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Soirée éprouvante pour le front national

24/04/2007 19:30



Une soirée éprouvante pour le FN

 

Soirée éprouvante à la salle Equinoxe, dans le XVe arrondissement de Paris, dimanche soir pour les militants de Jean-Marie Le Pen. Ils sont passés par tous les états, de l'espoir d'être au deuxième tour, à celui d'être troisième, avant de constater la quatrième place piteuse de leur favori, avec un score de 11,34%, bien loin des 16,89% de 2002. Jean-Marie Le Pen n'a pu que constater sa défaite, tout en tentant de remobiliser ses troupes.

 

Triste soirée pour le leader du Front National, très loin dimanche soir du score acquis en 2002, qui lui avait permis d'accéder au second tour de l'élection présidentielle.

 

A 17h30, tout est calme salle Equinoxe. L'ambiance est tamisée, la musique jazzy, la salle vide. La plupart des militants ne sont pas attendus avant 19h30. Un peu seuls parmi la foule de journalistes, cinq jeunes frontistes se mettent à l'écart. Tirés à quatre épingles, robes de soirées très élégantes pour les filles, costumes trois pièces et cravate pour les jeunes hommes, ils attendent, fébrilement devant la salle. Jean-Marie Le Pen est quatrième.

"On sait ce que donnent les sondages. Je n'y crois pas. Si les Français choisissent deux candidats du système, la France n'ira pas mieux. Les problèmes ne seront pas réglés. Le combat continuera. Le temps, de toute façon, travaille pour nous", estime Aurélie Tambuté, une jolie brunette de 20 ans. "Il y a trente ans, le slogan de Le Pen c'était: 'Avec nous avant qu'il ne soit trop tard'", intervient son camarade, Florian Dufait, quinze ans."A un moment ça va être trop tard. La France ne peut quand même pas attendre des décénnies", continue le blondinet, supporter de Jean-Marie Le Pen depuis l'âge de ses huit ans, lorsqu'il l'a vu à l'émission 100 minutes pour convaincre. Le petit groupe espère le second tour.

Dans la salle, les membres du staff préparent le buffet mais c'est la soupe à la grimace. Le portable greffé à l'oreille, on s'inquiète désormais du score de Bayrou. "Devant Le Pen? C'est une catastrophe!". On s'avachit sur les fauteuils. Les cadres du parti arrivent enfin aux alentours de 19h00.

Jean-Michel Dubois, directeur des gros meetings assure devant la presse: "On boira le champagne quoiqu'il arrive. Si on est au second tour, ce ne sera qu'une demi-surprise, on boira le champagne. Si on est troisième, on fera un bon score malgré tout, donc nos idées auront progressé. On a 1500 bouteilles!" A cette heure là, il semble acquis que Jean-Marie Le Pen est quatrième, mais son score reste une inconnue. Dubois continue: "Faire moins de voix qu'en 2002, c'est impossible! Ou alors je ne comprends plus rien à la politique, plus rien à la France! Le président a fait la plus belle campagne de sa vie, on n'a jamais rencontré autant de sympathisants. Mais dans tous les cas, nous sommes républicains, et nous respecterons le choix du peuple", conclut-il, sur un ton policé.

La défaite s'esquisse, dans des proportions inimaginables pour les militants du front, portés par l'espoir de 2002. Sebastien Barret, d'un ton calme, déroule son sentiment: "J'ai un profond dégoût pour le peuple français. Je me demande ce qu'ils ont devant les yeux et les oreilles. Si Le Pen est quatrième, j'ai envie de rendre ma carte d'identité française, pour qu'on la donne à un clandestin. J'ai honte d'appartenir au peuple français, ce peuple d'avachis." Même ton du côté de Patrick Bourson, l'associé de Jean-Marie Le Pen dans une société de champagne. Il votera Sarkozy au second tour, même s'il estime que "c'est un homme dangereux", moins pire que "cette gauche responsable du génocide du sang contaminé". Alain Soral, l'essayiste polémiste soutien déclaré de Le Pen, débarque, peu avant 20h00. Il fustige, de sa voix caverneuse, les "puissances médiatiques qui ont imposé les deux candidats de la médiocrité".

Le chef est enfin annoncé, la salle gronde. A peine sorti de sa berline, il s'engouffre directement dans une salle pour préparer un direct pour TF1. Dans la salle, les militants sont enfin au complet, à peu près 200. Les yeux rivés sur les écrans géants, pour le décompte seconde par seconde avant l'annonce des résultats, à 20h00 pile. "C'est angoissant, c'est désespérant", rumine un membre du cabinet de Le Pen. Les résultats tombent, cinglants. Après un temps mort, la salle réagit, vitupère. "C'est une honte!", "Putain, quatrième!".

"On se relève d'être cocu"

Martial Bild, le délégué général adjoint de la presse fait le boulot devant la presse. "Déception", "illusion du changement, "victoire des partis du système". Le discours est rôdé, il relaie celui que le chef livrera à la salle un peu plus tard. A une question sur la responsabilité de Marine Le Pen dans le changement de stratégie, il se crispe: "C'est de la faute de personne. La faute est collective. Nous n'avons pas réussi à rompre le barrage sondagio-médiatique qui a imposé les deux candidats, et choisi Bayrou comme troisième homme. Maintenant il faut se remobiliser, aller le plus vite possible sur le terrain. Il y a une séance de rattrapage les 10 et 17 juin dans 577 circonscriptions, il faudra être présent".

 

 

L'ambiance est lourde, le buffet est ouvert mais rencontre peu de succès. Même les bouteilles de champagne, arrivées en catimini, ne sont pas prises d'assaut.

