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Sortir de l'euro ?
14/11/2006 19:13
lundi 13 novembre 2006, mis à jour à 20:34
Le FN refuse encore de se prononcer clairement sur l'euro Reuters
Le Front national a refusé mardi de dire clairement sa volonté de sortir de l'euro, possibilité inscrite en pointillé dans son programme.
Invitée sur Europe I, Marine Le Pen, vice-présidente du FN, n'a pas explicitement dit si le parti d'extrême droite engagerait une politique d'abandon de la monnaie unique en cas d'élection de son père à la présidence de la République en 2007.
"On va d'abord demander à l'Union européenne de changer ses politiques. On va lui demander de mettre en place réellement des protections douanières aux frontières de l'Europe. (...) On va lui demander de cesser sa politique en matière d'immigration. On va lui demander de cesser de s'immiscer dans les domaines qui concernent les Français", a lancé Marine Le Pen.
"(...) Si au bout de six mois l'Europe veut continuer à aller dans le mur, nous n'accepterons pas que la France s'y écrase avec elle. Cela veut dire que nous récupérerons au moins la maîtrise de ce qu'a la Grande-Bretagne, de nos frontières et de nous outils budgétaires. On va récupérer la maîtrise de notre politique monétaire et budgétaire", a-t-elle ajouté.
La Grande-Bretagne, le Danemark et la Suède ont choisi de ne pas faire partie de la zone euro au moment où l'Europe des Quinze a adopté une monnaie commune le 1er janvier 2002.
Dans son programme économique, détaillé dimanche lors de la convention présidentielle du FN près de Paris, Jean-Marie Le Pen a évoqué, sans le dire, la sortie de l'euro. "Nous devons retrouver la liberté d'user de nos instruments de politique économique et monétaire, qui seuls peuvent permettre d'agir sur l'emploi et les délocalisations", a-t-il déclaré.
Source : l'express.fr
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Le chef du FN au Bourget
14/11/2006 19:09
Au Bourget, le chef du FN tente de séduire les petits patrons, les ouvriers et... les fonctionnaires
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ean-Marie Le Pen bondit sur la scène pour la plus grande joie de milliers de militants et sympathisants venus dimanche 12 novembre, au Bourget pour les Bleu-blanc-rouge, la fête du Front national. Il a les bras en l'air et ses doigts forment un "double V : victoire au premier, victoire au second tour", explique-t-il.
Le président du FN rêve d'une revanche. Une revanche sur le deuxième tour de l'élection présidentielle de 2002 qui a vu son échec et dont il se montre frustré. "Le soir du 21 avril 2002, (j'avais dit aux Français) : "N'ayez pas peur, entrez dans l'espérance." La peur, à l'époque, a été plus forte, instrumentalisée qu'elle fut par l'ensemble des forces du système", regrette-t-il. Il reprend la campagne là où il l'avait laissée, déterminé à montrer que son parti n'est pas seulement un parti protestataire mais "aussi un parti de gouvernement", précise Marine Le Pen, directrice stratégique de la campagne présidentielle.
Pour ce troisième tour, M. Le Pen se revendique du populisme. Un populisme "qui transcende la gauche et la droite", précise-t-il. Une gymnastique qui l'amène à courtiser les classes populaires avec des accents et des formules antimondialistes tout en ménageant son aile droite.
"LES COPAINS DU MEDEF"
S'il renvoie dos à dos les "libéraux-sociaux et les sociaux-libéraux", il s'en prend plus particulièrement aux "théoriciens libéraux", "les libéraux mondialistes à la solde du Medef", et dénonce la "mondialisation sauvage, face à l'individualisme consumériste", "cette politique dite libérale produisant chômage de masse, pauvreté, assistanat, travail clandestin et stagnation des salaires".
Il prend la défense des petits patrons "sacrifiés (...) sur l'autel de la mondialisation, des stock-options, des copains du Medef et des fonds de pension" et des ouvriers "rebelles aux restructurations et aux délocalisations", mais aussi, pour la première fois, et à la grande satisfaction de Marine Le Pen, des "fonctionnaires", que l'on dit "forcément absentéistes" et que l'"on veut rendre responsables de la destruction des services publics, alors que, le plus souvent, (...) ils en sont les premières victimes". Le nouveau Le Pen se veut "conscience progressiste", se fait chantre de la "laïcité", vante la "France de l'économie mixte voulue à la Libération" et regrette l'abandon du Plan qu'il vouait pourtant aux gémonies quand il était député, de 1986 à 1988. "L'Etat national doit être un Etat social", clame-t-il.
