Sa vision de la France, de la nation, des réalités est moderne et nuancée. Avocate de 38 ans, mère de famille de trois enfants, n’ayant pas connu la guerre, il est naturel qu’elle n’ait pas la même sensibilité que son père. Elle se dit libre intellectuellement et non « fille de ». Même si elle arrondit les angles, elle soutient le programme de son mouvement et elle défend une ligne de conduite qu’elle pense nécessaire à la France et à son redressement.
Face à la déchéance de la société républicaine française et à celle de ses valeurs fondamentales, ce programme a le courage de « dire les choses », d’en chercher les causes et de proposer des mesures concrètes, même si les effets bénéfiques ne pourraient s’observer immédiatement. Car il faut du temps pour faire sortir ce pays du marasme dans lequel trente années de mauvaise politique l’ont fait s’embourber.
Il est évident que les actions de ce programme s’inscrivent dans le long terme tant elles sont réformistes et tendent à reconstruire des bases gravement éprouvées. Comme elle le dit « il faut tout changer », en profondeur.
Quand on lui demande son avis personnel sur tel ou tel sujet, elle le donne et le fait cadrer avec la ligne de son parti . Néanmoins, elle ne renie pas l’évidence qu’un parti doit évoluer afin de s’adapter au principe de réalité. L’amélioration est vitale pour rester crédible. Mais, contrairement à de possibles apparences, aucune hypocrisie ou trahison ne sont à craindre de sa part car elle soutient son père reconnu comme le meilleur candidat et espère le voir accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat. L’enjeu est grand et c’est pour cela que l’union patriotique est essentielle. D’abord pour rassembler ceux qui soutiennent la nation et sa souveraineté, ensuite pour créer des alliances et faire évoluer les idées. Simplement, ses paroles apportent un éclairage nouveau, intéressant et susceptible de capter des citoyens échaudés en quête de réponses fraîches .