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Une volonté concrète : Marine Le Pen

17/06/2007 11:40



 14 heures, jeudi 14 juin : c'est la relève à l'usine Faurecia, équipementier d'automobiles d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Une quinzaine de militants et sympathisants du Front national entourant Marine Le Pen distribuent des tracts aux ouvriers et employés qui sortent par petits paquets. La voie est large mais nul ne songe à les éviter.



Les mains se tendent pour prendre le texte qui parle de "désindustrialisation" et de "délocalisation" dont l'Europe est rendue responsable. Des mots trop concrets dans la région qui a vu la fermeture de Metaleurop et de Samsonite. Rares sont les personnes qui refusent les tracts ou les jettent. Beaucoup sourient, lancent un bonjour. Certains vont serrer la main de la vice-présidente du FN, qui affrontera dimanche 17 juin, dans la circonscription, le député socialiste sortant Albert Facon.

Parfois un bref échange s'installe : "Courage pour dimanche !", lance une femme, "Faut pas que Facon passe !", s'exclame un jeune homme. "Il n'y a plus que nous pour défendre les ouvriers face au mondialisme !", réplique la candidate du FN en saluant deux salariés de Faurecia qui passent en klaxonnant dans la rue. Tout à l'heure, un gardien est venu la saluer. Il lui a pris un petit paquet de tracts et en a donné un à un camionneur. Steeve Briois, le suppléant de Mme Le Pen, qui depuis 1995 laboure cette circonscription, ne s'étonne pas d'un tel accueil : "Ici nous sommes en terrain conquis. Deux cents emplois devraient être supprimés."

"ARITHMÉTIQUEMENT J'AI PERDU"

A quatre jours du scrutin, la benjamine du président du FN ne ménage pas ses efforts pour glaner des voix. Jeudi matin, elle se trouvait sur le marché de Noyelles-Godault, serrant les mains, posant pour des photos, écoutant les doléances d'une mère de famille qui cherche un logement, d'un jeune au chômage ou encore d'un couple en proie à des difficultés administratives. L'occasion pour elle de lancer avec un soupir de compassion "Ah Facon ! Il fait beaucoup de promesses mais ne les tient pas" ou bien "Ici c'est le copinage, moi je serai l'élue de tout le monde", en prenant les coordonnées de ses interlocuteurs ou en les invitant à "passer à la permanence du Front". Succès, au moins de sympathie, garanti. Marine Le Pen n'ignore pas que les chiffres la donnent perdante. Son adversaire, qui a recueilli 28,24 % des suffrages alors qu'elle n'en a eu que 24,47 %, atteint les 45 % quand on additionne les voix de l'extrême gauche, du Parti communiste et des Verts aux siennes. Il peut en outre compter sur une partie des électeurs du candidat du Modem, Jean Urbaniak (13,24 %), qui a appelé à voter pour lui, ainsi que sur ceux du candidat UMP, Nesredine Ramdani (12,95 %), qui a fait savoir qu'il voterait Facon. "Arithmétiquement, j'ai perdu, mais les consignes de vote ne sont pas toujours suivies. Tout est possible", avance Mme Le Pen qui a le soutien du souverainiste Paul-Marie Coûteaux. Si elle veut croire aux miracles, elle se donne pour but de faire plus que M. Briois au second tour de 2002, soit 32,08 %. Depuis lundi, une centaine de militants ou sympathisants lui prêtent main-forte. En premier lieu, des membres de sa famille : Marie-Caroline, la soeur aînée partie avec Bruno Mégret lors de la scission du FN en 1998, toujours en froid avec Jean-Marie Le Pen ; le mari de celle-ci, Philippe Olivier, avec son frère jumeau Jacques Olivier, anciens cadres du FN qui ne réapparaissent "que pour aider Marine", et Yann Le Pen, la cadette, qui organise les grandes manifestations du FN. Figurent aussi dans le groupe des admirateurs de l'essayiste Alain Soral qui répètent à l'instar de leur maître que "Marx aurait pu adhérer au FN".

"Jean-Marie Le Pen a cassé sa tirelire pour sa fille. Je ne sais pas s'il récupérera la mise", ironise Albert Facon qui n'a jamais vu autant de monde coller et tracter pour le FN et s'est laissé prendre au dépourvu. "J'ai été obligé de doubler le nombre de mes affiches et je dois retirer des tracts", explique-t-il. Sur ses tracts, il dénonce Marine Le Pen, qui "a bénéficié d'une couverture médiatique hors normes. (...) La fille du chef a bien été aidée...", écrit-il. Il n'a pas de doute sur sa réélection : "Lundi matin, je prendrai le premier train et j'irai prendre mon cartable à l'Assemblée nationale", dit-il, mais il voudrait faire au moins aussi bien qu'en 2002, soit 67,92 %. Pour cela il faudra que les électeurs de M. Urbaniak oublient ses critiques sur le manque de travail du député socialiste à l'Assemblée nationale. M. Ramdani parle, lui, de "socialiste embourgeoisé".

source : Le monde.fr






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