ores et déjà fait savoir que leur pays pourrait se dispenser d’un recours au Conseil de Sécurité pour prendre des sanctions contre ce pays.
J’ai déjà eu l’occasion de dire que je ne voyais pas comment on pourrait empêcher un état souverain de se doter de la maîtrise de la technologie nucléaire.
En effet, il est du devoir de tout gouvernement d’essayer d’accroître la prospérité de sa population par le nucléaire civil, dans un contexte où, on le sait les énergies fossiles ne sont pas inépuisables.
Il est également naturel pour un gouvernement d’améliorer la sécurité de son peuple en cherchant à se doter d’armes particulières, lesquelles de toutes façons, sont des armes de non emploi, c’est-à-dire des armes dont on ne se sert jamais, des armes qui n’ont qu’une portée dissuasive. En effet, celui qui se sert de l’arme atomique est sûr d’être lui-même détruit dans les minutes qui viennent.
A l’heure où l’ultimatum adressé à l’Iran, à l’initiative du Conseil de Sécurité de l’ONU, vient d’expirer, je vous avoue mon inquiétude, car je crois que le gouvernement américain est décidé, à plus ou moins long terme, à en finir.
En cas de guerre avec l’Iran, ce pays bloquera le détroit d’Ormuz, rompant les voies de communication et d’acheminement du pétrole vers l’Europe et l’Asie. A ce moment là, le baril de brut pourrait dépasser les 200 dollars, plongeant l’économie mondiale dans une crise sans précédent.
Troisième problème grave au Proche-Orient, l’Irak.
Incontestablement, ce que nous avions dit se réalise, hélas, dans des proportions dramatiques pour les populations civiles.
L’intervention américaine de 2003 a plongé l’Irak dans le chaos, et même dans une véritable guerre civile. Les affrontements entre les sunnites et les chiites, entre les kurdes et le gouvernement fantoche de Bagdad, rendent le pays absolument ingérable.
Le chef des troupes américaines en Irak, le général John Abizaïd, a récemment brisé le tabou en disant : « qu’il était possible que l’Irak sombre dans la guerre civile ».
Merci mon général, merci de cet aveu ! Il reste que ce constat effectué par un militaire aujourd’hui aurait dû être prévu et anticipé par les hommes politiques américains avant l’intervention de leurs forces armées.
La situation en Irak est absolument incontrôlable, tout comme en Afghanistan, où les talibans ont repris du poil de la bête. Les affrontements se multiplient dans ce pays avec les troupes américaines et il est également à craindre que la région toute entière ne s’embrase à partir de ce pays. Enfin, la Turquie est désormais régulièrement livrée aux attentats.
Vous le voyez bien, Mesdames et Messieurs, le monde dans lequel nous vivons est particulièrement dangereux, car le risque de 3ème guerre mondiale y est permanent.
Il est donc du devoir des pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour que la préparation militaire française à une riposte en cas d’attaque, soit la plus efficace possible.
II- J’observe, hélas, que ce n’est pas le cas, en raison de la situation catastrophique de notre armée.
Notre système de défense, principal gage de notre sécurité, n’existe plus.
Jacques Chirac l’a tué, depuis 1995, en arguant de la fin de la guerre Froide et des difficultés budgétaires du pays.
En réalité, il s’agissait de désir de construire une défense européenne et non plus française, et d’accepter l’inféodation de cette armée fédérale à l’OTAN, car nos gouvernants ont cessé de penser la France comme un Etat indépendant et souverain, ayant des intérêts nationaux à préserver avec des moyens propres.
Chirac a engagé un soi-disant processus de professionnalisation des armées, qui, avec la suppression de la conscription, la suspension des essais nucléaires et la réduction des moyens humains et matériels de l’armée, nous ravale au rang de pays de seconde zone, sans défense et sans poids international. Il est temps en effet que quelqu’un parle. Que l’on ose avouer enfin la grande misère de nos armées, la situation alarmante des hommes et des matériels et le délitement de la sécurité de notre territoire.
Les moyens alloués à la Défense sont désormais dérisoires : de 4% du PIB en 1965, on est passé à 1,8% en 2005.
Nous avions 500.000 hommes sous les drapeaux en 1995, contre 250.000 aujourd’hui, et 190.000 prévus fin 2007, dont 15% de femmes.
