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Si le Pen n'a pas les 500 signatures ....
20/09/2006 18:15
icolas Sarkozy annonce la régularisation de 6 924 parents sans papiers d'enfants scolarisés. Tous les gouvernements se sont heurtés au même problème et ont fini par régulariser une partie des sans-papiers...
M. Sarkozy disait, il y a quelques mois : il y aura quelques centaines de régularisations. Le directeur de la police a dit plusieurs milliers, et nous avons dit que cela serait plus près de 10 000 que de 600. Nous nous apercevons aujourd'hui que c'est 7 000. Et demain, 10 000. Ainsi, par petits bouts, on aboutit à une régularisation contraire aux intérêts de notre pays, contraire à la portion la plus pauvre de notre pays qui, elle, ne trouve pas de logements, n'a pas de travail, n'accède pas aux moyens élémentaires de se soigner et aux moyens de subsistance.
Ce sera le thème central de votre campagne ?
Un des thèmes de ma campagne. Je considère que l'immigration est un problème central. Je n'ai pas peur de la comparaison avec Sarkozy même quand il feint d'imiter le programme que je défends.
Considérez-vous que Nicolas Sarkozy empiète sur un territoire que vous aviez annexé ?
Il s'efforce de faire croire qu'il est en mesure d'assurer la solution de ces problèmes. Ce ministre candidat nous dit ce qu'il va faire quand il sera président de la République. Mais il est déjà un homme du pouvoir. Qu'est-ce qu'il attend et qu'est-ce qu'il a attendu depuis des années pour faire la politique salvatrice dont, paraît-il, il s'est rendu compte qu'elle était nécessaire ? C'est comme Jacques Chirac. Il parle de la France, de faire ceci ou cela... Que ne l'avez-vous fait, Monsieur le Président, avec vos 82 % des voix, avec votre Assemblée nationale de 365 députés de majorité ? Qu'attendez-vous pour le faire ? Vous vous êtes donné comme programme la lutte contre le cancer, la lutte contre le handicap, et la lutte contre les accidents de la route. Il vous manquait l'acné juvénile...
Pensez-vous obtenir les 500 signatures nécessaires à votre candidature ?
Oui, je suis relativement optimiste, malgré les difficultés, malgré le prix que cela va me coûter en téléphone, en kilomètres pour aller rencontrer les maires... Tous les candidats indépendants protestent contre ce scandale. Ils ne sont pas entendus car cela fait l'affaire des grands partis qui, eux, ont intérêt à user l'énergie de leurs concurrents pour essayer de se maintenir en place.
Que ferez-vous si vous n'avez pas vos signatures ?
Si je n'ai pas les signatures, ce sera dramatique. (...) Une campagne électorale coûte au minimum 50 millions de francs. (...) Si je n'avais pas ces signatures, je devrais rembourser. Car j'ai emprunté cet argent pour cette campagne. (...) Le Front national serait sans doute obligé de vendre son local, son siège de Saint-Cloud, qui est sa garantie d'emprunt. Cela représente 50 millions de francs. Nous serions locataires d'un petit bureau, peut-être, mais nous serions candidats aux législatives. Et là, ceux qui auraient organisé le complot à partir duquel un candidat qui a été deuxième au second tour de l'élection présidentielle précédente ne peut pas se présenter, les électrices et les électeurs français se vengeraient de cette vilenie.
Si vous êtes candidat, quelle marge de progression avez-vous ? Plusieurs des candidats déclarés surfent sur des thèmes qui étaient les vôtres : l'autorité, l'immigration, la sécurité ?
Oui, ils surfent avec la langue. Mais personne ne les croira. Personne ne croira les deux vedettes médiatiques de la première partie de la campagne électorale - elles ne seront pas dans la deuxième partie.
Qui y serait ?
Je pense que j'y serai. Peut-être M. Jospin. Ceci aurait l'avantage de revenir au coup manqué de 2002 qui a été truqué par le président Chirac. C'était le combat entre la gauche marxiste et la droite nationale, populaire et sociale. Il y avait un vrai débat, deux options différentes, contradictoires qui pouvaient permettre aux Français de faire un choix.
Et Jacques Chirac ?
Je n'ai pas écarté la candidature de Jacques Chirac. Car il est un opportuniste.
Les déclarations du pape sur la relation entre l'islam et la violence suscitent la polémique. Quelle lecture en faites-vous ?
Une véritable révolution démographique s'est passée dans le monde. Il y avait un milliard et demi d'hommes dans le monde, il y a un peu plus de cent ans. Et maintenant, nous sommes 6 milliards. Je suis de ceux qui pensent que l'extrémisme musulman, l'utilisation du canal religieux par un certain nombre de musulmans sont liés à l'augmentation de puissance démographique que représente le monde musulman.
