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Etranger / immigré, intégration / assimilation

07/03/2007 22:52



Quelques définitions sont utiles.

Selon le Haut Conseil à l'Intégration (HCI) :

-un étranger est quelqu'un "qui a décidé de vivre pendant un certain temps dans un pays qui n'est pas le sien, tout en gardant sa nationalité et qui peut envisager de retourner le cas échéant dans son pays d'origine."

- un immigré est "né à l'étranger de parents étrangers et a décidé de s'installer dans le pays d'accueil et y réside depuis un an minimum"

Donc, subtile nuance, le fait d'être en France depuis un an minimum vous fait passer de la première catégorie à la seconde. Les autres critères sont incontrôlables car ils se fondent sur une volonté qui n'est pas nécessairement durable.

 

Quelle est la différence entre l'intégration et l'assimilation des immigrés ?

La différence est de taille. Selon le HCI, l'intégration est "un processus spécifique par lequel il s'agit de susciter la participation active à la société nationale d'éléments variés et différents, tout en acceptant la subsistance de spécificités culturelles, sociales et morales et en tenant pour vrai que l'ensemble s'enrichit de cette variété et de cette complexité."

L'on voit bien que la croyance en l'intégration, principe qui a été soutenu pendant des décénnies en France, part d'un postulat selon lequel "l'ensemble s'enrichit de cette variété et de cette compléxité."

Rien n'est moins sûr car la multiplication de situations complexes à gérer peut créer un blocage dans le système, surtout lorsque les équilibres sont fragiles : la situation peut vite dégénérer.

L'autre danger c'est que, sous la pression d'une immigration incontrôlée et massive,  l'intégration n'a réussi à engendrer qu'un agrégat de communautés différentes, lesquelles, au-delà d'un certain pourcentage de représentation dans un quartier ou dans une ville (situé à 20%) ne cherchent pas du tout à se mélanger, mais au contraire à préserver leur identité et leurs différences.

Par contre l'assimilation est un acte, certe plus difficile à réaliser - car il demande plus d'efforts de la part de l'immigré - mais, s'il est encouragé politiquement, a de meilleures chances de mettre en valeur la République et d'encourager la fraternité nationale.

En effet, l'assimilation est le fait de se fondre dans la communauté nationale, de s'adapter au mode de vie, à la culture et aux lois du pays qui accueille.

Quand l'immigration était plus raisonnable en France, l'assimilation fonctionnait mieux. A cause de la politique du regroupement familial qui a provoqué une augmentation des flux migratoires, l'assimilation de la population immigrée n'a plus fonctionné. Elle a été remplacée par l'intégration des différents flux qui a engendré une mosaïque de populations débouchant sur la lutte des minorités ou des communautés.

Un danger : la disparition de la république nationale et de ses valeurs.






Sargolène

15/01/2007 12:10

Sargolène


Franchement, vous allez voter pour qui, vous ?






La nation, une valeur désuette ?

28/12/2006 18:56



L’état-nation est nécessaire et ne signifie pas un rejet de l’Europe.
A condition, bien sûr,  que ce soit une Europe des nations et non une Europe fédéraliste. Pourquoi avons-nous besoin d'une Europe des nations ? A la fois pour protéger notre souveraineté nationale et notre indépendance mais aussi pour lutter contre certains maux comme l’invasion étrangère à l’intérieur, la poussée islamique et l’impérialisme américain mondialiste et capitaliste à l’extérieur. Bien sûr que la France a besoin d’alliés. Mais doit-elle pour autant abdiquer sa souveraineté ou sa défense nationale pour une défense européenne fédérale ? Rien n’est moins sûr ! N’oublions pas qu’ aucun pays n’est un ami. A la rigueur avons-nous des alliés. Mais ces alliés s’unissent pour des intérêts communs rien de plus.


On peut garder notre liberté et notre indépendance à l’intérieur d’une nation, sans pour autant se renfermer. Qu’avons nous fait avant de contraindre les peuples à l’Europe fédérale ? Etions-nous renfermés sur nous mêmes ? frileux ? N’avons-nous pas entretenu des rapports avec d’autres nations, des partenariats, développé une entraide économique ou scientifique mutuelle, une coopération européenne ?

