|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ multimédias ] [ Marine Le Pen ] [ Jean-Marie Le Pen ] [ Sujets divers ] [ Mes reflexions ] [ Les communiqués ] [ citations ]
|
|
|
|
Le symbolisme de Valmy
21/09/2006 21:06
Jean-Marie Le Pen est d'humeur «guillerette». «Je me sens rajeunir.» Autoproclamé pourfendeur du système, le leader d'extrême droite s'apprête à prononcer un discours, comme n'importe quel homme politique, au pied du moulin de Valmy (Marne). Là même où le 20 septembre 1792, l'armée révolutionnaire mit en déroute l'armée prussienne, provoquant dans la foulée l'avènement de la république.
Barrages. Sauf que Le Pen n'est pas tout à fait un homme politique comme les autres. Et qu'il est attendu. Dès la sortie de l'autoroute, la gendarmerie procède à un contrôle des véhicules immatriculés hors du département, un second barrage filtre les entrées du village de Valmy et un troisième surveille l'accès direct au moulin. Un escadron de gendarmes mobiles a pris position sur la colline. Une présence massive des forces de l'ordre pour faire face à une trentaine de contre-manifestants du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) qui agitent mollement drapeaux européens et calicots. Les militants frontistes des départements voisins, n'ont pas fait non plus le déplacement en masse. Ils sont une petite centaine à scander «Le Pen président» pour couvrir les cris des manifestants anti-FN. En revanche, tout l'état-major du parti a décidé de participer à l'excursion historique organisée par la vice-présidente du FN, Marine Le Pen. «Les soldats qui se sont battus à Valmy au cri de "vive la nation" symbolisent pour nous la réconciliation de la république et de la nation, du patriotisme» , explique-t-elle. Même Bruno Gollnisch, numéro 2 du mouvement, pourtant peu favorable à ce déplacement ( Libération d'hier) n'entend pas «laisser ce symbole d'une victoire française à nos adversaires. Valmy, c'est aussi le rejet d'une invasion étrangère» .
«Valmy est une vraie victoire qui remit une France vacillante, menacée divisée sur le chemin de la grandeur», déclare Le Pen, au pied du moulin. Et de prédire un même destin à la nation s'il parvient «à présider demain par les voies démocratiques et ce malgré les coups bas du système. Nos électeurs sont les dignes héritiers des combattants de 1792» . «En vérité, je vous le dis, dans sept mois, c'est-à-dire demain, il s'agira de vaincre ou de périr, de se relever ou de se soumettre», poursuit-il.
«Intérim». Puis Le Pen qui se pose en «seul défenseur de l'indépendance nationale» tape à bras raccourcis sur Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, rebaptisés pour l'occasion «Sargolène et Sékozy» : «Chez elle, c'est simple, des idées, y en a pas et Sarkozy l'Américain, louvoie.» Il se persuade d'ailleurs que «la madone des magazines people et des bobos» n'est là que pour assurer «l'intérim» et «nous donner envie de l'austère et peu désirable Jospin» avec qui il rêve de se trouver en finale. Il a également lancé un appel «aux Français d'origine étrangère à communier sur nos valeurs. Tous unis, vrais gaulois ou céfrans !»
source : libération
| |
|
|
|
|
|
|
|
Marine Le Pen sur RTL le 18 sept 06
20/09/2006 18:29
Cliquez ici pour écouter
| |
|
|
|
|
|
|
|
Si le Pen n'a pas les 500 signatures ....
20/09/2006 18:15
icolas Sarkozy annonce la régularisation de 6 924 parents sans papiers d'enfants scolarisés. Tous les gouvernements se sont heurtés au même problème et ont fini par régulariser une partie des sans-papiers...
M. Sarkozy disait, il y a quelques mois : il y aura quelques centaines de régularisations. Le directeur de la police a dit plusieurs milliers, et nous avons dit que cela serait plus près de 10 000 que de 600. Nous nous apercevons aujourd'hui que c'est 7 000. Et demain, 10 000. Ainsi, par petits bouts, on aboutit à une régularisation contraire aux intérêts de notre pays, contraire à la portion la plus pauvre de notre pays qui, elle, ne trouve pas de logements, n'a pas de travail, n'accède pas aux moyens élémentaires de se soigner et aux moyens de subsistance.