Quel pourcentage de voix pensez-vous pouvoir obtenir au premier tour de la présidentielle ?
Si je juge d'après les sondages qui ne sont pas les miens et que je les compare à ceux qui existaient en 2002, je considère que c'est à peu près le double de ce que j'avais à la même date.
Propos recueillis par Raphaëlle Bacqué, Laurent Bazin et Stéphane Paoli
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Le Pen appelle les Français à un sursaut national
20/09/2006 18:11
Alors que sa visite à Valmy est contestée, le leader d'extrême-droite appelle les Français à se réunir autour de sa candidature dans un "élan national".
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 Jean-Marie Le Pen à Valmy (AP) |
J ean-Marie Le Pen a appelé mercredi 20 septembre, à Valmy (Marne), les Français de toutes origines à se réunir autour de sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 afin de provoquer un "sursaut". Le président du Front national avait choisi de se rendre au pied du moulin de Valmy, nimbé de brouillard, et de célébrer la victoire de l'armée révolutionnaire face aux Prussiens - qui entraîna le 21 septembre 1792 la proclamation de la République - pour montrer son attachement à la République et à la nation. "Sur ces terres glorieuses de Valmy, je vous invite vous tous, vous qui aimez la France, à vous réunir autour de ma candidature", a lancé le chef du parti d'extrême droite, 78 ans. "Oui ,tous, non pas Français de souche ou de papier mais de coeur et d'esprit, nous pouvons constituer demain, dans un élan national, cette armée hétéroclite du soldat de Valmy", a-t-il ajouté. Jean-Marie Le Pen, qui a l'ambition d'accéder à nouveau au second tour de la présidentielle comme en 2002, et d'y affronter cette fois la gauche, entend montrer que les nationalistes peuvent représenter "une alternative" crédible en 2007.
"Le Pen en cravate"
Le président du FN, qui était accompagné de tout l'état-major du parti et d'une cinquantaine de jeunes du FN, a répété à maintes reprises qu'il était le seul face aux présidentiables en tête des sondages - Nicolas Sarkozy à l'UMP et Ségolène Royal pour le Parti socialiste - à pouvoir revendiquer le changement. "Moi seul incarne la vraie rupture, le vrai changement (...) parce que je suis un homme libre", a-t-il dit, s'en prenant en particulier à Ségolène Royal, qui propose "le féminin pour tout changement", et Nicolas Sarkozy, qui "incarne la rupture dans le ton seulement". Nicola Sarkozy cherche à être "une sorte de Le Pen bourgeois, de Le Pen en cravate", a ironisé le président du FN. Quant à la gauche, "elle a troqué le véritable espoir, la vraie générosité, contre un habile plan média fait de baignade estivale, de poudre aux yeux et de poudre de perlimpinpin", a-t-il dit.
Manifestation
Un collectif d'une quinzaine de partis, syndicats et associations avait appelé à manifester dans l'après-midi, sur le même site de Valmy, mais après le départ de Jean-Marie Le Pen, en déniant au leader d'extrême droite le droit de "capter un héritage qui n'est pas le sien". Une vingtaine de militants du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) ont pu s'approcher à quelques centaines de mètres de la statue du général Kellermann, vainqueur de la bataille de Valmy, et ont chanté la Marseillaise pendant que le président du FN faisait son discours. Les jeunes nationalistes leur ont répondu aux cris de "Le Pen président". (avec Reuters)
Source : Nouvelobs.com
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Comuniqué de presse de J.M. Le Pen du 19/09/06
20/09/2006 18:04
Le ministre de l’Intérieur a annoncé près de 7 000 régularisations de parents immigrés clandestins. On lui reproche une décision arbitraire, une politique de quota, parce que c’est le chiffre qu’il avait annoncé en juillet-août. Cette polémique est dérisoire.
Ce qui importe est le chiffre qu’avait donné le ministère de l’Intérieur avant la circulaire : 720 familles, comparé au raz-de-marée des demandes de régularisations que la circulaire a provoquées. Les clandestins sont infiniment plus nombreux que ne le pensait le ministère de l’Intérieur.
Ce qui importe aussi est que l’épisode n’est pas clos, mais que les régularisations vont se poursuivre, discrètement, par le canal d’une « commission nationale de l’admission exceptionnelle au séjour », qui vient d’être créée en vertu de la nouvelle loi Sarkozy sur l’immigration, et qui rend l’exceptionnel permanent.
Le vrai scandale est là : par sa nouvelle loi, Sarkozy a créé une nouvelle filière d’immigration.
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