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condamnation injuste de B. Gollnisch
18/01/2007 16:06
Gollnisch condamné à trois mois avec sursis
Le numéro deux du Front national Bruno Gollnisch a été condamné ce jeudi à trois mois d’emprisonnement avec sursis, à une peine d’amende de 5 000 euros et à verser 1 500 euros de dommages et intérêts à chacune des parties civiles par la 6e chambre du tribunal correctionnel de Lyon pour «contestation de crime contre l’humanité» après ses propos controversés sur les chambres à gaz en 2004. Le jugement devra être publié dans tous les journaux, qui à l’époque s’étaient fait l’écho de ces déclarations.
Lors de l’audience qui s’était déroulée les 7 et 8 novembre, le procureur de la République Bernard Reynaud avait réclamé une peine d'amende de 10 000 euros à l'encontre de l’élu du conseil région Rhône-Alpes, ainsi que la publication du jugement dans la presse.
Le parquet de Lyon, à l’initiative des poursuites, reprochait au délégué général du FN d'avoir tenu des propos ambigus sur les chambres à gaz lors d'une conférence de presse à Lyon. Ce 11 octobre 2004, Bruno Gollnisch, par ailleurs professeur de japonais juridique à l’université Lyon-III, avait réagit de façon radicale au rapport remis quelques jours plus tôt par Henry Rousso au ministre de l’Education sur les affaires de négationnisme qui ont secoué l’université Lyon-III.
Interrogé par des journalistes, le numéro 2 du FN avait affirmé qu’il ne niait pas le «drame concentrationnaire», mais que «les historiens avaient le droit d’en discuter librement. L’existence des chambres à gaz, c’est aux historiens d’en discuter.»
«Je crois que M. Gollnisch a passé la ligne jaune: tout en jonglant sur le terrain nauséabond de l'antisémitisme, il a commis la faute, il a dérapé», avait déclaré le procureur en soulignant la «mauvaise foi» du prévenu.
Il avait cependant demandé au tribunal de tenir compte du «revirement» de Bruno Gollnisch, qui avait reconnu à la barre «l'extermination des juifs par l'utilisation des chambres à gaz». Les avocats des associations parties civiles avaient souligné «la subtilité» et «l'insinuation» des propos de Bruno Gollnisch, qui selon eux, sont le reflet «des méthodes du négationnisme». «Il a toujours tutoyé la ligne jaune du bon côté. Mais là, il l'a franchie. Et il a soigneusement prémédité son coup», s’était exclamé Me Gérard Boulanger, avocat de SOS Racisme.
Wallerand de Saint-Just, défenseur de Bruno Gollnisch, n’avait cessé de dénoncer la «dénaturation» des propos de son client par les journalistes. «Avec les questions inquisitoires des journalistes, je sentais bien qu'on voulait me piéger pour me mettre la moustache d'Adolf Hitler», avait déclaré Bruno Gollnisch.
Carole Bianchi article de 20minutes.fr
Communiqué de Bruno GOLLNISCH
Défaite de la liberté d’expression
La condamnation qui vient de me frapper pour avoir estimé qu’un débat historique, ouvert par des questions de journalistes, relevait du travail des historiens, souligne une grave dérive de la police de la pensée.
De fait, la loi du Communiste Gayssot, censée protéger la mémoire, n’aboutit qu’à interdire toute discussion sur l’histoire. De la même façon que la loi Pleven aboutit à interdire tout débat sur la politique d’immigration et la loi Perben toute prise de position en faveur de la famille traditionnelle.
Ce scandale va au-delà de mon cas personnel dans un pays autrefois le plus avancé au monde dans le domaine de la Liberté d’expression.
Il atteint aussi la liberté et la déontologie des journalistes qui, requis de déposer contre celui à qui ils ont posé des questions, doivent se comporter, bon gré mal gré, en supplétifs de la police de la pensée, et non plus en serviteurs de l’information.
L’incroyable jugement répressif prononcé par le Tribunal correctionnel de Lyon, et notamment par son président le juge Schir se disant investi d’une mission, a été rendu, sur réquisition d’un Ministère public qui a publiquement reconnu agir aux ordres d’un de mes adversaires politiques, Dominique Perben, alors Ministre de la Justice. Ce dernier, donnant l’ordre de me poursuivre malgré l’avis contraire de la Police et du Parquet, a perdu à cette occasion toute chance de conquérir la Mairie de Lyon puisqu’il peut être certain de me trouver sur sa route pour l’en empêcher.
Rien n’est plus insupportable que l’injustice de la justice. Je fais naturellement appel de ce jugement.
Que mes adversaires soient certains que cette persécution n’aura aucune incidence sur mes activités politiques, bien au contraire. Elle décuple ma volonté de mettre à bas un système politique oppressif et corrompu.
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