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Une revanche aux législatives
30/04/2007 18:31
Saint- Cloud, le 24 avril 2007
Chers amis,
Chers camarades,
Nous venons de mener ensemble une rude bataille. Elle a duré pour nous plus d'un an, au cours duquel nous avons multiplié les meetings, les conférences de presse, les banquets patriotiques, sans parler des multiples actions de terrain de nos cadres et militants.
Une grande partie de nos efforts a dû être consacrée à la recherche des parrainages, plus difficile cette fois que jamais.
Nous étions dans l'espoir d'un beau succès, tant fondé sur les sondages que sur l'accueil chaleureux qui nous était réservé par nos compatriotes, dans les réunions, les rues ou les marchés.
Plus grande a été la déception quand, croyant pouvoir prétendre à concourir pour le second tour, comme en 2002, nous avons été placés en quatrième position, perdant près d'un million de voix sur les 4,8 millions de 2002.
Comme d'habitude, à l'extérieur, mais même parfois dans nos rangs, venant d'ailleurs toujours, des paresseux et des incapables, terreau habituel de l'aigreur, on a entendu quelques critiques : " On aurait quitté les fondamentaux du Front", prétendent les uns, qui n'ont sans doute même pas suivi notre campagne, ni à la télévision, ni sur les radios, ni sur notre site www.lepen2007.fr, pourtant fréquenté chaque jour par plus de cent mille internautes. "On a été trop à gauche", affirment certains stratèges en chambre. Pour les autres, "on a été trop à droite" ; bref, les petits coassements habituels de grenouilles.
Il convient d'être clair. D'abord, le responsable de la campagne c'était moi, Jean-Marie Le Pen, assisté par le pôle stratégique de Marine qui, avec son équipe, s'est dépensée sans compter, et Bruno Gollnisch pour l'exécution, qui avait en outre la responsabilité des élections législatives à venir. Nous avons mené la campagne exactement sur les valeurs, les slogans et le programme du Front national, adapté par les vingt CAP (Comités d'action présidentielle), placés sous la direction de Thibault de La Tocnaye.
Des porte-paroles de talent nous ont représentés à la télévision et à la radio : Marine, Louis Aliot , Jean-François Touzé, Olivier Martinelli, Jean-Claude Martinez, Thibault de La Tocnaye, Martine Lehideux, Roger Holeindre, Martial Bild, etc.
Et pourtant, malgré ce que j'estime avoir été une de nos plus belles campagnes, nous n'avons pas atteint le but que nous nous étions fixé. Il faut pour gagner les batailles suivantes étudier les raisons de cet insuccès, relatif et de cette déperdition de voix par rapport à l'élection présidentielle de 2002.
Dans le même temps, le Parti communiste est tombé au-dessous de 2%, Bové est renvoyé au Larzac avec 1%, les Verts sont réduits en purée, le matamore vendéen récolte 2,2 % la moitié de ce qu'il avait fait en 1995. Son lieutenant, le félon Bompard , n'a pu lui apporter que 5 % à Orange, ville dont il est pourtant maire. D'abord, en 2002, nous étions contre deux candidats de gauche, Jospin, le Premier ministre socialiste, et Chirac, l'homme qui avait, en trahissant ses électeurs, fait élire Mitterrand en 1981 et Jospin en 1997.
En 2007, nous avions en face de nous, deux candidats de droite, très dynamiques, soutenus activement par les médias, se prétendant, comme d'ailleurs, Madame Royal, contestataires du Système que nous n'avons cessé de dénoncer depuis des années.
Nicolas Sarkozy, fort de moyens considérables et d'une énorme organisation, a réalisé un véritable holdup sur une certaine partie de nos électeurs, en leur faisant croire que, lui, allait pouvoir mettre en œuvre le programme que nous défendons ensemble depuis tant d'années. Et certains l'ont cru, qui d'une part avaient peur d'une victoire de la gauche sur Le Pen au second tour et, de l'autre, avaient oublié les actes de Sarkozy, ministre depuis cinq ans et politicien RPR depuis trente ans.
