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Marine à la Réunion
04/08/2006 14:15
Marine Le Pen, vice-présidente du Front national (FN) et députée européenne, a été chahutée par une cinquantaine de militants anti-racistes ce vendredi 7 juillet 2006 à son arrivée à l'aéroport Roland Garros. Elle a bénéficié d'une solide protection des forces de l'ordre qui ont bousculé manifestants et journalistes. La fille de Jean-Marie le Pen, président du FN, vient animer un séminaire de formation des cadres locaux de son parti.
«Racistes dehors», «La Réunion ne veux pas de toi». Regroupés au sein d'un collectif d'associations et de syndicats, les manifestants ne sont pas très nombreux, mais ils donnent fortement de la voix. Des banderoles disent «non à la xénophobie». Des panneaux caricaturent Jean-Marie Le Pen protestant contre la présence des «de Noirs en équipe de France de football». Marine Le Pen et ses accompagnateurs, notamment la martiniquaise Huguette Fatna, responsable des DOM - TOM pour le FN, sont attendus de pied ferme. Les responsables locaux du FN se font très discrets.
«Comment osez-vous venir ici?»
De fait, dès son arrivée dans le hall de l'aérogare Roland Garros, la vice-présidente du FN est entourée par les manifestants. «Artourn out kaz, nou vé pa rasist dann nout péi» («retourne chez toi, nous ne voulons pas de racistes dans notre île»), «comment osez-vous venir ici, c'est honteux», lancent les militants anti-racistes. Les forces de l'ordre les repoussent sans ménagement bousculant au passage journalistes, photographes et cameramen. Ce qui déclenchent la colère des manifestants. «Pourquoi vous agissez de la sorte, vous n'empêchez jamais les gens de manifester à l'aéroport, alors pourquoi la protégez-vous parce qu'elle est du Front national?» s'indigne une manifestante en s'adressant au commissaire de la police de l'air et des frontières.
Manifestation devant le Créolia
Marine Le Pen essaye de faire face. Elle tente un sourire crispé, mais elle est visiblement surprise par l'accueil qui lui est réservé. Interrogée par Imaz Press Réunion pour savoir si elle aussi trouvait qu'il y a «trop de Noirs en équipe de France», elle répond «non, pas du tout». Elle ajoute qu'elle vient «justement lever certaines ambiguïtés ce genre».
Avec l'aide des policiers, elle arrive à mettre ses bagages dans le coffre d'un taxi et à s'engouffrer dans le véhicule. «Elle peut s'enfuir, nous lui donnons rendez-vous demain matin» s'exclame Ghislaine Bessière de l'association Lanzistisman.
Marine Le Pen animera en effet une formation pour les cadres locaux du FN à l'hôtel le Créolia à Saint-Denis. Le collectif anti Front national appelle à manifester devant l'hôtel à partir de 9 heures 30 ce samedi.
article paru le 7 juillet 06
Source : IMAZ PRESS REUNION
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Présidentielle 2007
04/08/2006 14:12
Marine Le Pen remercie Nicolas Sarkozy
La fille du président du Front national remercie celui de l'UMP pour avoir "contribué à rapprocher les électeurs du Front national".
Bruno Golnisch et Marine le Pen (AP)
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Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, s'est félicitée lundi 9 janvier sur Canal+ de voir que la "dédiabolisation (du FN) que nous appelions de nos vœux est en train de s'imprimer dans les esprits". "Merci Nicolas Sarkozy de contribuer à rapprocher les électeurs du Front national", a-t-elle lancé.
"Les faits et les propos des hommes politiques crédibilisent considérablement le Front national", a estimé la vice-présidente du parti d'extrême-droite. Les hommes politiques "ne peuvent pas aujourd'hui dire: 'c'est le diable, c'est honteux leurs propositions, tout est nul', alors qu'ils reprennent très exactement le constat que nous faisons, avec trente ans de retard".
Présidentielle 2007
La conseillère régionale d'Ile-de-France a par ailleurs précisé qu'elle codirigerait la campagne de Jean-Marie Le Pen pour l'élection présidentielle de 2007 avec Bruno Gollnisch. "Il y aura deux co-directions de campagne, une direction stratégique et une direction opérationnelle", a précisé Marine Le Pen.
La direction stratégique "c'est moi", tandis que la partie opérationnelle sera assurée par le délégué général du FN Bruno Gollnisch, a-t-elle détaillé.
Cette organisation ne vise pas à écarter Bruno Gollnisch en froid avec Jean-Marie Le Pen, a affirmé Marine Le Pen: "Il s'occupe de choses qui sont fondamentales, notamment des signatures des maires".
