Les Nationalistes représentent le 4ème groupe politique au Parlement européen grâce à l’arrivée d’eurodéputés polonais et italiens.
Ainsi, le groupe Union pour l’Europe des Nations (UEN) compte à présent 44 membres et devance les Verts (au nombre de 42) et la Gauche radicale (41 membres). A ce 4ème groupe, il nous faut ajouter les 3 élus du Vlaams Belang et les 7 eurodéputés du Front National de Jean-Marie Le Pen qui ne font pas partie de l’UEN en raison de divergences idéologiques.
Le 1er janvier prochain, l’UEN pourrait encore occuper davantage de places au sein du Parlement européen suite à l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie…
Le but avoué de cet agrandissement pour l’UEN est d’obtenir un poste de vice-président du Parlement européen à l’occasion du traditionnel remaniement des mandats de mi-législature, le mois prochain !
Force est de constater que le Nationalisme progresse en notre Europe. Les Nationalistes occupent de plus en plus le terrain en Europe, c’est évident !
Mieux, les Nationalistes ont de plus en plus de sièges au sein des assemblées politiques de leurs pays respectifs : Allemagne, Pologne, Slovaquie, Autriche, Pays-Bas, Italie ; sans oublier leurs têtes de liste qui frôlent « les premières places » en Bulgarie (avec Volen Siderov cette année) et Jean-Marie Le Pen en 2002.
Quant aux différences idéologiques des Nationalistes européens, elles se regroupent néanmoins sur certains sujets tels que le retour à un État fort, le retour aux traditions et à un certain ordre moral, la démission des politiques corrompus, la préférence nationale, etc.
Mais vous vous en douterez, cette volonté populaire européenne, ces choix citoyens, les partis au Pouvoir (aussi bien de « droite » que de « gauche ») n’en veulent absolument pas et, dès lors, usent de différents artifices pour écarter ces votes démocratiques d’hommes et de femmes ; aussi nombreux soient-ils. Nous assistons dès lors à une suite de procès en justice interminables ou à la création de « cordons sanitaires » visant à barrer la route à toute demande citoyenne de changement ou encore, aux jugements des politiques au Pouvoir (alors qu’ils ne sont nullement juges) qui précisent si tel ou tel candidat est démocratique ou non, si tel ou tel parti est fréquentable ou pas. Néanmoins, ne perdons jamais de vue que, dans le cas des 11,3% obtenus par Jean-Marie Le Pen lors des présidentielles de 2002, cela représentait une soixantaine de députés ! Les politiques au Pouvoir iront même, à l’instar d’un Louis Michel, jusqu’à demander à leurs concitoyens de ne pas se rendre en vacances en Autriche suite au succès d’un parti nationaliste en ce pays…
C’est justement ce caractère tout à fait anti-démocratique dans le chef des partis au Pouvoir qui justifie le choix de nombreux Européens, sans distinction philosophique ou de classe, de voter pour les Nationalistes tant les événements économiques, sociaux et écologiques leur donnent raison depuis plus de 30 ans. Même les médias, pourtant souvent muselés par le Pouvoir (étant subventionnés par celui-ci) n’arrivent plus à maîtriser la progression nationaliste européenne. En effet, il y a deux semaines, souvenons-nous de la chaîne « TV5 Monde » qui ne pouvait donner que raison aux discours de Jean-Marie Le Pen et ce, en précisant que les prévisions annoncées il y a 30 ans se sont… réalisées… C’est peut-être pour tous ces motifs que seulement 32% des habitants de l’ancienne Allemagne de l’Est se disent satisfaits du fonctionnement de la démocratie et qu’ils ne sont que 38% à considérer la démocratie comme la meilleure forme de gestion des affaires publiques.
C’est peut-être pour tous ces motifs que les Nationalistes hongrois et bulgares « cartonnent » aux élections…
Comme nous pouvons le voir, nous sommes loin d’être seuls ! Comme nous pouvons le constater, la montée du Nationalisme en Europe est bien lancée !
Source: www.nation.be