La vétusté des matériels est plus qu’inquiétante : en matière aérienne, les Mirages ont plus de 25 ans, les super-étendard plus de 30 ans, dans l’attente de Rafales qui n’arrivent toujours pas ou peu.
Dans le domaine de la Marine, les frégates anti-aériennes et anti sous-marines ont près de 35 ans, tout comme une dizaine de nos bâtiments de surface. La France n’a quasiment pas de transports de troupe modernes et opérationnels, ni dans le domaine terrestre, ni dans le domaine aérien, ni dans le domaine maritime.
De nombreux équipements sont en panne, ou inutilisables. On estime que la disponibilité moyenne des matériels des 3 armes est de 60% aujourd’hui, contre 90% il y a 20 ans.
Pour prendre quelques exemples : - seul un hélicoptère sur 2 est utilisable, - 1 frégate sur 2, 1 sous-marin d’attaque sur 2 peuvent effectuer des missions océaniques, - 2 lance-roquettes sur 3 ne fonctionnent pas.
Résultat, il faut dépouiller tous les régiments « statiques » pour permettre l’équipement des troupes partant en opération au Liban !
En matière d’équipement, pas une seule des cinq lois de programmation militaire adoptées depuis quinze ans n’a été respectée : les programmes de chars LECLERC, d’avions RAFALE et du porte-avion CHARLES DE GAULLE ont absorbé une part considérable des crédits, au détriment des autres équipements. Et pourtant, aujourd’hui, seuls de rares exemplaires de ces chars et de ses avions sont en service, tandis que notre porte-avion nucléaire n’en finit pas de sortir de ses maladies de jeunesse….
Ce n’est pas tout. Nous n’avons plus d’industrie aérienne militaire, pratiquement plus de chantiers de construction et de réparation navale, plus d’industrie d’armement.
L’armée est donc à la limite de ses possibilités, et ce qui reste de sa capacité opérationnelle ne tient plus pour l’instant qu’au dévouement et à la qualité de ses hommes. Or aujourd’hui, les menaces n’ont pas disparu, loin de là.
Elles peuvent venir de l’extérieur, et notamment je le disais du Moyen-Orient, mais aussi de l’intérieur.
On connait l’extrême sensibilité de certaines populations étrangères ou d’origine étrangères aux événements du Moyen-Orient, l’extrême vulnérabilité de certains à la propagande religieuse et haineuse des imams intégristes, qu’on laisse, contre toute raison, prêcher en toute impunité.
Les ennemis de la France peuvent ainsi viser notre territoire, de manière conventionnelle ou terroriste, allant de l’attentat sanglant à la destruction d’un site sensible, comme une centrale nucléaire ou une usine chimique, en passant par l’empoisonnement du réseau d’eau potable d’une grande ville.
On peut également viser nos intérêts économiques dans le monde, ou nos ressortissants, comme en Côte d’Ivoire.
Enfin, il faut prendre aussi en compte et anticiper sur les facteurs futurs de déstabilisation de régions entières de la planète.
Le siècle naissant verra indubitablement des conflits de toutes intensités autour de l’eau potable, nouvel enjeu de survie et de puissance.
III- Alors, me direz-vous, mesdames et messieurs, que faut-il faire pour redresser les choses ?
Il nous faut reconstruire un outil militaire indépendant, adapté à la menace, à nos besoins et à nos intérêts, à la défense prioritaire de la France et des Français, où qu’ils se trouvent dans le monde. Cette politique nationale et autonome n’exclut aucune coopération, aucune alliance, à partir du moment où elle est conforme et utile à nos intérêts.
Il s’agit du rang de la France, de sa liberté de manœuvre stratégique et militaire, donc politique. Il s’agit, je le répète, de sa capacité à assurer elle-même sa propre survie.
Je propose donc d’infléchir les grands axes de notre politique de défense :
Ces mesures tiennent en 4 points :
- Porter le budget de la Défense Nationale de 1,8 à 4% du PIB, 400 milliards de FF, soit l’équivalent de ce que la France donne chaque année aux immigrés.
- Remettre sur pied une véritable défense opérationnelle du territoire, ce qui suppose la création de corps de garde frontières, d’une garde nationale et le développement de réserves significatives.
- Donner aux forces d’intervention la capacité d’agir de manière autonome, ce qui suppose, entre autres, le renforcement de la marine, par la création de deux groupes de porte-avions, et de l’aviation, par le lancement d’un programme de construction d’ avions gros porteurs.
