La France lutte-t-elle de manière partiale contre le racisme ?
J’ai appris la nouvelle de la dissolution probable de la TRIBU KA, groupe suprémaciste noir, par le conseil des ministres. C’est un groupe ouvertement antisémite dont le combat se baserait sur un passage du Coran qui traite de la Malédiction de Cham. Leur théorie reposerait sur l’organisation de l’esclavage des noirs par les premiers Hébreux.
Outre que ce fondement est un peu tiré par les cheveux, ce groupuscule ne convainc que quelques dizaines de personnes. Mais il est très actif et fait preuve d’une extrême violence. C’est pour cela qu'il fallait que la justice réagisse et sorte le gros arsenal.
Cependant, je ne peux m’empêcher de penser que la justice reste partiale. En effet, pourquoi ne réagit-elle pas de la même manière lorsque ce sont des groupes musicaux (notamment de rap) qui écrivent et chantent des paroles ouvertement racistes à l’égard de la France, de la République, des valeurs, des forces de l’ordre, des blancs, etc..
Pourquoi Mr Sarkosy réagit-il contre la Tribu KA en disant que le racisme ne passera pas dans la République, mais laisse-t-il en paix d’autres groupes (sous le prétexte de la liberté d’expression) qui eux, ont une grande influence sur les jeunes et notamment ceux des banlieues.
Il suffit d’écouter leurs paroles pour se convaincre que ses jeunes gueulards appellent à la violence et ne sont pas prêts du tout à s’intégrer, encore moins à s’assimiler dans la nation française. Certaines paroles tombent sous le coup de la loi pour racisme et incitation à la haine. Or ces jeunes ressortent souvent libres des tribunaux.
Voici quelques exemples de paroles de racisme anti-blanc :
· 113 (extrait d’une chanson concernant la police) « J’crie haut, j’baise votre nation. L’uniforme bleu depuis p’tit nous haissons. A la moindre occasion, faut les balayer, bat les couilles, les porcs qui représentent l’ordre en France. »
· Sniper (extrait de la chanson La France) : « On est tous chauds, pour mission exterminer les ministres et les fachos (…) Frères, je lance un appel, on est là pour tout niquer. Qu’on les brûle, qu’on les pende ou qu’on les jette dans la Seine. »
· Smala (extrait de Meurtre légal) : « Gouers (Français), c’est toi qui perds, flippe pour ta femme, tes enfants, pour ta race. On s’est installé ici, c’est toi qu’on va mettre dehors. »
· Expression direkt : « Les Arabes et les Noirs vont tout niquer. »
· Salif (extrait de Tous ensemble, chacun pour soi) : « Ca y est, les pits sont lachés, les villes sont à chier, les vitres sont cassées, les keufs sont lynchés, enfin ça soulage. Faut que Paris crame. »
· Booba (extrait de Temps mort) : « J’vais piller la France (…) : j’rêve de loger dans la tête d’un flic une balle de GLOCK. »
· Fabe (extrait de L’impertinent) : « C’est physique, biologique, au bleu, blanc, rouge, j’suis allergique. Je leur en fais baver, ces navets, la vie est une manif, la France est une vitre et moi le pavé. »
· Minister Amer (extrait de Flirt avec le meurtre) : « J’aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon Vietnam. J’ai envie de dégainer sur des faces de craies. »
· Lunatic (extrait de Violence/délinquance) : « J’aime voir les CRS morts, j’aime les pins-pons suivis d’explosions et des pompiers. Un jour j’te souris, un jour j’te crève. »
· Ménage à 3 : « J’parle aux boys Céfran (français), la 3è guerre se passe maintenant. J’les saigne, faut qu’y m’craignent, on rosse les gringos (blancs) du front. »
Et il y en a sûrement beaucoup d’autres. Donc que l’on arrête de plaindre certains et qu’on protège surtout les Français et ceux qui se réclament de la France et du respect de la nation et des valeurs de la République.
Le Rap est d’ailleurs une référence pour les bandes ethniques ultra-violentes. Et beaucoup de jeunes mettent en pratique ce qu’ils entendent de ces groupes.
Mais une partie de la gauche continue de protéger ce genre de rappeurs pour sauvegarder son électorat de « jeunes ». Une certaine mouvance gauchiste a une aversion de la société traditionnelle, de ses valeurs et de l’ordre établi.
L’extrémiste Olivier Besancenot, par ex., est au premier rang des fidèles du groupe NTM. Ce candidat pour la présidentielle est allé jusqu’à signer un duo avec le rappeur Monsieur R, poursuivi devant la justice pour apologie de la violence.
A l’automne 2004, la distribution dans les lycées de Seine-Saint-Denis de 4200 exemplaires de CD de rap s’en prenant à la police et aux Français de souche s’est faite avec le concours financier de la municipalité communiste de Bobigny.
Côté UMP, c’est le silence dans les rangs.
Il y a de quoi être inquiets de toutes ces dérives !!