Marine Le Pen a ajouté que Carl Lang, limogé en octobre de son poste de numéro trois du parti, participera "bien sûr" à la campagne.
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AU FN l'influence de Marine grandit.
04/08/2006 14:08
fille de Jean-Marie Le Pen devrait jouer les premiers rôles dans la campagne  présidentielle, mais Bruno Gollnisch compte toujours briguer la succession.
ENTRE LES CLANS Marine et Gollnisch, c'est la trêve. Signe que tout ne va pas mal entre le délégué général du FN et la vice-présidente, le dernier numéro de l'Aviso, le bulletin de Générations Le Pen, vient d'offrir quatre pages (sur huit) à Bruno Gollnisch, qui y publie un article sur le Japon, «société libérale à sa façon».
Au bureau politique, le calme est revenu depuis l'exclusion de Jacques Bompard, qui menait la fronde contre Jean-Marie Le Pen, assure Jean-Lin Lacapelle, récemment nommé dans cet organe. Il faut dire qu'au sein de ce «parlement» du parti, le poids des opposants s'est considérablement réduit en même temps qu'augmentait celui des proches de Marine. Trois nouvelles recrues, dont deux au moins sont des fidèles de Marine, ont été nommées au bureau lors de la dernière réunion (le 19 juin) : Jean-Lin Lacapelle, conseiller régional du Centre et vice-président de Générations Le Pen, et Marie-Christine Boutonnet, qui fut l'adjointe de Bernard Antony, mais est actuellement secrétaire départementale du Tarn et collaboratrice de Louis Aliot, le secrétaire général. Quant au troisième nouveau membre du bureau, l'avocat Wallerand de Saint-Just, il a rejoint le FN par le biais de la mouvance catholique, l'Agrif et Chrétienté solidarité, que préside Bernard Antony. Mais il n'en est pas moins aussi lié à Marine Le Pen, qui l'avait appelé en 1995, alors qu'elle était responsable des affaires juridiques, à devenir l'avocat du FN.
Déjà, au congrès de Nice, au printemps 2003, Jean-Marie Le Pen avait fait entrer au bureau politique un certain nombre de proches de Marine (Jean-François Touzé, Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu et Olivier Martinelli). Et il avait nommé sa fille vice-présidente et membre du bureau exécutif.
Le Pen père est candidat, candidat il restera
Symétriquement, ceux qui frondaient contre le président et critiquaient le plus durement sa fille ont presque tous quitté le bureau politique : Jacques Bompard, maire d'Orange, a été exclu de cet organe en septembre dernier et a rejoint le MPF, Bernard Antony est démissionnaire depuis un an, Marie-France Stirbois, morte en avril dernier des suites d'une longue maladie, avait été suspendue en octobre 2005. On peut aussi noter le remplacement récent de Philippe de Beauregard, secrétaire départemental du Var, par ailleurs collaborateur de Jacques Bompard à la mairie d'Orange.
Selon un cadre du mouvement, c'est Marine Le Pen «qui est directeur de campagne de fait». Officiellement, Jean-Marie Le Pen s'est réservé la fonction de directeur de sa campagne présidentielle, attribuant à Marine le titre de «directeur stratégique» et à Bruno Gollnisch celui de «directeur opérationnel». En réalité, la direction stratégique englobe presque tout. La recherche des signatures, qui avait été confiée au député européen Fernand Le Rachinel, reste en principe dirigée par celui-ci. Mais dans la pratique, ce sont les amis de Marine qui s'en occupent. Dans la mesure où ce sont les responsables des fédérations et les élus qui sont envoyés en mission, il a paru normal que le secrétariat général soit chargé de la partie opérationnelle. Celle-ci est donc supervisée par Louis Aliot et Jean-François Touzé, l'un et l'autre fidèles de Marine.
La montée en puissance continue de Marine Le Pen, sa présence dans les médias, n'ont sans doute pas dissuadé Bruno Gollnisch de briguer un jour la succession de Jean-Marie Le Pen. Ses partisans se disent certains qu'il faudra compter avec lui. Et vantent sa «machine intellectuelle, sa capacité de travail», notent qu'il «multiplie les déplacements en province». Il n'empêche que, pour l'heure, la rivalité avec Marine est occultée.
Quant à ceux qui croient que Jean-Marie Le Pen, que certains disent «fatigué», pourrait s'effacer devant sa fille pour l'élection présidentielle, «ils ne connaissent tout simplement pas la loi», observe Alain Vizier, le directeur de communication du FN. En effet, fait-il remarquer, les candidats sont obligés de tenir un compte de campagne dès un an avant l'élection, et celui-ci n'est pas interchangeable. Donc Le Pen père est candidat, candidat il restera.
Source : Le figaro.fr
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