- Renforcer l’activité de nos arsenaux en cessant d’étaler les programmes d’armement et en subordonnant notre aide internationale ou notre soutien diplomatique à des commandes extérieures.
Bien sûr, il ne s’agit que là des mesures d’urgence, c’est-à-dire indispensable à notre survie.
Pour assurer l’avenir des jeunes générations, il faut bien autre chose. Il faut une véritable révolution intellectuelle et morale, pour rétablir le lien intellectuel et charnel entre l’armée et la nation.
C’est en restaurant les valeurs patriotiques, religieuses et humaines qui ont fait la grandeur de notre peuple, dans l’esprit de nos compatriotes, en particulier chez les jeunes générations, que l’on renforcera l’esprit de défense.
C’est en luttant contre les campagnes de désinformation, les calomnies et les atteintes à l’honneur de l’Armée française, en commémorant les hauts faits de notre histoire militaire, et en honorant la mémoire des héros qui ont donné leur vie pour la France, que l’on donnera aux Français la volonté de vivre, de se défendre et de rester libres. Voilà, mesdames et messieurs, l’essentiel de mon programme en matière de Défense nationale.
Je vous remercie
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Le Pen souhaite incarner le vote utile
07/09/2006 19:24
Le finaliste de la présidentielle de 2002 a concentré ses tirs sur Nicolas Sarkozy et notamment sa politique en matière d'immigration.
[commentaire] DEB TEXTE [/commentaire]VOULANT commencer, selon ses propres termes «en fanfare» sa précampagne présidentielle, Jean-Marie Le Pen a renvoyé dos à dos Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, qu'il a qualifiés de «bulle médiatique». «Je suis convaincu que ni l'un ni l'autre ne seront au second tour de l'élection présidentielle» a dit le président du FN qui s'exprimait à Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône) devant les cinq cents participants de la «Fête des tricolores» organisée dans une manade.
D'un même avis «depuis plusieurs décennies»
«Ce sont des vedettes américaines, qui occupent le devant de la scène avant l'arrivée des vraies vedettes.» Jean-Marie Le Pen a brossé un tableau particulièrement dramatique de la situation du pays. En insistant sur l'immigration dans le but évident de déconsidérer l'action du ministre de l'Intérieur. Fustigeant la «régularisation des parents d'élèves clandestins», soulignant les régulari sations massives intervenues en Espagne et en Italie, il a évalué à 500 000 «le courant d'immigration qui arrive chaque année en France».
Et d'ironiser sur le fait que Nicolas Sarkozy «se dise aujourd'hui partisan de la rupture» alors qu'il a depuis trente ans «occupé tous les postes possibles dans la République et dans la majorité». La situation actuelle du pays, devrait le conduire, selon le président du FN, à «se tirer une balle dans la tête ou à mettre une robe de bure et se retirer dans un couvent».
Observant que le ministre de l'Intérieur utilise ses «thèmes», il en déduit que c'est «parce qu'ils sont porteurs. Il pense qu'il y a de plus en plus de Français qui pensent comme Le Pen. Alors il essaye de parler d'un certain nombre de sujets communautaires. Mais forcément il s'emmêle les pédales parce qu'il voudrait faire tout et le contraire de tout.» Alors, à ses yeux, «le vote utile, C'est celui qui aboutira à un véritable changement de politique», autrement dit le vote Le Pen car «tout ce que M. Sarkozy dénonce d'abominable dans la gestion de la France, moi je l'ai découvert il y a cinquante ans. Or on ne peut pas attendre de changement de la part de ceux qui sont responsables depuis trente ans.» Contrairement au numéro deux du gouvernement, dont il a jugé le discours de Marseille «absolument démagogique», il assure n'avoir, lui, «pas changé d'avis depuis plusieurs décennies».
Samedi soir, en clôturant l'université d'été des élus du Front national à Avignon, Jean-Marie Le Pen les avait exhortés à se mobiliser pour la recherche des signatures, qui est, a-t-il dit, leur «responsabilité principale». Qu'ils aillent «faire des demandes de rencontres» aux maires qui peuvent donner leur accord «au moins ceux qui ne sont pas définitivement défavorables».
«La situation pour la quête des parrainages est favorable», a dit le président du FN, «plus favorable qu'en 2002». Et d'ajouter que les espérances de voix que lui donnent les sondages sont «le double de ce qu'ils étaient à la même période en 2001».
Source : Le Figaro.fr
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