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Le bilan sécurité de Sarkosy au coeur de la campagne
29/03/2007 11:57
Les échauffourées qui se sont produites mardi à la gare du Nord à Paris prennent une tournure politique. En pleine campagne présidentielle, les différents candidats s’emparent de l’incident pour dénoncer le bilan de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. De violentes bagarres ont éclaté dans la gare après qu’un voyageur a été interpellé dans le métro sans titre de transport ni papiers d'identité. Haro sur l'ex ministre Alors que Nicolas Sarkozy a quitté la place Beauvau il y a deux jours pour se consacrer à sa campagne présidentielle, c’est vers lui que tous les regards se tournent au lendemain des affrontements à la gare du Nord. De l’extrême gauche au centre, tous les candidats établissent un lien entre ces échauffourées et le bilan de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. « En cinq ans d'un gouvernement d'une droite qui avait fait de la sécurité son thème de campagne, on voit que c'est l'échec sur toute la ligne », a déclaré mercredi Ségolène Royal, la candidate socialiste, sur Canal+. Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) dénonce «l’erreur magistrale» qu’a été selon lui la suppression de la police de proximité. Quant à la communiste Marie-George Buffet, elle voit dans les violences à la gare du Nord «une nouvelle illustration de l'échec de Nicolas Sarkozy». « Ce qui est choquant, c'est qu'on prétende qu'on a réglé les problèmes alors que les problèmes s'aggravent tous les jours», déclare de son côté François Bayrou, le candidat de l’UDF, qui dénonce un « climat d'affrontement perpétuel entre la police et une partie des citoyens ». José Bové estime également que le président de l'UMP a créé un climat tel «qu'un incident, même mineur, pouvait déraper, comme mardi soir». L’extrême droite ironise Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen, qui font de l’insécurité leur fond de commerce électoral, se sont eux aussi emparés de ces affrontements. Philippe de Villiers dénonce le « laxisme » de Nicolas Sarkozy. Mais le candidat du Mouvement pour la France en profite surtout pour accuser «ces barbares qui n'ont rien à faire sur le sol français », en référence à la nationalité congolaise du jeune homme qui s’est fait contrôlé sans ses papiers. Marine Le Pen, au Front national, est la seule à pointer du doigt Jean-Paul Huchon, le Président de la région Ile-de-France (PS). Présidente du groupe FN au Conseil régional, elle rappelle que les bénéficiaires de minima sociaux auront accès à une carte orange gratuite à partir du 31 mars. « Le clandestin qui, en refusant de se faire contrôler, a provoqué une émeute à la Gare du Nord mardi soir, aurait dû attendre trois jours, ironise la fille de Jean-Marie Le Pen : en effet, grâce au Président du Conseil Régional d'Ile-de-France il n'aurait pas du tout payé son titre de transport!» Sarkozy accuse les soixante-huitards Hasard du calendrier, Nicolas Sarkozy s’est rendu à la gare du Nord mercredi à la mi-journée pour y prendre un train. Sur le quai, il s’en est pris à «la pensée unique qui essaie de trouver des excuses à un comportement inacceptable». Selon lui, les échauffourées s’expliquent «parce que depuis des années une idéologie post-soixante-huitarde a conduit à tolérer l'intolérable ». Il a visé sa rivale socialiste: «Si Mme Royal veut régulariser tous les sans-papiers et si la gauche veut être du côté de ceux qui ne payent pas leur billet de train, c'est son droit». Nicolas Sarkozy a été salué sur le quai par quelques policiers. Mais il a aussi essuyé des sifflets et des insultes. Certains passants criaient «récup», «facho» ou encore «provocateur» à son passage. source : plusnews.fr
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