La France n’est pas obligée de s’en remette à un gouvernement fédéral pour la diriger, gérer ses intérêts, ou décider des grandes orientations à appliquer dans son pays.  Elle n’a pas à remettre en question sa constitution et à provoquer une bérézina juridique (entre autres) pour coller aux diktats européens !

Car si nous sortons du cadre de la nation, nous perdons aussi ce qui fait notre identité, notre unité, notre différence culturelle. Nous faisons exploser toutes les communautés nationales et ce qui fait leur différence.

Pourquoi la nation est-elle nécessaire et utile ?

L'homme étant ce qu’il est, il n’est pas capable d’universelle charité. Son regard s’arrête plus volontiers sur ceux qu’une solidarité plus élémentaire lui désigne plus aisément comme ses frères. Donc, par delà la famille, la nation offre une vision de l’humanité à sa portée, par laquelle il est plus capable de ressentir un sentiment d’amitié en même temps que l’occasion de déployer plus réellement une charité plus efficace.

Ensuite, les hommes sont en manque d’unité. Ils souffrent de discorde, ils aspirent à la tranquillité de l’ordre qui est la paix et qui ne peut naître que du sentiment intérieur de leur unité. Ce sentiment est possible avec le cadre de la nation. Ce qui signifie que les hommes sont peut-être incapables de s’unir par très grande masses sans perdre leur identité.

D’où le rôle de la nation, principe d’unité par définition circonscrit à une communauté de personnes qui partage les mêmes lois, la même culture, des traditions et la volonté d’évoluer ensemble, à leur rythme. Même si la nation est œuvre humaine dans lequel les citoyens passent un contrat social et moral,  c’est la seule forme politique qui puisse garantir la meilleure paix possible.

 Un homme est comme un arbre, il ne pousse que s’il a des racines, il est comme une vigne dont le vin n’a de caractère que par celui du terroir où elle pousse. Le sentiment d’appartenance nationale permet aux hommes de se reconnaître dans quelque chose qui les dépasse : étant fiers de leur pays, ils s’ennoblissent en tout ce que leurs concitoyens ont pu faire de noble.

Enfin, l’idée nationale peut rendre les hommes meilleurs. Cela ne veut pas dire que les nations sont nécessairement justes par nature mais elles n’en sont pas moins facteur de progrès moral du simple fait que l’amour qu’il peut éprouver pour sa patrie porte l’individu à sortir de soi, à ne plus voir le monde au travers du sein, à ne plus raisonner dans les termes de son égoïsme et de ses désirs particuliers. Or cette transcendance de soi par rapport à soi, c’est l’acte anthropogène par excellence, c’est celui par lequel l’homme se détache de l'animalité.

C’est la nécessité de s’unir avec ses concitoyens  qui constitue la nation. Par nature, la nation se fédère, elle est la forme composée qui donne aux relations équitables le plus de garanties. Elle constitue un faisceau de relations protégées contre les égoïsmes intérieurs et les empiètements extérieurs. Elle est le moyen terme connu contre tous les excès. Contre le danger de la réduction et celui de la dispersion.

Il ne faut pas dépouiller la France de ses prérogatives. Toutes les utopies actuelles selon lesquelles une Europe fédérale pourrait faire mieux que l’état nation ne sont rien d’autres que des utopies. Et pour l’instant, les faits sont contraires aux avantages que certains nous promettaient. Or si l’on juge un arbre à ses fruits, aujourd’hui rien ne peut nous amener à trouver que l’idée nationale est dépassée ou inutile.

Rejeter la nation c’est accepter un nivellement par le bas : il n’y a plus de cultures différentes, mais un multiculturalisme, il n’y a plus à défendre des traditions françaises puisque ces dernières en valent d’autres, il n’y a plus à défendre une langue française puisque celle-ci est noyée dans l’utilisation forcé de l’anglais, comme langue européenne prédominante. Il n’y a plus de raison de défendre un modèle français ou de retenir nos contribuables en France, puisque le régionalisme et le communautarisme deviennent la règle acceptée et encouragée par les institutions européennes.

Alors ne lâchons pas la proie pour l’ombre…..





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