Ce sera le thème central de votre campagne ?
Un des thèmes de ma campagne. Je considère que l'immigration est un problème central. Je n'ai pas peur de la comparaison avec Sarkozy même quand il feint d'imiter le programme que je défends.
Considérez-vous que Nicolas Sarkozy empiète sur un territoire que vous aviez annexé ?
Il s'efforce de faire croire qu'il est en mesure d'assurer la solution de ces problèmes. Ce ministre candidat nous dit ce qu'il va faire quand il sera président de la République. Mais il est déjà un homme du pouvoir. Qu'est-ce qu'il attend et qu'est-ce qu'il a attendu depuis des années pour faire la politique salvatrice dont, paraît-il, il s'est rendu compte qu'elle était nécessaire ? C'est comme Jacques Chirac. Il parle de la France, de faire ceci ou cela... Que ne l'avez-vous fait, Monsieur le Président, avec vos 82 % des voix, avec votre Assemblée nationale de 365 députés de majorité ? Qu'attendez-vous pour le faire ? Vous vous êtes donné comme programme la lutte contre le cancer, la lutte contre le handicap, et la lutte contre les accidents de la route. Il vous manquait l'acné juvénile...
Pensez-vous obtenir les 500 signatures nécessaires à votre candidature ?
Oui, je suis relativement optimiste, malgré les difficultés, malgré le prix que cela va me coûter en téléphone, en kilomètres pour aller rencontrer les maires... Tous les candidats indépendants protestent contre ce scandale. Ils ne sont pas entendus car cela fait l'affaire des grands partis qui, eux, ont intérêt à user l'énergie de leurs concurrents pour essayer de se maintenir en place.
Que ferez-vous si vous n'avez pas vos signatures ?
Si je n'ai pas les signatures, ce sera dramatique. (...) Une campagne électorale coûte au minimum 50 millions de francs. (...) Si je n'avais pas ces signatures, je devrais rembourser. Car j'ai emprunté cet argent pour cette campagne. (...) Le Front national serait sans doute obligé de vendre son local, son siège de Saint-Cloud, qui est sa garantie d'emprunt. Cela représente 50 millions de francs. Nous serions locataires d'un petit bureau, peut-être, mais nous serions candidats aux législatives. Et là, ceux qui auraient organisé le complot à partir duquel un candidat qui a été deuxième au second tour de l'élection présidentielle précédente ne peut pas se présenter, les électrices et les électeurs français se vengeraient de cette vilenie.
Si vous êtes candidat, quelle marge de progression avez-vous ? Plusieurs des candidats déclarés surfent sur des thèmes qui étaient les vôtres : l'autorité, l'immigration, la sécurité ?
Oui, ils surfent avec la langue. Mais personne ne les croira. Personne ne croira les deux vedettes médiatiques de la première partie de la campagne électorale - elles ne seront pas dans la deuxième partie.
Qui y serait ?
Je pense que j'y serai. Peut-être M. Jospin. Ceci aurait l'avantage de revenir au coup manqué de 2002 qui a été truqué par le président Chirac. C'était le combat entre la gauche marxiste et la droite nationale, populaire et sociale. Il y avait un vrai débat, deux options différentes, contradictoires qui pouvaient permettre aux Français de faire un choix.
Et Jacques Chirac ?
Je n'ai pas écarté la candidature de Jacques Chirac. Car il est un opportuniste.
Les déclarations du pape sur la relation entre l'islam et la violence suscitent la polémique. Quelle lecture en faites-vous ?
Une véritable révolution démographique s'est passée dans le monde. Il y avait un milliard et demi d'hommes dans le monde, il y a un peu plus de cent ans. Et maintenant, nous sommes 6 milliards. Je suis de ceux qui pensent que l'extrémisme musulman, l'utilisation du canal religieux par un certain nombre de musulmans sont liés à l'augmentation de puissance démographique que représente le monde musulman.
Quel pourcentage de voix pensez-vous pouvoir obtenir au premier tour de la présidentielle ?
Si je juge d'après les sondages qui ne sont pas les miens et que je les compare à ceux qui existaient en 2002, je considère que c'est à peu près le double de ce que j'avais à la même date.
Propos recueillis par Raphaëlle Bacqué, Laurent Bazin et Stéphane Paoli
| |
|
|
|
|