Ce souci social affiché trouve ses limites. Il se conjugue par exemple avec la disparition progressive de l'impôt sur le revenu et avec la fin de la "retraite à 60 ans". Chacun doit pouvoir, selon M. Le Pen, travailler aussi longtemps qu'il le désire.
De même, seraient abrogées les 35 heures s'il venait au pouvoir. Disparaîtraient la couverture maladie universelle (CMU), réservée aux plus démunis, qualifiée de "sommet de l'irresponsabilité" ainsi que l'aide médicale d'Etat (AME) affectée aux étrangers sans papiers. Car ce "social" s'appuie sur la "préférence nationale" et exclut toute prestation sociale pour les étrangers.
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Ce que dit Dieudonné
14/11/2006 19:05
Ce que dit Dieudonné Le billet d’Yves Daoudal (http://www.national-hebdo.com)
Au-delà de l’anecdote médiatique, voici les principaux extraits de ce que dit Dieudonné sur sa visite samedi aux BBR, dans une vidéo diffusée sur le site La Banlieue s’exprime (www.labanlieuesexprime.org). Il est intéressant de l’entendre dans son intégralité. On aura aussi des surprises en entendant ce qu’il dit des sans-papiers ou de la colonisation… A la fin de cet entretien, il évoque ” la grande réconciliation nationale qui et en train de se mettre en place “… Je n’ai pas les moyens d’obtenir les 500 signatures. Je vais me déplacer pour aller voir tous les mouvements politiques, les grands rassemblements. Nous ne sommes pas des moutons, on n’a pas à nous dire ce qui est bien et ce qui est mal, la dernière fois j’ai voté Jacques Chirac, je pense que, avec le recul, nous avons un peu voté dans la hâte, nous nous sommes un peu laissé emporter, on n’a pas eu le droit à un débat au second tour, cette année je voudrais au moins que l’on puisse poser des questions aux différents candidats. Il y a de grandes chances que Jean-Marie Le Pen soit présent au second tour de ces élections présidentielles, je suis pour un grand rassemblement, et pour que nous arrêtions aujourd’hui avec toutes ces tensions communautaires, et que nous fassions la paix. On est obligé de faire la paix avec les gens qui a priori sont à l’opposé de ce qu’on représente. Ce n’était pas un appel à voter Jean-Marie Le Pen, mais une première étape, je veux prendre contact avec ces différents mouvements politiques, pour voir exactement ce que chacun nous propose. Moi évidemment j’ai lutté contre le Front national quasiment toute ma vie, ça a commencé à Dreux… C’est vrai que j’ai été longtemps manipulé par les mouvements antiracistes comme SOS Racisme, les mouvements à la Julien Dray, qui selon moi n’ont fait qu’entretenir le racisme dans ce pays. J’ai grandi dans cet univers-là, et j’y ai cru, je viens de la gauche, de l’extrême gauche, et naturellement nous avions toujours cet argument, l’épouvantail du racisme a toujours très bien fonctionné sur la population dont j’étais issu, que je représente, aujourd’hui je pense que si on veut faire évoluer les choses, il faut se débarrasser de ces vieux réflexes et que l’on puisse enfin trouver par nous-mêmes en écoutant les projets politiques, des perspectives politiques. La notion de nationalisme pour moi ça a toujours été extrêmement lointain. Hier j’ai entendu, j’ai discuté avec pas mal de gens… Autour de la francophonie en tout cas, je ressens… ça peut rassembler un peu plus largement les gens qui communiquent en français… En tout cas c’était un premier contact. C’était une initiative personnelle, et nous irons à l’UMP, au PS, chez Chevènement, voir tous ceux qui ont une chance d’être présent au second tour. On va aller voir ce que chacun propose sur les différents sujets qui nous intéressent, notamment sur ce problème d’identité française. J’ai été très bien reçu. On nous avait dit que les gens allaient nous taper dessus, casser du noir, eh bien non. J’ai trouvé ça très chaleureux, j’ai été surpris car on ne nous avait pas dit ça on nous avait dit qu’ils voulaient tous tuer les noirs et les arabes. Je n’ai pas vu de sang, j’ai vu des gens tout à fait courtois… Avec Jean-Marie Le Pen, une franche poignée de mains… Là aussi, pour avoir vécu une diabolisation un peu extrême, peut-être moins que lui, ça fait quand même trente ans qu’il se fait taper dessus… je pense que c’est certainement pour cela qu’il sera présent au second tour de ces élections présidentielles : sa résistance, et sa longévité, sont spectaculaires. Je pense qu’il aura un rôle important à jouer parce qu’aujourd’hui c’est clair qu’il n’a pas les moyens des autres forces politiques, et quand on voit comment ça se passe, les