Le Pen, les frontières et l'environnement

Jean Marie Le Pen rassemblait militants et symapthisants à Nantes ce dimanche. pour un "banquet patriotique". Jean-Marie Le Pen Le "seul candidat patriote et breton". C’est ainsi que le candidat du Front National à la présidentielle s’est présenté devant un millier de personnes, réunies à la Beaujoire dans une ambiance survoltée. Il a plaidé pour le rétablissement de frontières qui permettraient de taxer les marchandises des pays ne respectant pas les normes environnementales.   Le Pen se place sur l'Erika Le candidat du front national a expliqué vouloir protéger les côtes françaises des naufrages "comme celui de l'Erika ou plus récemment du Prestige" par l'application "du principe pollueur-payeur pour le remboursement intégral de tous les coûts induits par la catastrophe". Il a également prôné "la surveillance par satellite des cargos naviguant dans nos eaux" et "l'interdiction des pavillons de complaisance et des épaves flottantes". Le Pen et la démagogie de Ségolène Le candidat a critiqué ses concurrents mais aussi admis sa difficulté à obtenir les fameuses 500 signatures. Interrogé par les journalistes sur le programme annoncé quelques instants auparavant à Villepinte par la candidate socialiste, Jean-Marie Le Pen a déclaré y voir "un certain nombre de propositions hautement démagogiques qui ne (l')'ont pas étonné". "Chacune des mesures qu'elle propose nécessite un recrutement de personnel encore plus nombreux, de fonctionnaires dans un pays qui connaît déjà une hypertrophie de son effectif public. Ce faisant, elle veut faire plaisir à sa clientèle électorale", a-t-il considéré. "Madame Royal a été sommée de mettre un peu de socialisme dans son potage", a-t-il ajouté. "Ca va dégonfler ce pauvre M. Bayrou (ndlr: François Bayrou, candidat de l'UDF) qui avait fait un peu son miel des faiblesses de gauche de la candidate" PS, a-t-il pronostiqué. Le candidat du front national a par ailleurs à nouveau évoqué ses difficultés à recueillir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. "Je rame", a-t-il affirmé, avant de confier, en réponse à une question sur le chiffre de 440 signatures dévoilé par son entourage: "je crois que c'est mieux que ça". source : Ouest France 3.fr

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