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Il manque de 80 à 90 parrainages pour Le Pen
10/03/2007 13:57
C'est ce qu'affirme Marine Le Pen, qui précise que l'appel de Nicolas Sarkozy n'a pas eu d'effet.

Marine Le Pen
La vice-présidente du Front National Marine Le Pen a précisé mercredi 7 mars qu'"il manque 88 ou 90 parrainages" à son père pour se présenter à la présidentielle et que l'appel de Nicolas Sarkozy n'a pas eu d'effet.
"On a enregistré les parrainages que nos militants sont allés chercher sur le terrain: nous n'avons rien ressenti de particulier à la suite de cette déclaration", a-t-elle assuré sur France Info. "Cette déclaration est en réalité absolument normale: elle rappelle que la démocratie nécessite que ceux qui représentent de grands courants soient présents".
De plus, elle révèle qu'"il y a une pression qui existe, la preuve c'est que quelque part un certain nombre de maires attendraient l'autorisation d'un président d'un grand parti pour effectuer cet acte administratif que le législateur leur a confié", a ajouté Marine Le Pen, précisant qu'"il nous manque 88 ou 90 parrainages".
Etonnée de la progression de Bayrou
Interrogée sur le piratage du système informatique dont aurait été victime son parti, la vice-présidente du FN s'est déclarée "persuadée que les services de police vont trouver le voleur et le receleur, celui qui a bénéficié de ce piratage et qui s'est servi de notre liste de parrains à son bénéfice".
Refusant de donner des noms bien qu'elle ait "une petite idée" du responsable, la fille du président du FN "espère que nous arriverons à déterminer qui a commis cette vilenie" puisqu'"il y a toujours une complicité interne" dans ces affaires.
Quant à la progression de l'UDF François Bayrou dans les sondages, Marine Le Pen s'en "étonne: quelqu'un qui prend 14 points en l'espace d'un mois cela fait cinq millions d'électeurs". "Je n'y crois pas beaucoup".
source : Nouvel Obs.com
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"En 2002, j'avais signé pour Le Pen"
10/03/2007 13:54
Pour la plupart, ils sont maires sans étiquette de communes rurales de moins de 500 habitants. Ils ont apporté leur parrainage à Jean-Marie Le Pen en 2002. Certains par conviction, d'autres comme "un acte de démocratie". Leur nom est paru au Journal officiel du 10 avril 2002. La presse locale l'a repris. Les habitants du village en ont parlé. Certains ont vécu cette soudaine notoriété comme un traumatisme. Ils ont décidé de n'accorder, cette année, aucun parrainage. D'autres persistent et signent. Tous souhaitent que le système des 500 signatures soit modifié.
Jacqueline Charlet, maire de Margny-aux-Cerises, 227 habitants, près de Noyon, dans l'Oise. Cette retraitée a très mal vécu son parrainage en 2002 et ne signera pour personne cette année. "J'ai subi des pressions, des réflexions. J'ai reçu des courriers anonymes qui me demandaient de démissionner. Trois ou quatre, qui venaient de l'Oise. Mais cela suffit. L'ancien maire a diffusé un tract dans le village, me ridiculisant auprès de la population, en laissant entendre que je n'avais rien dans la tête. Un membre de mon conseil municipal m'a fait une réflexion. J'ai dû publier un texte pour expliquer mon choix. On assume, on prend ses responsabilités, mais j'ai vécu une période très désagréable. Récemment encore, ils ont parlé de moi dans "L'Oise hebdo" comme d'un maire qui avait signé pour Le Pen."
Mme Charlet a parrainé Jean-Marie Le Pen en 2002 parce qu'elle trouvait "normal qu'il puisse se présenter". "Le Pen représente pas mal d'électeurs. Dans ma commune, il a fait 47 voix. Le vote Front national est une sorte de protestation. Les militants du FN sont venus me voir les premiers. J'ai dit "pourquoi pas ?". J'ai signé une promesse. Puis j'ai voulu me rétracter. Mais ils ne m'ont pas lâchée. Ils ont fait pression sur moi. J'ai signé. J'ai fait cela comme un acte de démocratie. Je ne savais pas que mon nom serait divulgué. Je pense qu'il faut changer ce système de parrainage." Mme Charlet ne sait pas si d'autres élus de l'Oise ont signé. "Entre maires, on n'en parle jamais."
