Deux poids, deux mesures...
Au cours d'un de ses récents meeting, Nicolas Sarkozy a de nouveau donné une réponse énergique à d'hypothétiques réticents aux lois qu'il mettrait en place, contre les pratiques de certains immigrés présents sur le sol français :
"Ceux qui ne sont pas d'accord avec cela, ne sont pas forcés de rester en France, et sont tout à fait libres de la quitter !"
Résultat identique au précédent essai : Tonnerre d'applaudissements des spectateurs !
Aucun 'chauffeur de salle' n'invitait par des écriteaux le public à applaudir. Il le fit naturellement.
Bizarrement, il n'y eut aucun commentaire hostile de la part des médias !
Que n'auraient-ils dit ou écrit si l'auteur de la "menace" avait été Jean-Marie Le Pen ?
Lorsque Sarkozy évoque Jeanne D'Arc (qui voulait 'bouter' hors de France les Anglais, soit dit en passant et non les intégrer) pour faire vibrer la fibre patriotique d'auditeurs habitués à un autre référent : re-applaudissements chaleureux et, là encore, spontanés !
Lorsqu'il cite des personnalités prisées par d'autres candidats, dans l'espoir de récupérer les voix de révolutionnaires déclarés, sans déclencher de tollé médiatique, n'y a t-il pas là encore matière à réflexion ?
Entendez-vous nos courageux médias soulever l'incohérence des propos du candidat en vogue ?
Conviendrait-il de manifester ses émotions devant tel harangueur de foule plutôt que devant tel autre présenté comme plus "scandaleux" ?
N'y a t-il pas là deux poids, deux mesures anti-démocratiques ?
Les français ne seront-ils pas les "dindons de la farce" d'avoir cru bon d'adopter la "pensée unique" dictée par ceux-là mêmes qui serinent sur nos antennes l'aspect dangereux et anti-républicain des arguments lepénistes ?
Espèrent-ils l'absolution pour avoir singé la star médiatique du moment, ri lorsqu'elle riait, pleuré lorsqu'elle geignait ou s'être offusqués lorsqu'elle s'indignait ?
On parle quelquefois d'exemple d'intégration réussie issue de l'immigration européenne d'après guerre. Telle celle de nos voisins espagnols, portugais, italiens, par exemple, qui se sont parfaitement intégrés en une ou deux générations.
On doit cette rapidité d'assimilation à nos religions, nos valeurs et nos passés communs.
Ces immigrés n'avaient pas la ferme volonté de pratiquer des coutumes étrangères aux valeurs républicaines françaises, telles l'excision, le port du voile obligatoire, le mariage forcé, l'avilissement de la condition féminine, etc.
Bonne nouvelle !
A moins qu'il y ait deux poids, deux mesures, il n'y a plus rien de raciste à relever ces particularités depuis que notre illustre Nicolas donna l'exemple lors de ses récentes allocutions.
On se demande néanmoins pourquoi, Jean-Marie Le Pen, se fait conspuer lorsqu'il demande, au contraire, de stopper toute nouvelle immigration afin d'assimiler celle qui a été régularisée au cours des précédentes décennies et éviter ainsi le développement du communautarisme ?
Que les électeurs du Front National se rassurent. Loin de reculer, comme les médias se plaisent à le répéter, les idées frontistes ont un bel avenir.
Certains compatriotes ont malheureusement fait fi des recommandations de notre président Jean-Marie Le Pen, qui, paraphrasant les paroles de Christ, les exhortait à "ne pas avoir peur et à relever la tête. La délivrance étant proche."
Autrement dit à demeurer confiants.
Beaucoup sont temporairement dupés par un "renard recouvert de plumes", Sarkozy (dixit Bayrou)
En réalité, le temps travaille à présent en notre faveur.
Les Français, sortis de leur "gueule de bois", ne tarderont pas à comprendre ce qui les a "enivrés" et de quoi ils ont été victimes.
Car, pour l'instant, Sarkozy promet, mais il ne pourra pas agir, empêtré dans la construction d'une Europe fédérale contre-nature, qui empêchera la France d'adopter des mesures salutaires et nécessaires à la survie de notre nation.