sondages, je me pose quelques questions, j’écoute, il a une écoute, et je pense qu’il peut faire la surprise. On verra si nous sommes reçus de la même façon au parti socialiste, à l’UMP, chez M. Bayrou ou chez M. Chevènement… Le lien qui peut exister avec Le Pen effectivement, outre le fait que nos deux mères soient bretonnes, il y a un côté têtu chez les Bretons, j’aime bien aussi cette résistance et cette opiniâtreté. Je reconnais ce point commun. Après, sur les idées politiques, il faut analyser. Il y a le discours de Valmy qui est intéressant, j’ai découvert un discours qui est très différent de ce que l’on a pu entendre et qui m’apparaît comme extrêmement important, parce qu’il rassemble, c’est une main tendue que je n’ai pas vue depuis longtemps. Je pense que beaucoup de gens vont chercher un séisme politique. J’entends, j’écoute, et je crois qu’il y a pas mal de gens qui voteront cette fois-ci Le Pen, non pas Front national, mais Le Pen, simplement pour que le système implose. Le Pen n’a aucun député pour l’instant, donc il ne peut pas gouverner le pays, donc c’est mettre les élections législatives, ensuite, sous tension, et ouvrir des débats. Le Pen a de grandes chances d’être l’homme de la révolution politique, mais attendons. Il y en aura peut-être d’autres, Chevènement, Bayrou… Ce n’est pas à nous de nous prononcer, mais d’observer la situation, de nous interroger comme tous les citoyens Mon rôle c’est de poser des questions et de vous apporter les réponses que j’ai peu entendre en direct, pour que vous fassiez vous-même votre propre opinion. Il faut arrêter de penser que la population que je peux représenter est une population de moutons et de débiles mentaux. C’est ce qu’on m’a dit au parti socialiste : vous, Dieudonné, vous êtes intelligent, mais vous prenez les gens pour des imbéciles. Eh bien comprenez que ces gens là ne votent pas pour vous la prochaine fois. Jean-Marie Le Pen est certainement celui qui est le plus armé, le plus structuré pour créer une surprise, et pour déstabiliser le système. Le Front national est la seule formation qui n’a jamais exercé le pouvoir et qui vit une diabolisation extrême. C’est sûr que si M. Le Pen était élu, ça mettrait la France dans une situation politique nouvelle, et il n’aurait pas pour autant la possibilité de gouverner. Ça demande de travailler à un programme d’ouverture. Les législatives, ce sera très intéressant, il y aura un grand débat qui va s’ouvrir, 2007 c’est le déclencheur. Si Le Pen est au second tour je ne suivrai pas le mot d’ordre de SOS Racisme et de tous ces imposteurs, ça c’est certain, je voudrai seulement poser des questions précises aux deux candidats. Je pense effectivement qu’il va y avoir un séisme politique. Il y aura une grande pression entre les deux tours, et à ce moment-là il faudra que la démocratie s’exprime et que le débat enfin s’ouvre. Cette visite au Front national, elle était là pour ça : fini les rumeurs, les a priori, nous nous ferons notre avis par nous-mêmes. Ce qui était formidable, c’est de voir à quel point on nous a menti. Les jeunes des banlieues, vous pouvez aller aux BBR, vous ne vous ferez pas taper dessus. Je découvre le nationalisme… moi je suis pour l’ouverture des frontières… autour de la langue française et de la francophonie j’arrive à comprendre l’unité culturelle… Je constate que la nation est une étape vers l’universel. J’écoute avec beaucoup d’attention, je n’ai jamais été tenté pas le nationalisme, mais qu’est-ce que le nationalisme d’aujourd’hui ? Après le discours de Valmy je me dis ah bon d’accord, en fait simplement aujourd’hui mettre en œuvre le projet républicain. Le Pen a de grandes chances d’être au second tour, donc c’est maintenant qu’il faut lui poser des questions. Il faut arrêter avec le ” racisme “. Le racisme est partout, il est dans toutes les communautés, pour le combattre, c’est combattre en soi le sentiment communautaire, soyons ensemble dans un projet qui nous rassemble. On est resté deux heures. On a vu aussi ce qu’ils font en Irak. J’ai été surpris de l’action de sa femme en Irak, au Cameroun aussi. Il faut arrêter avec la diabolisation. Montrer Le Pen comme l’incarnation du mal, ça a servi un discours politique à un moment donné, ce grand chantage au nazisme… C’est tellement ridicule… Quand on est là-bas on voit des gens de partout… Je n’ai pas ma carte du Front national, je n’appelle pas à voter Jean-Marie Le Pen, je ne dis pas qu’il ne faut pas voter Jean-Marie Le Pen, j’écoute…
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