Pour les mêmes raisons, certains qui n'aiment pas Sarkozy se sont portés sur l'autre européiste : Bayrou.
Paradoxalement vainqueurs sur le terrain idéologique, nous avons provisoirement perdu sur le terrain électoral. Il n'est pas besoin d'aller plus loin. Les électeurs français ont été victimes d'une escroquerie. Alors qu'ils contestaient l'actuelle construction européenne, l'immigration, le chômage, l'insécurité, la dette publique etc. ils ont fait confiance à leurs propres ennemis. Ils ne vont par tarder à s'en mordre les doigts.
C'est pourquoi, nous pouvons garder le grand espoir d'une proche revanche. C'est nous qui avons fait les bonnes analyses, c'est nous qui avons vu juste, c'est nous, et nous seulement, qui avons un programme de salut public, capable de sauver la France et les Français. Alors au travail !
Dans deux mois, nous pouvons prendre cette revanche aux élections législatives. Nous le devons !
Je compte sur vous, d'abord pour participer à notre grande fête annuelle du 1er Mai, celle de Jeanne d'Arc et du travail. Je donnerai le mot d'ordre et ouvrirai la campagne législative. La vie commence toujours demain !
Je serai comme hier, à votre tête, au service de notre Patrie. Vous pouvez compter sur moi. Comme j'ai toujours pu compter sur vous et votre dévouement. Merci du fond du cœur.
Vive la Vie, Vive la Victoire, Vive la France !
Jean-Marie Le Pen
source : site du FN
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Pas de problème de succession au FN
26/04/2007 19:47
Même si la question fait débat dans toute la presse, Le Pen nous informe qu'il n'est "pas disposé à partir" et qu'"il n'y a pas de problème de succession."
A propos de son résultat de dimanche, le président du mouvement national estime qu’il s’agit là d’«un accident de parcours». Et de rappeler qu’«aux européennes de 1999, j’ai fait 5%, en 2002, 17%. [...] Persuadé que le Front national remontera vite si Nicolas Sarkozy est élu, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu’il «n’a qu‘à attendre cent jours» pour que le FN se ragaillardisse et retrouve sa place de vrai leader de parti d’opposition."
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Réactions de Jean-Marie Le Pen
23/04/2007 18:59
"Je crains que les Français n'aient été abusés et je leur prédis avec tristesse des lendemains qui déchantent", a-t-il lancé devant ses partisans, réunis au siège du FN et d'abord incrédules, à l'écoute des premiers résultats.
Pourtant, le dirigeant du FN, qui conserve une capacité de nuisance, selon l'expression de ses adversaires, détient une partie de la clé du second tour pour le président de l'UMP, qui n'a cessé de courtiser les électeurs du Front national.
DÉCISION ANNONCÉE LE 1ER MAI
Que va maintenant faire M. Le Pen ? Sans se dévoiler, il a rapidement confirmé qu'il préciserait sa position pour le second tour le 1er mai, lors du traditionnel défilé du FN en l'honneur de Jeanne d'Arc, à Paris.
Les options sont réduites. Louis Alliot, secrétaire général du FN, a laissé entendre sur France 2 qu'il serait difficile pour son parti d'appeller à voter "pour l'un ou l'autre des candidats" du second tour, qui ont "une même vision de l'avenir, celle de l'Europe de Bruxelles".
"Je déplore que beaucoup d'électeurs proches des idées de la droite nationale aient commis l'erreur de faire confiance à monsieur Sarkozy, qui ne pourra que les décevoir", a déclaré pour sa part Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR), qui soutenait le candidat FN.
"LA BATAILLE DES IDÉES"
Pour minimiser son échec, Jean-Marie Le Pen a revendiqué sa victoire dans les esprits. "Nous avons gagné la bataille des idées, la nation et le patriotisme, l'immigration et l'insécurité ont été mis au cœur de la campagne par des adversaires qui, hier encore, écartaient ces notions d'un air dégoûté", a-t-il dit. "La seule façon de peser pour faire appliquer la politique que les Français appellent de leurs vœux est de faire élire des députés à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.
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