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Le Pen plus que jamais présent
30/08/2006 00:12
Il est dans l’esprit de tous les candidats à la présidentielle. Il hante les commentateurs officiels. Il n’a guère besoin de faire parler de lui pour monter dans les sondages. Quatre ans après s’être hissé au second tour de la présidentielle, Jean-Marie Le Pen et le Front national restent plus que jamais incontournables. La situation internationale, le malaise persistant du pays, le chômage et le coût de la vie restent sans réponse, ouvrant un boulevard aux visions les plus brutalement simplistes. [1] L’absence consternante de vision, de consistance et de densité des coqueluches des sondages, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne peut que susciter un vote protestataire de grande ampleur. En effet, la logique médiatique, portée au binaire, favorise outre mesure les « grands » candidats [2], isolant d’emblée les candidats ayant le courage d’aborder les questions qui fâchent. Quant à Philippe de Villiers, son obsession anti-islamiste trouve peu d’écho dans l’électorat frontiste, non pas focalisé sur l’islam en particulier, mais sur l’immigration en général. Jean-Marie Le Pen compte les points, son seul souci restant l’obtention du nombre nécessaire de parrainages pour se présenter. Mais que Jean-Marie Le Pen soit finalement présent ou non à la présidentielle, ce que le phénomène lepéniste pointe du doigt restera bien d’actualité.
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[1] A cet égard, si les intentions de vote pour Jean-Marie Le Pen sont élevées à ce stade de la pré-campagne (environ 12 %), les intentions de vote en faveur de l’ultra-gauche sont d’environ 9 %, soit le score obtenu par les candidats trotskistes en 2002.
[2] Interrogé en 2002 à ce sujet par les auditeurs de RTL, le responsable du service politique, Richard Hartz, n’avait pas dit autrement. Au final les deux « grands candidats » étaient sous la barre des 20 % et l’un d’eux exclu du second tour.
Souce : revue républicaine
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