Enfin Le Pen arrive. Dans une cohue incroyable, des chaises tombent, des assiettes volent. Le "Menhir" affiche un visage serein, assure le spectacle: "On se relève d'être cocu". Une main se tend vers Jean-Marie Le Pen: c'est le texte de son allocution.

 

 

 

Sur scène, le candidat du "redressement national" a gagné. "La victoire idéologique est un acquis irréversible pour le FN dont je me félicite pour la France, mais je suis plus inquiêt pour la France." Le Pen se fraie un chemin juqu'à une table, pour faire sauter un bouchon de champagne, sous les objectifs d'une forêt de caméras. Le service d'ordre du FN s'échauffe."On a pris une claque", justifie Pierre, responsable FN du secteur de Vannes, dans le Morbihan. A chaud, il tente une analyse: "On a tenté quelque chose au niveau de la stratégie, on s'est planté". La dédiabolisation entamée par Marine Le Pen ? "La ligne sociale", répond-il. "Notre électorat sécuritaire est parti chez Sarko. On se retrouve à un score en deçà de celui de 1988. Mais je soutiens ce virage. On est sorti du vote protestataire pour rentrer dans un vote d'idée. On est revenu à nos racines, à nous de reconstruire notre électorat, d'aller chercher les jeunes dans les banlieues, les travailleurs pauvres."

L'invité surprise arrive peu après, Dieudonné, entouré de quelques gardes du corps peu aimables et baraqués. Il serre des mains à tout va. Réaction mitigée. Des bravos fusent. Des applaudissements. "Il est courageux d'être là. C'est plus facile de venir quand on est à 17% qu'à 11%".

Le patriarche revient sur scène, pour une dernière allocution. Il veut remobiliser la salle, les militants.  "Nous avons fait tout ce que nous pouvions, nous avons rempli notre contrat. Mais je comprends la déception. Mais c'est vous, les jeunes, qui serez appelés à prendre les responsabilités. Vous n'avez pas le droit d'avoir de l'amertume à l'égard du peuple français, même quand il se trompe comme aujourd'hui, il est respectable et doit être aimé. La soirée doit être joyeuse et dansante."

Le combat continue. On portera le flambeau en 2012"

Aussitôt, la sono prend le relais. Hot Stuff de Donna Summer. Deux militants dansent. Et Jean-Marie Le Pen, qui s'apprête à partir décide de donner de sa personne. Ambiance surréaliste, où le chef de 78 ans, entame un rock endiablé avec quelques militantes. Jean-Pierre Sauvadet, chemise tricolore, agent immobilier à Neuilly-sur-Seine, regarde la jeunesse FN se déhancher d'un oeil goguenard. Lui est encarté à l'UMP, mais il a voté "Jean-Marie" aujourd'hui. Il est un peu déçu du score qui "poussera moins Nicolas à prendre en compte les propositions de Jean-Marie que 18%."

Mais la tristesse demeure parmi les militants. "J'ai du mal à y croire. Au moment des résultats, ça a été le choc. Mais comme d'habitude, Jean-Marie Le Pen nous a réconforté. Dans son deuxième discours, qui nous était adressé, j'ai eu les larmes aux yeux. Ça m'a ému. C'est un moment qu'on n'est pas prêts d'oublier. Il a dit qu'il avait fait une erreur d'appréciation. On ne peut pas lui reprocher, il s'est rarement trompé, quand même", relève Aurélie Tambulé.

 

 

 

Une chenille s'organise sur la piste, très clairsemée à 22h30. Pourtant, la salle est réservée jusqu'à 3h00 du matin. "Mais bon, je sais pas si on aura le coeur d'aller jusque là. Mais le combat continue. On portera le flambeau en 2012."

 

source : http://www.lejdd.fr



 






Discours de Le Pen à ses électeurs

23/04/2007 19:45



http://www.frontnational.com/videos/jmlp_reactions_resultats.wmv




Réactions de Jean-Marie Le Pen

23/04/2007 18:59



"Je crains que les Français n'aient été abusés et je leur prédis avec tristesse des lendemains qui déchantent", a-t-il lancé devant ses partisans, réunis au siège du FN et d'abord incrédules, à l'écoute des premiers résultats.

Pourtant, le dirigeant du FN, qui conserve une capacité de nuisance, selon l'expression de ses adversaires, détient une partie de la clé du second tour pour le président de l'UMP, qui n'a cessé de courtiser les électeurs du Front national.

DÉCISION ANNONCÉE LE 1ER MAI

 

Que va maintenant faire M. Le Pen ? Sans se dévoiler, il a rapidement confirmé qu'il préciserait sa position pour le second tour le 1er mai, lors du traditionnel défilé du FN en l'honneur de Jeanne d'Arc, à Paris.

Les options sont réduites. Louis Alliot, secrétaire général du FN, a laissé entendre sur France 2 qu'il serait difficile pour son parti d'appeller à voter "pour l'un ou l'autre des candidats" du second tour, qui ont "une même vision de l'avenir, celle de l'Europe de Bruxelles".

"Je déplore que beaucoup d'électeurs proches des idées de la droite nationale aient commis l'erreur de faire confiance à monsieur Sarkozy, qui ne pourra que les décevoir", a déclaré pour sa part Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR), qui soutenait le candidat FN.

"LA BATAILLE DES IDÉES"

 

Pour minimiser son échec, Jean-Marie Le Pen a revendiqué sa victoire dans les esprits. "Nous avons gagné la bataille des idées, la nation et le patriotisme, l'immigration et l'insécurité ont été mis au cœur de la campagne par des adversaires qui, hier encore, écartaient ces notions d'un air dégoûté", a-t-il dit. "La seule façon de peser pour faire appliquer la politique que les Français appellent de leurs vœux est de faire élire des députés à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.






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