Aristide Bonnaffoux, maire de Risoul, station de ski dans les Hautes-Alpes, qui compte 622 habitants. Cet ancien agriculteur a donné son parrainage au candidat du FN en 2002. Il est peu disert sur cet épisode. "Je n'ai pas honte de dire que j'ai signé pour Jean-Marie Le Pen en 2002. Il me semblait le plus capable sur certains sujets. Mais je me suis fait remonter les bretelles par mon conseil municipal. Toutes les tendances politiques y sont représentées. Je me suis aussi attiré des réflexions dans la population. Pourtant, je laisse chacun, dans ma commune, libre de se décider. Aujourd'hui, je ne veux pas d'ennuis, je ne parraine personne. Je vais bientôt prendre ma retraite. Je ne souhaite pas m'étendre davantage sur ce sujet."
André Micheli, maire de San-Giuliano, en Haute-Corse, "depuis près d'un demi-siècle". Son premier mandat de maire remonte à 1965. Auparavant, cet ancien agriculteur, âgé de 80 ans, était adjoint dans cette commune de 643 habitants. En 2002, il a apporté son parrainage à M. Le Pen et a fait de même cette année. "Je n'ai pas voté Le Pen. Mais je pense que c'est le moins magouilleur. Il dit des vérités que les autres hésitent à dire. Je ne suis pas raciste, mais si on laisse venir des gens de n'importe où en trop grand nombre, ce sera autant de travail en moins pour les Français." San-Giuliano est un village qui s'étend sur plusieurs hameaux. Il accueille une station expérimentale de l'INRA consacrée à la culture des agrumes. Le vote Le Pen y est faible : "5 ou 6 votants en 2002", selon le maire. M. Micheli n'a que faire des critiques. "Une fois, une femme m'a demandé s'il était vrai que j'avais parrainé Le Pen. Je lui ai répondu : "Oui, et je suis prêt à le refaire !" Je suis de ceux qui prennent leurs responsabilités. Pour moi, Le Pen est un patriote. Je trouve normal qu'il puisse se présenter. Je n'ai pas eu d'ennuis suite à mon parrainage. Et je me fiche de ce que peuvent dire les gens." André Micheli envisage de briguer un nouveau mandat en 2008.
Philippe Varsi, maire de Conques, village de l'Aveyron célèbre pour son abbatiale romane. A 50 ans, il est encarté à l'UDF, mais a parrainé Le Pen en 2002. "Je venais d'être élu maire. Les gens du FN ont été les premiers à me solliciter. Ils sont venus d'Alès exprès. Je leur ai dit que je donnerais la 500e signature si elle manquait ! J'ai donc signé. Là-dessus, Le Pen est arrivé au deuxième tour. Ça a été le massacre ! La presse locale s'en est emparée. Une pétition a circulé contre moi. L'ancien maire en a profité pour essayer de me déstabiliser."
M. Varsi, qui travaille à Gaz de France, déplore que le parrainage soit assimilé à un vote. "Si j'avais donné mon parrainage à Besancenot ou à Laguiller, je n'aurais eu aucun problème. Aujourd'hui encore, cinq ans après, on me ressort mon parrainage de 2002 : "Tiens, c'est le maire qui a signé pour Le Pen !" Je pense qu'il faut changer la loi sur les parrainages. Cette année, je veux être tranquille. J'ai parrainé François Bayrou. Je ne suis plus emmerdé. En plus, stratégiquement, c'est dans l'intérêt de mon parti que Le Pen n'ait pas ses signatures." Conques, avec 302 habitants, est une commune de sensibilité plutôt centriste. Le Pen y fait des scores inférieurs à la moyenne nationale. M. Varsi a bien l'intention de se représenter en 2008.
Pierre Fauvel, maire de Saint-Côme-du-Mont, 600 habitants, dans la Manche. Il a apporté son parrainage à Jean-Marie Le Pen en 2002 et l'a refait cette année. C'est une affaire de conviction. "Je suis, depuis très longtemps, admirateur du chef du Front national. C'est un personnage très clairvoyant. Il ne s'est pas trompé sur l'avenir de notre pays." Maire sans étiquette depuis 1984, se considérant comme "de droite", M. Fauvel, 58 ans, s'est présenté aux cantonales en 2004 sous l'étiquette FN. Il n'a pas été élu, mais a recueilli 65 % des voix dans son village. Saint-Côme-du-Mont est une commune rurale, avec quelques exploitations agricoles et des élevages de chevaux. Pas d'immigrés, pas de quartiers difficiles. "Nous sommes de plus en plus confrontés à la délinquance, affirme M. Fauvel. Ma commune est située à côté de Carentan, ville de 7 000 habitants. Il ne se passe pas une semaine sans que les gendarmes ne viennent pour un cambriolage ou autre chose du même genre. De toute façon, il suffit d'allumer son poste de télé pour voir dans quel monde nous vivons. J'ai dans ma commune quelqu'un qui tenait un commerce au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie. Il a été contraint de fermer boutique, parce que cela devenait invivable. Même dans les communes rurales, ce sont des choses qui se savent..."
M. Fauvel déclare n'avoir pas subi de représailles après son choix de parrainer Le Pen en 2002. "Mes collègues maires m'avaient dit : "Tu vas te faire mal voir au conseil général. Tu vas te ramasser aux élections." Mon conseiller général n'a jamais abordé le sujet avec moi. Nous nous entendons bien même si nous n'avons pas les mêmes idées. Il est chez les Verts." Ce commercial de profession se présente comme "quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux". "Je regrette que beaucoup de maires n'aient pas le courage de faire comme moi. J'en connais qui votent Le Pen, mais qui ne veulent surtout pas que ça se sache."
source : Le Monde.fr
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Etranger / immigré, intégration / assimilation
07/03/2007 22:52
Quelques définitions sont utiles.
Selon le Haut Conseil à l'Intégration (HCI) :
-un étranger est quelqu'un "qui a décidé de vivre pendant un certain temps dans un pays qui n'est pas le sien, tout en gardant sa nationalité et qui peut envisager de retourner le cas échéant dans son pays d'origine."
- un immigré est "né à l'étranger de parents étrangers et a décidé de s'installer dans le pays d'accueil et y réside depuis un an minimum"
Donc, subtile nuance, le fait d'être en France depuis un an minimum vous fait passer de la première catégorie à la seconde. Les autres critères sont incontrôlables car ils se fondent sur une volonté qui n'est pas nécessairement durable.
Quelle est la différence entre l'intégration et l'assimilation des immigrés ?
La différence est de taille. Selon le HCI, l'intégration est "un processus spécifique par lequel il s'agit de susciter la participation active à la société nationale d'éléments variés et différents, tout en acceptant la subsistance de spécificités culturelles, sociales et morales et en tenant pour vrai que l'ensemble s'enrichit de cette variété et de cette complexité."
L'on voit bien que la croyance en l'intégration, principe qui a été soutenu pendant des décénnies en France, part d'un postulat selon lequel "l'ensemble s'enrichit de cette variété et de cette compléxité."
Rien n'est moins sûr car la multiplication de situations complexes à gérer peut créer un blocage dans le système, surtout lorsque les équilibres sont fragiles : la situation peut vite dégénérer.
L'autre danger c'est que, sous la pression d'une immigration incontrôlée et massive, l'intégration n'a réussi à engendrer qu'un agrégat de communautés différentes, lesquelles, au-delà d'un certain pourcentage de représentation dans un quartier ou dans une ville (situé à 20%) ne cherchent pas du tout à se mélanger, mais au contraire à préserver leur identité et leurs différences.
Par contre l'assimilation est un acte, certe plus difficile à réaliser - car il demande plus d'efforts de la part de l'immigré - mais, s'il est encouragé politiquement, a de meilleures chances de mettre en valeur la République et d'encourager la fraternité nationale.
En effet, l'assimilation est le fait de se fondre dans la communauté nationale, de s'adapter au mode de vie, à la culture et aux lois du pays qui accueille.
Quand l'immigration était plus raisonnable en France, l'assimilation fonctionnait mieux. A cause de la politique du regroupement familial qui a provoqué une augmentation des flux migratoires, l'assimilation de la population immigrée n'a plus fonctionné. Elle a été remplacée par l'intégration des différents flux qui a engendré une mosaïque de populations débouchant sur la lutte des minorités ou des communautés.
Un danger : la disparition de la république nationale et de ses valeurs.
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